J'ai été déclarée épuisée, burn-out et problèmes d'anxiété.
Je continue de travailler car je pense que ça me fait du bien de sortir de chez-moi.
On m'a prescrit EffexorXR 3 semaines à 37.5mg et 3 semaines à 75mg pour le moment.
Je commence ma 3ième semaine et je ne vois aucun résultat significatif pour le moment.
La seule chose c'est que je ne mange plus, je n'ai plus faim.
Quand devrais-je voir des résultats?
Tu en as d'la chance pour ton boulot... Tu sembles avoir du support de ton employeur. Moi, j'suis fonctionnaire alors pas besoin de te dire que les gens m'ont déjà oublié à part quelques exceptions qui se soucient de moi. Mais je suis bien couverte par contre, j'suis pas pressée de retourner au boulot.
Moi aussi tu m'fais du bien, tu es comme le reflet de moi-même. Quand j'te parle, ça va mieux, je me sens comprise et je me reconnaît dans ton histoire.
Aujourd'hui, ma mère m'avait invité à passer la journée avec elle. En temps normal, même si ça me tentait pas, j'y serais allée pour respecter mes engagements, mais là ça me tente pas et je me suis dit merde, j'ai le droit de changer d'idée alors je n'y vais pas et ma mère trouve ça ben correct aussi, on se reprendra.
Le psy m'a dit que je vais devoir changer mon attitude au travail sinon je vais retomber encore. je vais devoir travailler fort, car c'est pas facile de changer nos vieux comportements.
Alors prends soin de toi et console-toi, c'est vendredi.
À bientôt!
Bon matin à toi Marguerite,
Moi ça va pas si pire aussi.
Je te comprends au sujet de ta famille, je vis la même chose avec la mienne, j'ai des choses en moi depuis ma naissance, ma tendre jeunesse et ça m'a miné, ça me mine encore, mais je travaille là-dessus présentement...j'ai dû faire des choix au sujet de cette famille dont je me sentais comme le mouton noir, alors je peux comprendre comment ça peut affecter des comportements tout au long de notre vie.
Je suis comme toi aussi pour le boulot. C'est le fardeau des perfectionnistes. Il y a 2 ans j'ai fait une pneumonie, mon poumon gauche ne fonctionnait plus et le droit au 3/4 et bien je venais travailler quand même, je passais mes journée à tousser, cracher mais je venais quand même, grave ça.
Oui ta thérapie va t'aider, moi aussi j'ai fait des cauchemars terribles, mais dernièrement ça beaucoup cessé, c'est rassurant, tu vas voir avec le temps tes cauchemars vont disparaître.
J'ai 2 personnes à qui je peux me confier mais je dois dire que notre conversation dernièrement est une bonne thérapie aussi et ça fait du bien.
Aujourd'hui je suis au boulot, mon patron est un ange car j'ai pratiquement rien à faire, il m'épargne beaucoup car sa femme (dont je suis proche) lui a confié mon état, alors il prend soin de moi en ne me donnant que le strict nécessaire à faire.
Prends soin de toi et à bientôt!
Bonjour Effexor!
Comment vas-tu ce matin? Moi, pas mal. Hier soir ça n'allait pas du tout. Ça a brassé pas mal chez le psy. Tu sais, je ressens la honte depuis que je suis petite, honte de parler de ma famille, honte de mon passé et j'en passe ma chère. Mais tu sais, au fond j'ai toujours senti la présence de cette honte, mais jamais je n'en avais parler à quiconque. Tu peux t'imaginer comment ça m'a libérée hier? Mais maintenant, j'fais quoi avec toute cette honte, ça doit miner ma vie en titi...
Je sens que le travail sera ardu, que mon problème est profond, entre autres, mon besoin de plaire, être parfaite, etc. Tu sais, je suis du genre à arriver au travail et dire oui, ça va numéro un, même si ça ne va pas. Je n'ai jamais manqué le travail depuis 10 ans sauf pour mon enfant. J'ai été éduqué comme ça, je dois être à l'agonie pour ne pas rentrer travailler, j'ai honte de dire aux autres que je suis faible et que ça ne va pas. J'suis vraiment mal faite. Et pourtant... j'ai l'air hyper équilibrée, super heureuse, ouf faut pas se fier aux apparences!
Y a de l'espoir, le psy me dit que je suis limite quant à la dépression, que j'ai plusieurs symptômes, mais pas suffisamment pour être diagnostiquée dépressive, mais il dit que ça pourrait venir, dépendemment de comment la situation évolue. Alors je n'ai pas besoin de médication (d'anti-dépresseur). Je suis surtout très anxieuse, j'appréhende beaucoup le futur, genre dans 3 semaines, je fais aussi des cauchemars. Mais je garde espoir, ma thérapie va m'aider beaucoup je crois.
