Je suis ici sans nécessairement penser que cela donnera quelque chose. Mais on me dit souvent que ce qui ne s'exprime pas s'imprime et revient au fil des années en maladies. alors me voila.
Mon histoire commence lorsque j'avais 4 ans. J'ai dû être opéré pour une tumeur cérébrale. J'avais paralysé de tout le coté droit. L'opération se passe bien MAIS mon père éprouve une jalousie envers moi parce qu'il a l'impression que ma mere n'est pas assez souvent avec lui. Plusieurs années plus tard, ils divorcent. Ma mere en dépression, je vais vivre avec mon pere. Ma mère me cachait plusieurs choses concernant mon pere sachant que ca me ferait de la peine. Donc je vais vivre avec lui et je découvre vite qu'il a un gros probleme d'alcool. Il revenait de travailler tellemelnt saoul qu'il ne retrouvait pas son lit. Il se couchait NU dans MON lit. J'avais pris l'habitude de dormir avec un couteau de pèche au cas où il tenterait quelque chose.
Lorsque j'ai 18 ans, il me met à la porte parce qu'il a honte du fait que je ne fais pas comme les jeunes de mon age Je ne fréquente pas les bars ni les discotheques. Je retourne donc avec ma mere et je recois une demande pour comparaître en cour. Mon père me traine en cour pour éviter de payer une pension alimentaire. Ah oui, ai-je dit que lorsque je vivais avec mon pere, il prenait plaisir a rire de moi avec son frere ou ceux que je disais etre mes amis. il ne cessait de montrer que je suis l'etre le plus médiocre et anormal qu'il connaisse parce que je ne fais pas comme ce qu'il appelle "les gens normax".
Donc j'étais rendu aux tribunaux. 4 fois il a tenté de montrer au juge comment je suis minable et anormal. Mais j'ai toujours réussi a lui fermer la gueule. J'ai pu avoir cette pension alimentaire pour mes études meme si je n'avais aucun talents a l'école. Je voulais faire un DEP. Ce que j'ai réussi avec beaucoup de peine. Je n'ai plus de nouvelles de mon père depuis qu'il n'est plus question de pension alimentaire. Mais je le sens quand meme tout proche puisque dans mon travail, je me sens aussi médiocre que lorsque je devais subir la dévalorisation de mon pere. Je me lève chaque matin espérant que ce sera la dernière journée de cette chienne de vie. Et je me couche déçu le soir parce que je respire encore. Cependant, je ne me considère pas comme étant suicidaire puisque jamais je ne me metterai la corde au cou. Je me contente d'endurer ma vie médiocre et dévalorisante.