De la difficulté de se reconnaître PMD

J'ai 45 ans
Différentes situations de stress professionnelle m'ont conduit à des états dépressifs majeurs, depuis l'âge de 25 ans

Diagnostiqué PMD il y a 5 ans, j'ai suivi un traitement avec Théralite puis Dépakote, accompagné d'une psychothérapie.

Ce double traitement a produit de bons effets,et je me sentais depuis 1 an comme "blindé", sécurisé, et que les choses pouvaient repartir sous un jour nouveau, tant d'un point de vue personnel, que d'un point de vue professionel en me mettant à mon compte.
De plus, j'avais la chance d'avoir un cadre familial très compréhensif et stable ( marié depuis 20 ans avec 3 enfants)

En mission depuis septembre dernier, j'ai replongé brutalement et patatras... de nouveau la crise avec dépression, prise de médicaments (Effexor + Xanax + double de dose de Dépakote).

Je réalise seulement maintenant que je n'avais pas fait de suivi médical depuis 1 an, et que en réalité, voilà des mois, voire des années, QUE JE NE M'AVOUAIS PAS ETRE MALADE
Je trouve que c'est l'une des grandes difficultés de cette maladie, (comme d'autres certainement)

Aujourd'hui, alors que je dois envisager de rebondir une nième fois, je suis tétanisé car je ne veux surtout pas tomber dans 2 excès:
> me complaire dans l'état d'un malade tourné sur lui toute la journée
> retrouvrer dans des situations professionnelles qui me fragilisent

C'est dur, mais on les aura !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonsoir, aviez-vous cessé votre traitement ? si à très long terme. si non, c'est désespérant car c ela signifie que m^^eme sous traitement on est pas à l'abri d'une rechute. J'ai toujours l'impression d'être en surcis.oui, cela nnous indique que le théralite se pren

Victor tu fais partie des gens qui ont voulu passer outre leur maladie, n'ont pas voulu en faire fie et malheureusement, elle nous poursuit, avec des mieux quelques fois, tellement fragiles pourtant, mais qu'est ce qu'on les apprécie ces moments où l'on est un petit peu mieux, pour agir, prendre des initiatives, booster soi-même et MEME LES AUTRES. Et puis comme tu le dis, un jour, une période, patatrac, tout rebascule... Toi qui menais, te retrouves à être mené et c'est l'enfer car avec l'expérience on se rend bien compte que quelque chose flanche chez nous à un moment donné!!! MAIS POURQUOI!! ON A BEAU ETRE BLINDE MAIS EN FAIT NOUS NE LE SERONS JAMAIS CAR JE PENSE QUE NOUS SOMMES TROP SENSIBLES ET QUE NOUS N'ARRIVONS PAS A ACCEPTER LA VIE TELLE QU'ELLE EST DEVENUE... je m'arrête là et lasse, maintenant, car je voudrais simplement te dire, je comprends, tu n'es pas seul, mais je n'arrive jamais à laisser parler ma rancoeur et ma morosité car je n'aime pas et je voudrais te remonter le moral alors que moi-même je connais les mêmes difficultés que toi... même sans jamais n'avoir été diagnostiquée par un professionnel mais par ma curiosité personelle je sais de quoi je souffre même si je ne peux l'accepter. Courage tu continueras dans la voie que tu as choisie et tu ne peux qu'être meilleur, humainement, que les autres, car cette sale maladie à au moins un avantage c'est qu'elle te donne tout le temps pour penser et réfléchir, amitiés

BRAVO VICTOR, TU AS DEJA FAIT UN GRAND PAS VERS LA GUERISON : LA CONSCIENCE D'ETRE "MALADE" !
PROCHAINE ETAPE, RETOURNER A L'EPOQUE DE TES 25 ANS ET DECOUVRIR LES RAISONS DE TON MAL-ETRE. LES SITUATIONS DE STRESS PROFESSIONNEL N'EN SONT QUE LES RESULTANTES.
LA VOLONTE DE GUERIR DOIT TE PERMETTRE D'ACCEPTER DE PASSER DU TEMPS RIEN QUE POUR TOI...
POUR CELA IL FAUT T'ORGANISER POUR AVOIR DU TEMPS POUR UNE EVENTUELLE THERAPIE, ALORS FONCE !