Mon mari est psy!

Bonjour,
J'ai 36 ans, je suis mariée depuis plus de 6 ans et j'ai une petite fille de 5 ans. Je suis dépressive depuis 2 ans, je prends effexor 200mg et je viens de commencer ma troisième thérapie. Je suis seule face à ma dépression car personne de ma famille (qui est loin de moi) n'est au courant.La seule personne qui est au courant ne peut pas m'aider! et c'est mon mari, en effet mon mari est psychologue clinicien, il a aidé beaucoup de personnes à s'en sortir. Je suis consciente que dans mon cas il ne peut pas intervenir en tant que spécialiste, je ne lui ai jamais demandé de le faire.
Le problème est qu'il a longtemps refusé d'admettre que je suis dépressivece qui a rendu les choses beaucoup plus dures pour moi et même quand il a été confronté à la réalité, il ne cesse de fuir, il ne veut peut-être pas appliquer ses théories psychothérapiques mais cela l'empêche de me soutenir en étant simplement mon époux.
Dans mes moments de détresse, je reste au lit pour ne pas parler, ne pas penser,... ne pas affronter la vie que je ne peux vivre. Le lit est mon seul refuge mais mon mari ne supporte pas de me voir au lit pendant la journée, il me reproche de ne pas m'occuper de lui et de notre fille, il me demande pourquoi je suis comme ça comme si moi je le savais et il m'oblige à quitter mon refuge. Je ne peux pas décrire l'état dans lequel je suis dans des moments pareils. Pour lui je suis tout simplement coupable car j'ai tout pour être heureuse et je ne le suis pas.
J'ai pensé m'éloigner pour ne pas lui faire subir tout ça mais je ne peux pas abondonner ma fille qui se contente actuellement de ma présence et de mes calins et puis je dépends financièrement de mon mari. Je ne sais pas quoi faire!
Pouvez-vous me conseiller?
Merci de m'avoir lue.

Diane, aimez-vous Diane?
Je fais du mieux que je peux.

Si oui, que vous donne cet amour?
L'amour apporte la tendresse, le courage, la compassion.

Apprendre à savoir qui on est, réaliser qu'on s'est illusionné sur soi-meme, Et bien...quelqu'un qui a conscience de ça est déjà "chanceux" . Combien de gens vivent dans l'incoscience la plus grande ? Ce qui est passé n'est plus. Le futur est incertain. Et maintenant, à cet instant précis, j'ai du plaisir à communiquer avec vous. Alors , merci d'etre là, exactement telle que vous etes.

Au plaisir de vous lire, Diane

Bonjour Diane,

Comment pourrai-je m'aimer alors que je me suis faite du mal toute ma vie sans m'en rendre compte?

Comment pourrai-je me pardonner d'avoir perdu 35 ans de ma vie à être une autre?

Comment pourrai-je avoir de la tendresse pou moi-même alors que je ne sais plus qui ou ce que je suis?

Diane, aimez-vous Diane? Si oui, que vous donne cet amour?

houria

Bonjour Galium,

Effectivement, se faire du bien ou tout simplement réapprendre à vivre prend du temps. Je suis consciente que je dois être patiente pour avancer lentement mais sûrement.

Je ne pense pas que je pourrai mettre mon mari de côté et penser uniquement à moi-même, nous vivons ensemble et nous avons une petite fille qui n'y est pour rien dans tout ça.

J'aimerai pouvoir me faire du bien mais sans faire du mal à personne! ce qui me fait énormément souffrir.

Houria.

Bonjour Nirvana,

Merci, ta compréhension me suffit.

Houria

Bonjour Hourria

"j'espère que j'aurai le courage de franchir la porte..." Vous en aurez le courage au fur et à mesure que vous ressentirez de la tendresse envers vous-meme.

Que dit votre mari concernant le partage des taches et le besoin que vous avez de vous offrir plus de "plaisir" ensemble ( en couple ou en famille, ou les deux ? )

Il semblerait que vous avez de petites choses à éclaircir avec votre mari. Pourquoi ne pas consuletr un psy en couple seulement pour quelques rencontres. Ça pourrait etre "amusant", ouvrir encore de nouvelles portes autant pour lui que pour vous. Affirmez vos besoins, gentiment mais fermement!

Bon..je sens que je suis en train de semer la zizannie...je m'arrete... Clin d'oeil, Diane

Bonjour Diane,

Je vous remercie de me répondre.

Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression de vous connaitre, votre manière d'analyser les "choses" ne m'est pas étrangère! Je vous fais confiance, surtout quand vous affirmer que je m'en sortirai, parce que je ne me donnerai pas un autre choix.

Vous ne vous contenter pas de m'indiquer les bonnes portes où il faut frapper mais vous n'hésiter pas à en ouvrir quelques unes. En ce moment dans l'obscurité, j'en vois une et derrière elle j'apperçoie beaucoup de lumière. Je ne sais pas ce qui se cache là bas mais j'ai l'intention de le découvrir, seulement je ne peux pas sauter dans le vide, je dois donc chercher une échelle pour descendre et là j'éspère que j'aurai le courage de franchir la porte...
C'est comme ça que j'ai ressenti les choses après avoir lu votre dernier message.

Concernant ce que j'ai écrit dans "je cherche ma voie", je pense que je devrai éclaircir certains points, notemment:

- "j'aimerais que mon mari cesse de courrir", pour être plus claire: mon mari se trouve toujours une occupation en dehors de son travail, il lui arrive même de vouloir faire deux taches en un temps qui suffirait à peine à l'une d'elles. Il donne l'impression que quelque chose lui court après. Tout ceci le stresse énormément et moi aussi.

Il ne court pas pour faire les courses ou les repas ou la lessive parce qu'il estime que c'est mon devoir de faire tout ça. Il y a deux ans, je trouvais cela normal alors que notre fille était plus petite et je travaillais aussi, seulement maintenant je ne comprends pas pourquoi je serais "obligée" d'assumer toute seule les taches ménagères alors que je ne travaille pas.
C'est une révolution radicale qui s'opère en moi, c'est dur à gérer et parfois impossible.

- "j'aimerais que mon mari me dise que mon bien-être passe avant tout", "avant tout" ici ne signifie pas son bien-être ou celui de quelqu'un d'autre. J'ai toujours fait passer le bien-être d'autrui avant le mien ce qui est en partie la cause de mon état actuel; j'ai changé mais je n'ai aucune envie de faire passer mon bien-être avant celui de mon mari.
Je souhaiterai tout simplement que nous passions un peu de temps ensemble en ne pensant qu'à notre petite famille et à rien d'autre ce qui nous ferait tous bien et c'est là mon bien être.

- Mon mari ne veut pas consulter parce qu'il estime que la situation n'est pas aussi grave; mais notre "vie" est un enfer et puis que deviens notre fille dans tout ça? Je me suis bien occupée d'elle les quatres premières années de sa vie, pendant ce temps mon mari s'occupait de sa thèse de Doctorat qu'il vient de soutenir avec un très grand succés,j'ai tout fait pour améliorer sa relation avec notre fille et marche mieux entre eux. Maintenant, je n'arrive plus à m'occuper d'elle aussi bien qu'avant, j'aurai donc aimé que mon mari partage avec moi cette grande responsabilité.

- J'en veux à mon mari pour beaucoup de choses, par exemple quand il m'affirme qu'il n'accepte pas que mon état actuel affecte son image vis-à-vis de sa famille, je m'explique, je devrais faire un effort pour participer à la vie de la grande famille pour confirmer qu'il a fait le bon choix en m'épousant.

Quant à être l'amie de moi-même, ça prendra du temps parce qu'il faudra d'abord que je sache ce que je suis réellement et pourquoi suis-je dans cet état?

A bientôt, Houria

Je crois que lorsque nous portons attention à nos reves nous guérisons plus vite car notre inconscient travaille pour nous et cherche à intégrer toutes ces blessures d'enfant que nous portons tous. Voilà pourquoi je considère de première importance de se laisser dormir et d'utiliser les reves pour apprendre à mieux se connaitre. Évidemment, avec l'aide d'un psychanalyste, ça va beaucoup plus rapidement et nous risquons moins de faire fausse route quant à leur interprétation.

Les reves les plus réparateurs sont par ailleurs les cauchemars semblerait-il !

Au plaisir de te lire, Diane

Bonjour Diane,

Tres joli ton texte,accepter le sommeil et ses reves !

A toi Martin.

Bonjour Houria,

Mon adolescence a ete marquée par le fait que je restais au lit longtemps!

Mon pere etait prof ,j'ai subit de nombreux sevices de sa part durant mon enfance ,adolescence , il y a quelques années encore me trouvant dans une situation precaire et m'adressant a lui ,pour obtenir de l'aide ,celui ci fut a nouveau tres brutal dans sa reaction!

