Anti-dépresseurs, convulsions et autres

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Anti-dépresseurs, convulsions et autres

#0 Posté le par DCF__4923

Bonjour,

Mon prénom est Bruno, je suis âgé de 28 ans. Je suis un dépressif, phobique sociale diagnostiqué dépressif et anxieux généralisé. Ça fait 6 ans que je suis sous anti-dépresseurs et calmants.

J'ai deux sujets à aborder: premièrement les convulsions et les anti-dépresseurs et en deuxième temps, l'arrêt des anti-dépresseurs du type Paxil, Effexor, Celexa etc.

À l'âge de 23 ans, j'ai été victime d'une attaque de convulsions. À l'hpôital, les test de l'encéphalogrammes et de l'IRM ont été négatifs. À cette époque, je consommais de l'ativan et du rivotril. On m'a alors dis que les convulsions étaient probablement dû à la consommation de paxil. On m'a dit qu'il y avait un cas sur un million de consommateurs de ce produit qui pouvait présenter des convulsions. Ils ont appelé ça "le syndrome sérotoninergique".

Mon psychiatre a alors changer ma médication: Effexor 150 Xr et Rivotril. À son avis, avec la combinaison de ces deux médicaments, les chances de récidives de convulsions étaient nulles.

Deux ans plus tard, suite à un arrêt de Rivotril un peu rapide, j'ai re-convulsé. On a lors changé le Rivotril pour du Frisium, un médicament anti-convulsif et anxyiolitique à la fois.

Il y a six mois, j'ai refais des convulsions malgré le fait que je prenais un anti-convulsivant. On a tout simplement doublé la dose de Frisium à l'hôpital. Malgré l'avis des psychiatres disant que l'Effexor ne peut causer de convulsions, j'ai l'impression subtile que ce médicament pourrait être responsable de mes crises convulsives.

EST-CE QUE QUELQU'UN VIT OU À VÉCU UNE EXPÉRIENCE SE RAPPROCHANT DE LA MIENNE?


Je suis tellement devenu méfiant et paranoiaque face aux inhibiteurs de la sérotonine que j'entreprends aujourd'hui un arrêt progressif de la médication.

J'ai entendu plusieurs histoires sordides concernant l'arrêt d'anti-dépresseurs. Étant extrêmement hypocondriaque, les effets supposément horribles du sevrages me glace de peur. Malgré cela, je garde espoir de m'en sortir vivant.

Une seule chose m'inquiète vraiment: est-ce que la perception que l'on a des choses et de la vie sont différentes après un arrêt d'anti-dépresseur? Ça fait tellement longtemps que je suis drogué aux anti-dépresseurs et aux calmants, je ne me rapelle plus comment on se sent sans consommer de pillules.


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Réponse pour Gorgon

#1 Posté le par DCF__2997

Je n'ai jamais fait de convulsion, mais j'ai consommé du Paxil et de l'Ativan durant 1 an et 1/2. Peut-être es-tu effectivement LA personne sur un million qui fait des convulsions avec ces médicaments, mais je ne crois pas qu'il faille croire les médecins sur tout. On m'a dit que les symptômes de sevrage étaient inexistants et qui si j'en ressentais, c'était dans ma tête. Dans ma tête mon c... N'a-t-on jamais pensé que cela pourrait être lié à une mini-forme d'épilepsie (ce qui n'est pas grave en soi et se traite très bien). As-tu aussi pensé à entreprendre une thérapie cognitivo-comportementale, le type de thérapie qui performe le mieux, selon les statisques, pour les troubles anxieux et les phobies. Dans mon cas, et dans celui de plein degens que je connais, c'est ce qui nous a sauvés. (et les thérapeutes sont généralement moins enclins à nous gaver de médicaments au moindre petit bobo...). Si tu habites Montréal, je pourrais t'en référer un excellent.

Pour ce qui est du syndrôme de sevrage, je pourrais te raconter mon histoire d'horreur personnelle, mais à quoi bon ? Je connais des gens qui n'en n'ont connu aucun. Aussi, le Paxil semble particulièrement provoquer un tel syndrôme (il y a d'ailleurs des recours collectif concernant les symptômes de sevrage associés à l'arrêt de ce médicament aux US, au Canada et en Angleterre). Sois positif et dis-toi que tu feras parti des gens qui ne connaissent pas de syndrôme de sevrage. Et si c'était le cas, on s'en sort toujours : j'en suis la preuve vivante.

Oui, la perception des choses et de la vie est différente après l'arrêt des anti-dépresseurs. Et c'est m-e-r-v-e-i-l-l-e-u-x. On dégèle. Physiquement et émotivement. On redécouvre la beauté toute simple de petites choses de la vie. Et on réalise que la terre n'a pas cessé de tourner pendant que nous étions malade, que la vie existe en dehors de notre nombril.

Je suis convaincue que tu as la force et le courage pour t'en sortir.

Manue