Toi, la thérapie ne te tente pas? Moi, je ne pourrais pas continuer sans. Je m'accroche à ça. Mais c'est trop récent, j'en suis encore à parler de mon histoire.
As-tu des amies à qui tu peux te confier, ton conjoint, de la famille? C'est important d'être entourée quoique souvent les gens ne comprennent pas toujours lorsqu'il ne vivent pas le problème.
Donne-moi des nouvelles, tu m'fais du bien, dis moi comment ça va? Que fais-tu aujourd'hui, est-ce que tu travailles?
À bientôt!
Ah! super alors si tu as l'appui de ton psy.
Moi je n'ai pas commencé de psychothérapie mais j'en aurais sûrement besoin.
Je pense que quand je sentirai que pendant 2 ou 3 mois que tout mon irritant, mes pleurs, et que mon énergie sera revenue j'en ferai part à mon médecin et là on va sûrement baisser ma dose.
Pour le moment je suis à 75mg et pas question de monter le dosage pour le moment.
Oui je sais ce que ressent les gens qui se sentent seuls, car je me sentais exactement comme ça il y a pas si longtemps.
J'avais l'impression d'être la seule rescapée et d'être prise sur une île déserte.
Tu es gentille aussi de m'épauler et je crois qu'on s'apporte beaucoup mutuellement puisqu'on semble vivre le même questionnement intérieur et le même mal de vivre.
Oui tu m'en parleras demain de ton rendez-vous, je te répondrai avec plaisir.
Sur ce jeudi soir, je te laisse, j'espère que ta soirée et ta nuit auront été bonnes si tu me lis vendredi.
Prends soin de toi.
Oui, mon psy me comprends au contraire. Si ce n'était pas de lui, je serais au boulot, mal en point mais j'y serais. Il m'a fait comprendre que j'ai besoin de me reposer, mais il dit que mon cas n'est pas lourd.
Je suis exactement comme toi, je suis contre les médicaments. Mais toi, comment vas tu savoir quand tu es prête à les arrêter? Je suis ignorante à ce niveau là, j'ai jamais pris de médicaments. J'ai peur de devenir dépendante, y a plein d'histoires sur ces forums. Mais je me sens comme tu te décris, irritable, envie de pleurer, anxieuse. Mon chum essaie d'être le plus compréhensible possible. J'apprécie ce qu'il fait pour moi, mais il n'est pas spécialiste, y fait ce qu'il peut pis son travail lui en donne plein les bras, je suis reconnaissante, que ce ne soit juste pour sa présence. Imagine y en a qui sont seuls.
T'es vraiment fine en tous cas, je te remercie, tu m'apportes beaucoup, je parlerai au psy pour les médicaments et celui que tu prends effexor.
J'te souhaite une belle soirée, je te donne des nouvellles demain, prends soin de toi.
Tu as l'impression de ne pas être comprise par ton psy?
As-tu tout le support de ton amoureux?
Si tu ne te sens pas prête, alors n'y retourne pas car ça ne t'aidera pas.
Oui je comprends les médecins pas toujours faciles de leur parler et d'être comprises.
Moi je dois te dire que sans les médicaments je ne sais pas si j'aurais les progrès que j'ai maintenant.
Moi qui était contre.
Je me rappelle quand je suis sortie de chez mon médecin avec mes pilules, je me promenais dans la rue et c'était comme si je tenais une bombe entre mes mains.
Moi qui était contre le fait de prendre une Tylénol contre le mal de tête, tu imagines.
Je suis arrivée chez-moi, j'ai mis les pilules au fond de mon tiroir et c'est après avoir discuté avec une amie qui en prend que ça m'a convaincue de les commencer.
Jeudi et vendredi dernier je ne les ai pas pris et je dois te dire que je me suis vite aperçue que je ne les avais pas pris.
J'étais très irritable, je pleurais pour rien, j'ai pleuré pour du lavage parce que je pensais que j'avais fini, tu imagines!!!!
Parfois un petit rien va faire déclencher ce qu'on retient depuis longtemps.
Parles-en à ton psy ce soir, tu vas voir ce qu'il en pense.
Je pense à toi et t'envoie tout plein d'ondes positives.
T'es capable!
Prends soin de toi.
Merci pour ton aide. J'essaie de ne pas y penser, mais ça me mine.
Je sais pas pourquoi j'ai l'motton, mais j'ai envie de pleurer pis ça sort pas. Quand j'arrive chez le psy, je tremble, j'ai une boule dans l'estomac pis j'ai des palpitations pis j'me mets à pleurer.
Je suis en arrêt indéterminé et je revois le médecin le 17 août, mais je ne suis vraiment pas prête à y retourner.