Souvent apres a ces echanges ,j'étais dans le brouillard ,ne savais plus m'exprimer !Je partais des heures hors de chez moi,allais partout et nul part !M'interressais a tout et a rien !Parlais mais n'étais présent!Regardais les choses ,mais ne les voyais pas!

Dans le monde fréquenté ,je ne devais trouver de soutien!A l'école l'ensegnant ami de mon pere ,devait également me taper!
Professionellement ,je me sentais toujours mal a l'aise ,j'avais toujours peur du renvoi!

Dormir ,pour oublier tout cela !était mon principal souhait.

Oui,le soir ,je sortais,ma vie commencait apres celle des autres,j' etais tres triste et désemparé face a cette situation.Ma réaction était celle de critiquer les gens,leur travail et savoir.

Aujourd'hui ,je m'interroge sur les sentiments qui m'ont poussés a cet état d'esprit ,qui ont été mien et qui le sont encore devant la difficulté.

De cette réflexion j'avance la culpabilité !
A tort ,j'ai intégré l'idée que je ne pouvais exister ,mon pere ayant voulu une fille a ma place.
La mésentente de mes parents était de ma faute .La violence a mon encontre ,je la méritais,j'étais le mauvais et bien convaincu de l'etre.

Aujourd'hui,je m'apercois ,que des pers peuvent etre attentives a ma souffrance ,que si mon pere n'a jamais ete ouvert au dialogue ,je découvre des hommes et des femmes qui le sont.

Le passé n'est plus,je cherche actuellement non la vengeance ,mais une "revanche"face a ces événements!J'accepte mieux ma sensibilité ,mon coté créatif et me défends des lors que l'on tenterait de leur porter atteinte !

a toi,Martin.

D'abord merci Azerty pour ton beau témoignage! C'est très généreux de ta part.

Tu dis : "Tu commences par ce combat "contre" toi-meme.." Ça ne serait pas un combat "pour" toi-meme ? Est-ce vraiment un combat ? Ça ne serait pas plutot une très belle aventure d'amour avec toi-meme ? Un merveilleux voyage au coeur de soi : où tu fermes les yeux et tu apprends à accueillir ta peur, ta tristesse, ton angoisse, ta colère, tes joies, tes réussites, tout ce qui fait ta personnalité...Alors là, tu te lèves et tu bouges. Tu acceptes ton sommeil et tes reves...Tu fais tous ces petits pas, un à un parce que tu peux enfin parler et etre entendu par quelqu'un qui t'écoute vraiment et qui t'apprend à le faire avec toi-meme.

C'était mon petit grain de sel...

Salut Houria et les autres,

Je souffre de dépression depuis ma petit enfance, mais c'est devenu vraiment serieux en fin d'adolescence (vers les 17 ans) ou j'ai commencer a tout lacher autour de moi, adoptez une philosophie anarcho-tordu etc etc... finalement apres bien des déboire je me suis décider a grandir, mais je ne m'en sentait pas la force, alors j'ai decider de rester au lit tout comme tu le décrit.....
rester au lit encore et encore, je me disais que j'attendait que le moment vienne pour une reel remise en cause, attendre d'avoir la force d'affronter reelement mes probleme pour pouvoir m'en sortir... mais plus ca allait, moins je m'en sentait.

Bon je vais pas raconter toute ma vie, je m'en suis sorti aujourd'hui et je dois bien dire que c'etait totalement inespéré pendant ces longues annee de dépression ou "j'allais vers la mort".

Ce qu'il faut comprendre c 'est que lorsque l'on a un probleme, ou bien on l'affronte, c 'est dur mais au final ce sera le mieux pour nous pour qu'on se sente bien, ou bien on le laisse trainer et finalement il s'empire, c 'est systematique.
Une fois qu'il s'est empirer, le meme dilemne s'offre a nous, et plus on attend plus dur ce sera.

Donc il faut faire un choix definitif entre la vie et la mort. Ou bien tu choisis la mort, et tu te tue tout de suite, tu cherches meme pas a nous dire combien tu souffre et tout, tchao bella, ou bien tu choisis la vie et tu commence par ce combat contre toi-meme, dont tu sortiras d'ailleurs plus fort qu'avant.

Je dois avouer que sans mon psy je m'en serai jamais sorti, meme si c est moi qui ai du faire les efforts.

