j'ai la flemme de la vie

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j'ai la flemme de la vie

#0 Posté le par DCF__7039
bonjour a tous et merci de me lire...
je suis tombée l'année derniere ds la dépression et depuis je n'ai plus gout a la vie, pas réellement d'ambitions car le monde me parait denaturé, je me pose des millions de questions sur cet actuel monde, la reponse demeure la mm: il n'a aucun sens.c'est difficile a expliker sur c quelques lignes mais j'ai le mal de vivre, je vis en utopie, je voudrais dormir... si qqn peut m'aider en me faisant partager son experience personnelle ss ke j'abuse de sont tps merci a l'avance mille fois...

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notre monde ;-)

#4 Posté le par DCF__4773
on se pose tous la question du sens de la vie, et en regardant autour de soi on percoit le monde qui nous entoure comme moche , pourri et rempli de singes ...je sais pas si j ai raison , peut etre est ce mon seul point de vue mais le monde est réellement comme nous le voyons a savoir pourri, moche , les gens sont tres cons (bon faut pas faire de generalité non plus) mais on a tendance a se déshumaniser ...et bien le seul probleme majeur qui nous rend depressif , ce n'est pas de changer ca , car nous ne pouvons pas le changer ! mais c'est de l'accepter tel qu'il est , car nous n'avons pas le choix ! le maitre mot est "TOLERANCE" , c'est tres bien d'en avoir pris conscience deja , car bcp se complaise dans l'ignorance ...le monde est pourrit et bien il faut faire avec ..héhé en cherchant un peu on se rend compte qu'il y a de nombreux bons cotés et des gens qui sont vraiment intéressants...le ying et le yang , il n'y a pas de bon sans mauvais et vice-versa , tout se complete ..mais il ne faut pas voir que le mauvais car il a aussi toujours du bon , et c'est un gros travail de changer sa vision des choses ..mais c faisable , rien n'est impossible il suffit de le vouloir.

Je comprends...

#3 Posté le par DCF__7147
Quand on est comme on est, tout est laid, le monde est laid, les choses n'ont aucun sens, l'agitation des gens, leurs motivations nous paraissent lointaines et vaines et puis tout fait mal. Le froid de l'hiver, le contact des matériaux. Tout parait dur et violent et pénible. On a plus envie de rien, la vie ne présente que des inconvénients et ça parait incroyable d'imaginer que des gens "sortent" de leur lit par plaisir, sortent dehors par plaisir, font des choses sans y penser, moi aussi je dors. En fait, dès que je me réveil je prends un somnifère. Je fais ça chaque année quand la depression me reprends à la gorge . Je sais que tot ou tard, il faudra sortir de ce lit, mais tant que j'en ai pas la force, je continue à dormir...et puis tout à coup, plus tard, un matin, après avoir dormi longtemps, tu t'apperçevra qu'une petite etincelle est revenue et que tu as envie d'aller respirer l'air frais juste pour le plaisir, de t'étirer, de marcher ou de prendre une douche et de trouver ça agréable pour la première fois depuis longtemps...Enfin chez moi c'est comme ça que ça marche, j'espère que l'etincelle te reviendras. Je l'espère sincèrement.
Courage

Je te comprend moi aussi!

#2 Posté le par DCF__1831

À moi aussi le monde parait dénaturé! Je me sens petit dans ce monde, perdu, coupable de ne rien faire pour que ça change. Notre époque bassement matérialiste est sinistre, et ça, tous les anti-dépresseurs du monde n'y changeront rien! On traite la dépression comme une maladie, mais si c'était une réaction normale à des conditions invivables? Du coup, ce sont les gens qui se contentent des conditions de vie actuelle qui me semblent anormaux et bien inconscients...

Nous vivons dans l'aisance matérielle, mais quelle misère morale est la nôtre! Je vois des gens autour de moi courrir pour accumuler les biens, les plaisirs, et je ne peux trouver de sens à tout cela ni me sentir concerné. Ce n'est pas le monde en lui-même qui n'a pas de sens, mais ce que nous en faisons.

