J'suis atteint de misère affective
Dis le toi, je manque d'affection
C'est une misère maladive
Ma vie n'est qu'illusion
Fait une thérapie
Voit un psy
Prend du lexomil
Affronte ta phobie
Sors,
Ouvre toi à la vie
Laisse moi gol'ri
Combien d'remise en question
et d'essai vouer à l'échec
Tu tente toutes les solutions
Pourtant ta vie reste bidon
Enfin d' compte
tu t' rend compte
Qu' malgré ta motivation
Pour tes proches oci
Tu n'es qu'un bon à rien
Mais tous tes sentiments reste en toi
Tu n'en a même pas conscience
Jusqu'au beau jour
Ou le vent tourne
et la parole devient l'encre
On reconnait plus facilement
les défauts des autres familles
Mais on ne voit même pas la merde
qui règne dans notre famille
Pourtant c'est bien un vice
qui te ronge petit a petit
Tu te sens chaque jour plus triste
Et tu finis par "l'écrit"
La merde, c'est qu' bocou de gens
atteint d'phobie
manque d'affection
Il n'y a personne avec eux
dans leur soucis
Personn' n' fais attention
Etant un vice mal connu
et bien entendu incompris
Les parents font pas gaffe
et te traite comme un tout p'tit
Issu d'un milieu surprotégé
j'habite kan même près de tés-ci
Et pour autant, j'ne suis pas mieux traité
J'reste loin du monde et de la vie
Devrai-je faire comme certain
Qui endosse "l'africaine armure"
et s'amuse à jouer les durs
Alors qu'au fond ils sont pas mûr
'Pas envie. J'sui pas comme ça
j'sui éduqué, j've pa péta
Pour autant ces jeunes sont pas
si loin de nous
Crois moi
car souci est leur vie
Ca s'transforme en violence
C'est une évidence
Auraient-ils été les mêmes
S'ils avaient été écoutés,aimés
Endosseraient-il de suite
l'armure
Afin de jouer les durs
Pas si sûr
Lorsqu'on sait que l'amour change les choses
Le matin, tu te lève,
plus besoin de prendre ta dose
De lexomil,
Mais d'affection...
Juste pour ne plus t'sentir sous pression
Croquer la vie à pleines dents
Regarder la vie avec ambition
Combien de fois t'as on dit: JE T'AIME
Ecrit des poèmes
Pour sur pas bocou
Toute façon
T'as d'ja zappé le problème
Ta vie est fixé
sur d'autre soucis habituels
Faire c'que t'dise tes proches
De manière continuelle
Mais ne vois tu pas,
justement
Le probleme posé sous tes yeux?
Ecoute tu ton coeur
Ou certains gens heureux?
Ne voit tu donc pas
Qu'le manque d'amour est réel
Et qu' médicaments ou pas
Y te faudra de bien des JE T'AIME
Sens-tu le bonheur t'envahir
Rien qu'en entendant ce thème
Etre bouster, pour sûr ça bouste
Tout comme ce poème
Ayant un père
qui me met tout le temps
sous pression,
Je ne connais
pour l'instant pas
la joie de l'affection.
Je la repousse
comme si j'en ai honte,
Mais en fait
je la repousse
car on n's'interresse
jamais assez à moi
et ni aux souffrances de mon coeur
Rancoeur!
Crois-tu que jvais faire confiance
à une personne m'aimant sous l'apparence
Et qui balancera
Des lors, mes soucis dévoilés
Je n'ai pas parents qui m'aime
Ou dit moins aucune preuve
Je n'ai pas de meufs non plus
Y'a pas besoin d'preuve
j'ai 2 amis qui m'aime
mais c'est mon unique
tandem
Grande différence entre
Savoir et Faire
Besoin de preuve
Moi tant qu'on m'le rentre
pas dans la tête
J'm'entête
Je m'énerve
En bref di le toi
Tes parents te prouve t-il leur amour?
Car le savoir n'est pas suffisant,
Zappe-t-il ce sujet avec humour
Tant cela est génant?
Tes pots sont des amis
qui te prenne dans les bras
dans les moments difficiles?
Où sont-il des gars
qui calcule
que les bon moments
à qui tu sers de décor?
Est ce que t'as une mef
qui t'aime et qui te comprend?
Ou est ce que le puit est à sec
depuis longtemps
En bref, y'a til quelqu'un qui te soutienne
Pour toi, intervienne
et t'aime pour ce que tu es
Où est ce la misère affective
et que tu vis sous l'apparence.
T'aime t-il pour ce que tu parait
Ou ce qu'il voudrait qu'tu sois
Là tu serais mal
L'hypocrisie j'aime pas
As tu d'ja endossé l'africaine armure
Ou as tu encore de l'espoir
et qu' tu pense voir
le bout du trottoir
Comment m' faire croire qu' tu vis
alors qu'en fait tu survis
sans que personne connaisse
Pour autant
Tes soucis
Pose toi les bonnes questions.
Essaie de te remettre en question
Sous cette tristesse maladive
Se cache la misère affective.
Julien