Je vous souhaite a tous bien du courage et j'ai beaucoup de compassion pour avoir vraiment connu le fond du gouffre, mais vraiment la vie peut etre belle pour peu qu'on prenne le partie de la rendre belle et vivable, autrement ca ne fait aucun doute qu'elle peut egalement etre un enfer.

Courage a tous, et faite le bon choix !

Bonjour Houria,

Vous dites :

"J'aimerais qu'il me dise qu'il ressent ma souffrance..." Je crois qu'il ne peut pas la"eressentir", seulement l'accueillir et il ne peut pas l'accueillir à "votre place". Je m'explique : vous etes la personne qui doit accueillir cette souffrance. C'est à vous de devenir votre amie, de ressentir cette compassion envers vous-meme.

Votre mari a ses propres souffrances, ses propres besoins, désirs, frustrations et il doit prendre soin de lui avant de prendre soin de vous. Lui aussi a besoin tout autant que vous d'etre accueilli. Vous n'etes pas une patiente mais son épouse et la mère de votre petite fille.

"J'aimerai qu'il s'arrête un peu de courrir..." Pourquoi court-il ainsi ? Doit-il faire les courses, les repas, la lessive en plus de son travail ? Demande-lui pourquoi cette course ou alors observer ce qui se passe pour lui.

"Qu'il laisse son coeur écouter ce que le mien a à lui dire.." Il serait bon que vous laissiez votre coeur s'exprimer justement. Faites-le par écrit si vous le pouvez et ensuite vous pourrez lui faire lire ce qui vous semble prioritaire.

"J'aimerais en ces moments difficiles, sentir que mon bien-être passe avant tout..." Il serait malsain que votre bien-etre passe avant le sien. Pour pouvoir vous aimer vraiment, il doit, comme nous tous, apprendre à s'aimer et se préoccuper de son bien-etre. C'est alors qu'il pourra avoir des réactions plus saines à votre égard.

"Ces regards parfois accusateur parfois indifférent...." cachent sa souffrance à lui. Vous n'etes pas seule sur votre bateau...

La nuit : Il est très important de dormir car vous revez lorsque vous dormez et les reves vous aideront à guérir. Si vous le pouvez, notez vos reves et poursuivez une thérapie avec quelqu'un qui sait travailler avec ce genre de matériel : une thérapie analytique serait peut-etre une bonne idée ?

Vous dites aussi que vous lui en voulez énormément à votre mari. De quoi ? de ne pas vouloir consulter ? Cela ne se commande pas. Devenez ce que vous etes et laissez-le etre ce qu'il est.

Vous aviez peur que votre mari soit déçue de vous. Mais, il peut etre déçu de ce qu'il vit sans pour autant cesser de vous aimer.

Vous avez besoin de compréhension et de tendresse ? Votre mari aussi...

Vous dites : "Rien ne me fait plaisir et rien n'a de l'importance pour moi." Mais pourtant vous attendiez "impatiemment" ma réponse. Vous etes très vivante dans vos écrits, vous exprimez très bien vos besoins, votre désarroi... Ne faites pas ce que vous etes "obligée" de faire mais faites ce qui vous fait "plaisir" Et de toute évidence rester couchée ne semble pas vous apportez beaucoup de plaisir...Alors ?.....

Il y a communication avec vous. Et continuez, ça va bien...Vous vous en sortirez...

J'attends avec "impatience" votre réponse, Diane

simplement te dire que je comprends ta souffrance et que ce n'est pas parce que ton mari est psychologue qu'il comprendra foréément. Ce que l'on apprend lorsque l'on fait des études n'a rien de comparable au ressenti réél des patients que l'on va devoir aidé. Peut-être que pour lui tout est théorie et s'il pensait au fond de lui même pouvoir aider les gens en difficultés moralement, il ne peut peut-être pas supporter que ces difficultés morales peuvent êtres vécues par une personne très très proche de lui... Quelle remise en question pour lui et ce qu'il a apppris ce doit être. Je ne peux que te dire que je comprends ta souffrance. Amitiés

Bonjour Martin,

J'avoue que rester au lit ne résoud pas mes problèmes, mais au moins je ne sens pas le temps "perdu" passer mais quand je me décide enfin à me lever, j'ai des remords ou je suis encore plus déprimée parce que je ne vais pas mieux.