Je prends de la médication pour la labyrinthite, mais non pas pour le burnout. J'ai seulement du xanax au besoin pour l'anxiété ou insomnie. Mais tu sais, mon médecin de famille est en vacances, je suis passée par clinique sans rendez-vous et c'est pas évident. T'as même pas le temps d'entrer dans le bureau que t'es déjà presque sur le bord de la porte. C'est mon psy qui m'a fait réalisé que je dois m'arrêter plus longtemps. Je ne voulais pas. Je sais pas si j'aurais besoin de médicaments????
Ne pense pas à ça.
Il est encore tôt.
Concentre-toi sur te remettre sur pied et de garder le moral.
Quand tu seras prête, il sera toujours temps d'y penser.
Tu es en arrêt pour combien de temps déjà??
Tu as le motton concernant ton emploi??
J'espère que ça va bien aller chez ton psy.
Tu n'as reçu aucune médicamention concernant ton burnout?
Prends soin de toi!
Et bien moi, j'ai d'la misère à garder le moral quand je m'arrête à penser que je vais devoir retourner au travail un jour. Ça m'angoisse si tu savais. Mais ça fait même pas 2 semaines que je suis en arrêt alors je me dis que je dois me laisser le temps!!!
Ce soir, je vais voir le psy pis alors ça va peut-être m'aider.
C'est bizarre, on dirait que j'ai l'motton, envie de pleurer pis que ça sort pas.
J'essaie malgré tout de me dire que j'ai beaucoup de chances, j'ai un chum et un enfant en or, je suis bien entourée..
Prends soin de toi Effexor
À bientôt !!
C'est le fun un souper entre copines, ça fait bien longtemps que je n'ai pas eu ça, tu as de la chance.
Je te souhaite que ça passe au plus vite cette fameuse labyrinthite, j'espère que le doc t'a donné de la médication pour faire passer ça.
Tu es déprimée? pauvre toi, j'espère que ça va te passer rapidement.
Moi aussi ça va coussi-coussa. Je suis comme toi aussi l'humeur est changeante aussi mais je m'efforce de garder le moral.
Je suis sortie tout à l'heure me promener avec mon chien et ça m'a fait du bien même si c'est pas très beau aujourd'hui.
Prends soin de toi.
Bonjour Effexor!
Bof, ça va coussi-coussa. Ça dépend des minutes. Mais tu sais, je fais aussi une labyrinthite alors souvent, j'ai des nausées avec étourdissements, ça vient, ça part.
Hier, je suis allée dîner avec une copine, ça m'a fait du bien, mais je ne filais pas beaucoup à cause des étourdissements.
Aujourd'hui, je suis un peu déprimée, mon humeur change très souvent. J'essaie d'être positive, mais c'est tellement pas évident.
Et toi, comment vas-tu?
Bonjour Marguerite,
Comment vas-tu aujourd'hui??
Merci Effexor. Tu me donnes beaucoup d'espoir. Laissons maintenant le temps arranger le tout. Mais toi, ça fait longtemps que tu vis cet épuisement? Finalement ton médicament est-ce qu'il t'aide?
J'ai suivi une session de Tai-Chi, mais je n'ai pas tellement aimé. Je veux essayer le Yoga cet automne. Par contre, je fais beaucoup de sport, je m'entraîne en gym (j'ai arrêté pour le moment par manque d'énergie).. C'est bon pour défouler, comme soupape, mais moi je crois que j'étais trop rendue au bout du rouleau, y avait plus rien pour me faire du bien.
C'est drôle, encore ce matin, j'étais moins encline à voir la situation de façon positive, tu m'as remontée le moral, je suis plus enthousiaste à l'idée que ça va revenir. Mais je ne suis pas sûre de revenir la fille que j'étais, au travail je veux dire. Je ne sais pas si j'ai la bonne attitude, mais je veux désormais moins m'impliquer au travail, faire ce que j'ai à faire un point c'est tout. Arrêter de vouloir être finie tout le temps pis de toujours vouloir plaire à tout le monde.
Prends bien soin de toi Effexor, gênes-toi pas si t'as besoin de parler, je suis là...
Juste d'en parler et de savoir qu'on se comprends est très thérapeutique.
À bientôt!
Je pense qu'on se comprend tellement, qu'on se sent moins seule ainsi et ça fait un baume sur nos plaies.
Si notre tête pouvait quelques instants de réfléchir à tout mais ça tourne là-dedans, dans ce temps je me parle et je demande à mon petit hamster de débarquer de sa roue...difficile de faire le vide je le sais, pour ma part je dors pas beaucoup et quand je dors je fais des cauchemars.
L'aide du psy te sera sans doute bénéfique et je pense aussi que nous resteront toujours fragiles mais qu'il faudra être plus à l'écoute de notre corps et de ses signaux d'alarme.
