Bonjour céline,
Je réfléchis beaucoup en ce moment.Depuis la dernière crise (samedi, parce que je n'avais encore rien prévu,ni organisé pour la journée de congé de lundi qu'il a voulu prendre en même temps que moi : lui l'aurait fait), il est redevenu calme, gentil. La journée de lundi s'est passé calmement mais sa présence continuelle m'a pesé car j'aurais vraiment eu envie d'être seule sans lui.Mais je me sens piégé par sa gentillesse. Je ne lui demande rien et finalement je me sens de plus en plus dépossédée de tout ce qui concerne la maison, l'occupation des temps libres.Je ne me sens plus bien avec lui mais je n'arrive pas à dire "stop" "c'est fini".Parce qu'en fait j'ai peur. J'ai peur de sa réaction. Il peut être si prévenant, si attentionné et si méchant, si agressif.J'attends de cette thérapie de couple de pouvoir peut être dire ce que j'ai envie de lui dire en présence d'une autre personne. Je n'ai pas le moral en ce moment.Je n'ai envie de rien et cette proximité qu'il m'impose, que je n'arrive pas à refuser, me pèse de plus en plus.Pourquoi subit-on cette violence, plutôt moral dans mon cas ? parce que entre les mauvais moments, il y a la vie qui continue normalement, parce qu'il faut penser aux enfants, à la famille qui ne comprendra pas pourquoi on se sépare alors qu'on donne l'image du couple idéal. Comment dire aux gens que soudain tout change, on en a marre, que l'on n'est plus heureux avec lui alors qu'on a tout pour être heureux (il fait tout pour moi en devançant même des demandes ou des facilités que je ne réclame pas).Je ne décide plus, il décide pour moi au nom de l'amour.Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire.Pour lui, personne ne devrait changer d'avis, sinon c'est faire preuve d'instabilité.Le vide est là, inexplicable.Sauf pour moi.