Le soir, je fuis mon lit. Je ne veux pas me coucher pour deux raisons:
- La première est que le soir est généralement le moment de la journée où l'activité des humains est la plus basse donc si je reste assise à ne rien faire personne ne me le reprochera surtout moi même.
- La seconde est que plus je dors tôt plus le lendemain vient vite et ce sera une nouvelle journée semblableau précédente, c'est comme si ma vie est une même journée triste et ennuyeuse qui se répète, j'essaie donc bêtement de la reculer autant que je peux.

Il m'arrive parfois de prendre la décision de ne pas dormir le soir de peur de ne pas pouvoir quitter mon lit le lendemain, seulement dès que le jour commence à se lever, la peur de devoir occuper cette longue journée qui est devant moi m'envahit, et je cours au lit sans réfléchir et là je me sens en sécurité!

Qu'en est-il pour vous Martin? Houria.

Bonjour Diane,
Vous avez mis le doigt sur des points importants. Je reconnais que mon mari est un être humain et sachant cela, j'ai longtemps caché mon malaise, je craignais sa réaction ainsi que sa déception.

Je connais mon mari depuis plus de dix années, c'est un homme qui veut la perfection en tout (comme moi autrefois!) il est très ambitieux et n'accepte pas l'échec, il peut paniquer devant de petits problèmes, alors je comprends qu'il soit désorienté devant mon problème, et quel problème! seulement il refuse de consulter et de se faire aider. C'est pour cela que j'ai pensé m'éloigner et non me séparer de lui; je lui enveux énormément mais une séparation même provisoire nous fera tous beaucoup de mal.

Je ne vois pas d'autres solutions, et je n'attends pas de mon mari plus que de la compréhension et de la tendresse.
J'aimerais qu'il me dise qu'il ressent ma souffrance, j'aimerai qu'il s'arrête un peu de courrir et laisse son coeur écoutter ce que le mien a à lui dire, j'aimerai en ces moments difficiles, sentir que mon bien-être passe avant tout, et j'aimerai surtout ne plus voir ce regards parfois accusateur parfois indifférent.

En ce moment, je ne sais pas ce que je suis vraiment. Rien ne me fait plaisir et rien n'a de l'importance pour moi.
Faire un plan pour surmonter mon état veut dire prendre des décisions et les appliquer or c'est là qu'est mon problème: Je refuse de faire ce que je suis obligée de faire, que l'obligation vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. Pour l'instant, je ne peux (ou je ne veux!) rien négocier avec moi-même parcequ'il n'y a aucune communication conciente (inconciente, je ne sais pas).

J'attends impatiemment de vous lire, Houria

un psy reste un homme, il a apris des theorie comme tu dis.
comme moi je suis patissier je fait de tres beau gateau et pourtemp je ne le suis pas de coeur.

peut etre a til peur de ce qu il connais.

une oiseau dans une cage d oré seras bien triste et heureux d etre libre vers ça nature profond, volé.

tu devrais mettre ton mari de cote et penssé a toi meme.
il est long de ce faire du bien et peut etre aussi qu il faut tout une vie.
ciao
et joyeu noel

Votre mari, tout psy soit-il, est un etre humain et il a de la difficulté à composer avec son vécu et à bien vous soutenir. Il a besoin d'aide et il aurait intéret à consulter pour savoir comment réagir pour son bien-etre "d'abord" et ensuite pour le votre et celui de votre petite fille.

Au delà des médicaments, au-delà de cette thérapie, est-il concevable pour vous de vous faire un petit plan de match pour faire en sorte que vous puissiez arriver à surmonter cet état et que pendant ce processus de reprise en main de votre "moi", ce soit relativement viable pour vous et ceux que vous aimez? Avez-vous des idées à ce sujet, en dehors de la séparation? Est-il envisageable pour vous de "négocier" avec vous-meme pour arriver à mieux tenir le gouvernail ?

Quelles solutions entrevoyez-vous ? Comment aimeriez-vous que votre mari réagisse de son coté? Quelle attitude pourrait-il adopter qui vous aiderait davantage?

Au plaisir de vous lire, Diane

Bonjour houria,

Moi je me rappelle dans mon enfance ,je subissais un pere violent ,des profs brutaux ,et finalement restait dans mon lit longtemps ...

Aujourd'hui encore devant des difficultés il m'arrive de vouloir resté au lit .

Une fuite ,un traumatisme,prendre du repos ,il y a de cela!

L'eveil m'est difficile ,mais lequel?

Celui de la vie peut etre!

A toi,martin