Ah! non ça on est pas folles juste trop d'idées confuses.
Quand je suis sur le bord des larmes je me parle intérieurement et je me répète : NON TU NE PLEURERAS PAS, T'ES FORTE, CONTINUE, SOURIS....ça marche pas toujours mais ça m'aide à me conditionner.
J'ai pensé à suivre des cours de Tai-Chi apparemment que c'est bon pour nous aider à relaxer.
Mais le remède ultime c'est de parler, de sortir le trop plein et je pense que quand on a plus honte de notre état c'est que nous sommes sur le bon chemin.
Prends soin de toi
Ouf!!!! Effexor..... Y a pas à dire, on est vraiment sur la même longueur d'onde! Si tu savais comme ça m'fait du bien de te lire...
Ça ne cesse de travailler dans ma tête, je pense toujours au travail, à ce que les autres vont dire de moi, etc. Mais il faut travailler. J'ai accepté le fait que je devais m'arrêter, si ça prends 6 mois, ben ça prendra 6 mois!
Le psy va m'aider également.. Pour le reste on verra. Il semble que les gens qui vivent un burnout demeurent toujours fragile..
Je sais maintenant que je ne suis pas folle, je prends conscience de certaines choses, je vis la même chose que toi.. Mais changer prends du temps et comme on doit se rendre à l'évidence, on est loin d'être parfaite ma chère...
Continues de me parler, ça m'fait du bien
Ma chère Marguerite on vit sensiblement la même chose...
Pourquoi avons-nous craqué? Je pense probablement car nous étions tannées de mettre notre masque devant les autres de bonnes petites filles heureuses et qu'à trop vouloir être parfaites ça nous a fait tomber de haut, très haut même.
Toujours vouloir l'approbation des autres??? Oui et on se nourrit que de ça et pour ma part de me sentir aimée, appréciée, sinon je me sens inutile...j'apprends présentement qu'on ne peut pas plaire à tous malheureusement et c'est le bout difficile à accepter.
Oui je travaille encore pour le moment mais je vis au jour le jour...je viens de reprendre après 2 semaines et parfois je me demande si c'est la bonne solution...ça dépend des heures de la journée, je suis comme toi très émotive je dis souvent que je suis une boule d'émotions et qui par les temps qui courent qui ne saient trop comment gérer tout ça...tu sais moi aussi je me sens inutile au travail, je sens que je n'ai plus de but mais je n'ose prendre de décisions hâtives.
Je me suis sentie rejetée par beaucoup de personnes dernièrement aussi.
Tu sais je pense que nous nous rejetons nous-mêmes et c'est ça le plus triste :((((
J'étais ce genre de fille pleine d'énergie, toujours des projets, joueuse, énergique, souriante mais cette fille est disparue et elle est remplacée par une fille pantouflarde à qui plus rien ne tente, triste, qui pleure beaucoup et qui met tout en doute et qui perd confiance en tout.
Des trucs ouff non mais j'essaie de me conditionner à l'effet que tout ne peut pas être si noire, qu'il y a plein de personnes dans les hôpitaux gravement malades, je regarde le visage de mes 2 filles et tout ce qu'elles font pour moi, mon chum, ma chienne qui me suit partout, bref je pense que oui tu as raison on va s'en sortir toutes les 2.
J'ai confiance en nous.
Prends soin de toi et redonne-moi des nouvelles
Comme je suis heureuse de lire ton message, j'ai l'impression que c'est moi qui l'ai écrit.. Une perfectionniste comme moi. Pourquoi avons-nous craqué? Pourquoi les autres ne craquent-ils pas? Pourquoi toujours se comparer aux autres? Toujours vouloir l'approbation des autres? Je sais que toi tu continues de travailler, de mon côté j'ai peur de ne jamais être prête d'y retourner pour le regard qu'auront les autres sur moi. Je suis si sensible ces temps-ci, trop émotive, j'ai l'impression que plus personne ne m'aime au travail, je me sens rejetée. Pourtant, j'ai toujours été apprécié des autres.. Les autres ne sont-ils pas le reflet de nous-même? Je suis tellement perdu, moi qui suis une fille énergique, dynamique, ricaneuse, où suis-je? Je ne retrouve plus cette fille.. Il y a des mois que je me sentais souvent un peu fragile et je me disais ben non, ben non!!! Et voilà, j'ai craqué.. J'ai 33 ans, une fille et un chum que j'adore, un travail que je devrais apprécier, je n'ai rien pour me sentir comme ça. Je crois que je suis une éternelle insatisfaite, je demande la perfection... Et toi, comment vas-tu depuis que tu as écris ton message? As-tu des trucs qui t'aident? Dis-moi comment tu vis ça et ensemble, on va remonter la pente tu vas voir!!!
À bientôt!