Tu as envie de dormir: je connais bien cette sensation! Eh bien dort! Pourquoi faudrait-il être toujours actifs, ambitieux et voir la vie en rose? J'ai eu à subir une forte dépression il y a cela 20 ans. Je dormais tout le temps, j'avais l'impression que tout était foutu. Heureusement, j'ai le sens de l'abandon... J'ai dormi donc, et j'ai laissé dire mon entourage qui me disait de me reprendre en main. Je comprenais obscurément qu'un changement dans ma vie était nécéssaire, mais j'avais à peine la force de me lever de mon lit... Au fond, ma psyché m'avertissait que j'avais pris une mauvaise direction, que mes études de médecine n'étaient pas ce qui me convenait. J'avais simplement suivi la pente des bons élèves, et je m'étais simplement inscrit sans essayer d'approfondir les raisons de mon choix.

Puis, j'ai émergé. L'impulsion est venue de l'intérieur. Je faisais un peu de musculation, et je me suis aperçu qu'après une séance et un petit séjour dans un sauna, mon état de fatigue permanent était remplacé par une bonne fatigue, et je me sentais plus léger. Je me suis mis à faire de la musculation comme un malade, et à écrire des poèmes tristes... Tout-à-coup, je me suis senti bien, mais alors là, vraiment très bien. Je me suis mis à lire de la poésie, à écouter de la musique classique, et je passais tout mon temps dans ma chambre, simplement heureux! La période qui a suivi a certainement été la plus belle de ma vie.

Depuis, j,ai connu d'autres périodes de dépression, mais j'en ai toujours émergé plus riche qu'avant, plus intériorisé. C'est là que j'en suis présentement. J'ai un emploi qui ne me satisfait plus, je suis irritable, je m'emporte pour des riens. Je connais cette sensation de vide, ce sentiment qu'il n'y a pas d'issue, mais j'ai appris qu'il en fallait pas prendre ce sentiment au sens trop littéral. Ça fait partie du processus, je le sais maintenant, alors ça me désespère moins, même si ça reste dur à vivre sur le coup. Je sais que je vais passer à travers un nouveau changement de vie, et que si je ne m'accroche pas au passé - j'ai appris douleureusement que c'était la pire des choses - que si je m'abandonne à ce qui se passe, une issue se présentera finalement, et que ma vie sera différente, et meilleure qu'avant. Je vois la chose comme une mue, où il faut abandonner une peau devenue trop étroite, ce qui n'est jamais facile, car on y tient à cette vieille peau, on s'y identifie. Je me souviens par exemple comment mon abandon de mes ambitions de devenir médecin a été difficile, comment cela mettait à mal l'image de type qui réussit que je m'était fait de moi-même... À mes yeux, et à ceux de mon entourage, c'était un échec: il m'a fallut comprendre que ce n'était qu'une étape, et que ce j'ai perdu, je l'ai gagné ailleurs.

Une chose en terminant: tiens-tu un journal? Juste de faire l'effort de mettre des mots sur sa peine est une thérapie en soi, et j'en ai tiré beaucoup de bénéfices, surtout en périodes de crise, quand je pensais à en finir tellement tout me semblait fichu. Aussi étrange que ça puisse paraître, s'immerger dans sa peine, la sonder, mettre des mots sur ses sentiments, au lie d'essayer de s'étourdir, ça fait un bien incroyable.

L'exercice physique aussi, parfois un simple marche, font un bien incroyable. Quand on est en dépression, on vit dans sa tête, alors ça fait du bien de s'ancrer dans son corps, de prêter attention à nos sensations.

La dépression nous oblige à creuser en nous-mêmes, à approfondir ce que nous sommes en sondant notre passé, à nous interroger sur ce que nous attendons vraiment de la vie, sur nos valeurs. C'est la possibilité de développer une foi plus profonde, et cette foi n'a pas nécéssairement un caractère religieux, mais il faut de la foi pour vivre, pour croire que, malgré tout, tout cela a un sens.

P.-s.: Désolé pour mon message un peu long.


je comprends

#1 Posté le par DCF__4790
Je suis en dépression depuis très longtemps mais je m'en suis aperçue que l'an dernier. Je te comprends quand tu dis que tu as le mal de vivre. Je vois un psy mais je n'arrive pas non plus à dire comment je me sens vraiment, il ne peut pas vraiment comprendre la douleur. Mais toi est-ce que tu prends des anti-dépresseurs, est-ce que ta dépression est arrivé juste comme ça ou est-ce que tu as eu un événement déclencheur?