anorexie,boulimie,alcoolisme,dépendance...dépression

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anorexie,boulimie,alcoolisme,dépendance...dépression

#0 Posté le par DCF__1539
ou bien dépression...anorexie, boulimie, alcoolisme, dépendance médicamenteuse... tout ceci pour ne pas se suicider car tous ces comportements extrémistes n'ont qu'un seul but : arriver à survivre au lieu de se suicider. Je passe par toutes ces phases complètement délirantes en ayant toujours le même but tout de même : que personne ne sache rien car j'ai honte de ma dépression que je n'avouerai jamais sauf auprès d'un psy ou d'un médecin. Mes alternatives sont celles que j'ai citées précédemment. Autrefois c'était plutôt faire la fête avec des gens que je ne choisissais pas forcément mais maintenant tout ceci me saoule et je n'apprécie plus du tout la compagnie des autres; les meilleurs sont partis et moi je n'ai pas eu le courage ou la force ou même la capacité intellectuelle ou spirituelle de le faire... mais maintenant je me retrouve complètement seule avec moi même, alors que j'ai tout de même un job, une famille avec des enfants, mais je suis complètement déconnectée du monde dans lequel je vis. La seule façon de tenir ce sont mes médicaments et mon alcool habituel (sans n'être jamais saoul et je ne bois pas non plus quand je travaille mais après...). Je ne parle à personne car je ne peux parler que lorsque j'ai quelque chose à dire sinon je n'en éprouve aucun besoin et au contraire, je ne supporte pas de paraître sympathique par les quelques paroles que je pourrais lancer comme ça, n'importe quand, n'importe comment, à qui voudra bien m'entendre. Les quelques personnes qui me correspondaient un petit peu sont parties bien loin de l'entreprise dans laquelle je travaille... Ailleurs, il n'est pas facile de rencontrer les gens avec qui l'on pourrait avoir de bonnes affinités lorsque justement on est en marge un peu de la société et où l'on ne peut pas faire comme tous les autres qui parlent, plaisantent, rient à tort et à travers. Je sais que des personnes dans ce forum peuvent me ressembler mais ce que j'aimerais savoir c'est la chose suivante : y-a-t-il des gens qui sont complètement dépressifs mais qui continuent à bosser , à assurer leur vie quotidienne, de famille, etc, sans que personne ne connaisse leur état (bien que certains puissent s'en douter s'ils ont un minimum de connaissances médicales) et qui sont pourtant complètement solitaires dans tous les domaines de leur vie. Depp, je pense à toi car je sais ce dont tu souffres mais je n'ai jamais su si tu travaillais. Bises à tous

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personne ne se reconnait ou personne n'a connu le même genre de

#1 Posté le par DCF__1539
actuellement mais plus précisément à ce moment présent, je me pose la question suivante : si quelqu'un, proche par la distance et aussi par la psychologie, peut m'aider à survivre par le plaisir sexuel éventuellement qu'il pourra m'apporter, dois-je tenter l'expérience et peut-être pour un moment donné reprendre un peu de goût à la vie , sachant très bien qu'avec le temps tout recommence de façon perpétuelle, les déceptions reviennent après le plaisir. Mais voici, j'ai tenté de me suicider le 30/12 au soir en me pendant mais bon, je voudrais simplement dire que je me suis retrouvée pareterre avec des bleus un peu partout et un coup je ne vous raconte pas... j'en ris encore maintenant...Personne évidemment n'a rien su et pour moi c'est le principal. J'ai pu parler un peu avec quelqu'un lors du réveillon du 31 et en discutant (une fois de plus mais vraiment très très rarement à savoir une fois par an)je n'avais qu'une envie c'était de me laisser aller dans ses bras et enfin pouvoir me laisser aller complètement à ce moment là, complètement aussi bien physiquement que moralement. Mais en fait, j'ai préféré fuire et rentrer chez moi car j'ai eu peur de commettre une erreur. Et maintenant je sais qu'il va chercher à me revoir mais je ne sais plus quoi faire. J'avais choisi la voie de l'abstinence de tout plaisir car après chaque plaisir l'horreur du réel revient et c'est une tour infernale sans fin. Dois je reprendre un peu de goût à la vie avec une expérience qui, somme toute, je ne sais pas où elle me mènera, mais si pour un petit temps, elle pouvait me redonner l'envie de plaire, d'être belle, souriante, m'éviter d'autres envies de suicide... mais bon en fait je me sens un peu conne car je sais bien que c'est une affaire personnelle et que je dois faire en fonction de ce que je sens mais je sens le besoin, actuellement, pressant de refaire enfin l'amour... un mari certes, mais abstinent depuis trois ans du fait de l'alcool et du tabac. Vos témoignages S.V.P. Merci et bonne année à vous. Mais tout de même je voudrais rajouter car c'est TRES IMPORTANT, je ne suis pas dépressive à cause de celà, rassurez-vous, je ne suis heureusement pas limitée à ce plaisir mais il est vrai que, au moment présent, j'ai envie de retomber dans ce plaisir charnel mais certes éphémère.