Bonjour,
Première visite sur ce site sympathique… La qualité des questions comme la qualités des réponses sont bien attrayantes (on trouve tout et n’importe quoi sur le net). La petite question qui me taraude et que j’aimerais vous soumettre est la suivante : quelle place accordez vous au romantisme, dans une vie conjugale comme dans la vie de tous les jours ?
Encore faut-il définir le romantisme… Le romantisme auquel je pense n’est pas le romantisme morbide, genre « mort à Venise » ou ce courant de pensée nihiliste et éthéré de Baudelaire. Ce n’est pas non plus une question de restaurant aux chandelles ou de bouquet de fleurs. Ce n’est pas non plus un éternel retour de princes charmants et de comptines diverses.
L’odeur de la pluie sur le tarmac, le goût du café, la moiteur des jours d’été, la texture de la peau, le bruit d’une ville la nuit,… La sensualité éveillée n’a rien d’un détail. Je considère que ma vie est construite de ma famille, de mes amis, des choses que je pense ou que je fais, mais je suis aussi construit de cet éveil. Nous avons 5 sens, ça laissera bien quelques traces, que diable !
Je ne suis pas « zen ». J’aime le silence comme j’aime les bruits déchirants des concerts trash. J’aime les parcs comme j’aime les stations essence désertes. J’aime la sobriété comme j’aime la défonce.
On parle d’Amour, de relations, de spiritualité, de sexualité, d’amitié, de complicité, d’audace… Très bien, mais quand parle-t-on de sensualité et de cette approche que j’appellerais « romantique » ? Je ne sais pas vous, mais c’est de cet éveil que j’ai tiré les plus grands émerveillements à ce jour, surtout en position allongée avec celle que j’aime.
Bien à vous,
Jec.
P.S Dans une soirée, une nana que je n’avais plus vu depuis des années m’a demandé ce qui comptait le plus pour moi. J’ai répondu sans hésiter « la saveur ». Martien ?
