Le collectif appelle les Français issus de l'immigration et tout «citoyen solidaire» à cesser le travail et les achats de consommation, le 1er mars 2010, pour faire prendre conscience de l'apport de l'immigration à la vie économique.
L'idée d'une journée de boycott économique est venue des États-Unis.
L'idée de reproduire cette journée en France est venue à Nadia Lamarkbi, journaliste franco-marocaine de 35 ans, présidente de l'initiative, après la polémique sur les propos du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux lors des universités d'été de l'UMP ("Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes"). "Cette fameuse phrase a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, un vase déjà bien rempli", dit Mme Derder. Le collectif entend "réagir à un glissement du discours sur l'immigration avec une stigmatisation systématique des immigrés", indique Mme Lamarkbi.
La date du 1er mars fait référence à la loi CESEDA, le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, entrée en vigueur le 1er mars 2005, qui instaurait une immigration «choisie» sur des critères économiques.
Mme Derder, a par ailleurs annoncé lors d'une conférence de presse, mardi le 24 novembre, à l'Assemblée Nationale, que le collectif allait s'inviter dans le débat sur l'identité nationale.
Psychomédia avec sources:
TF1 News
Le Figaro