Inefficacité antidépresseur : help !!!

Je traîne des problèmes spy depuis 15 ans sans que ce soit parfaitement diagnostiqué entre anxiété généralisée, dépression et troubles de la personnalité (je me reconnais en plus intégralement dans le trouble borderline).

Pourtant j'ai pris des tas d'antidépresseurs et rien n'a JAMAIS fonctionné.
Je suis sous Effexor (2x50) en ce moment puisqu'il est relativement nouveau mais ça fait déjà un mois et aucun effet à part les effets secondaires (prise de poids).
A partir de combien de temps est-on sûr qu'un AD est inefficace et y a-t-il des personnes comme moi sur qui un AD n'a jamais fait effet alors qu'ils sont diagnostiqués comme dépressifs chronique ou dpéressifs suite à trouble d'anxiété généralisée ou autre ?
Mais même les anxios classiques ne m'aident pas ou alors m'assomment comme les neuroleptiques sédatifs. Seul le rivotril me permet de calmer mes angoisses et dormir mais ne résoud pas les symptômes dépressifs.
En plus j'ai fait 7 ans de thérapie et tneter des tas de choses : yoga, acupuncture, hypnose, relaxation etc...
Mais rien n'y fait, je souffre tellement moralement que je préfère mourir !

J'attends des témoignages

Merci

Merci également à toi Sylvie.

Comme je le disais en répondant dans le message à Jolima (désolé pour les fautes mais je suis au boulot alors je tape vite), ça fait du bien d'avoir des témoignages de vécus.

Sauf que comme toi, j'ai l'impression d'avoir épuisé les médications et même les psys car j'en ai vu plusieurs.

Celui me suit depuis 15 ans m'a certes diagnostiqué un trouble d'anxiété généralisé induisant des crises dépressives plus des troubles de la perosnnalité.
Il ne reconnait pas le trouble borderline dans lequel je me reconnais pourtant à 99%;

Peu importe, ce qui est dur, c'est que j'ai l'impression d"avoir eu tous les médocs de la terre, même d'avoir servi de cobaye car à 19/20 ans, j'ai même eu des antidépresseurs qui n'étaient même pas encore sur le marché !
Pourtant je suis perdu car en 15 ans, je peux dire qu'aucun antidépresseur n'a vraiment fonctionné à part les effets secondaires. Alors est-ce qu'un AD n'est pas indiqué dans mon problème, est-ce que les doses n'étaient pas suffisantes, le délai trop court, je n'en sais rien !
Comme j'ai rechuté violemment, je suis retourné voir mon psychiatre qui m'a prescrit de l'Effexor 2x50 mg par soir mais à part les effets secondaires du début et ceux un mois et de mi après (prise de poids, baisse de la libido), je ne sens aucune amélioration donc je vais demander à mon psy d'arrêter.
Quant aux anxios et neuroleptiques, ils ont été généralement sans action ou trop sédatifs pour les neuroleptiques.
Seul le rivotril (benzodiazépine "forte") m'a aidé mais j'ai voulu l'arrêter d'un coup et j'ai fait une crise convulsive direction Urgences...
Donc je suis un peu perdu.
J'ai fait aussi des années de thérapie qui m'ont permis de mieux me connaître mais pas de me permettre de gérer ma souffrance intérieure ni mes "décharges émotionnelles".
J'avoue avoir très peur d'être "fou" ou plutôt, au delà de l'étiquette, d'être conscient d'être presque condamné à vivre avec une souffrance intérieure que je ne supporte pas, surtout qu'autour de moi, on refuse de reconnaître cela en maettant ça soit sur un "manque de volonté", soit sur des crises dépressives, soit sur ma nature anxieuse etc... mais en ayant réussi à faire lire la description du trouble borderline à des gens proches, ils m'ont dit que ça resemblait effectivement à mes réactions qu'ils ne comprennent justement pas.

Mais j'ai l'impression d'être dans l'impasse.
Je vois un psy qui connaît pourtnat mon historique mais qui me prend en gros pour un grand anxieux et c'est tout.
Mais les médicaments m'aident pas beaucoup et surtout les années de psychothérapie ne m'ont pas aidé.
Alors j'ai l'impression qu'il n'y a plus de solution.
Et à la fois j'en viens à vouloir mourir et d'un autre côté, je me dis qu'il y a bien une solution car je n'ai pas un handicap irrémédiable (enfin je n'en sais rien) mais j'ai trop eur d'accepter de me dire que toute ma vie va être faite de souffrance morale, de crises dures, de médicaments psychotropes etc... car les médicaments ne font souvent que masquer la cause.
Si encore il y avait un antidépresseur qui me faisait voir la vie plus positivement et envisager des choses mais je suis toujours aspiré par mon néant.

Mais je sais que c'est un diagnostic difficile car ce n'est pas un trouble bien identifié ou très marqué comme l'est une "maladie" comme la shizophrénie ou comme l'est une dépression sévère dont on peut sortir en quelques mois avec les bons médicaments.

A mon niveau, ce n'est pas forcément "visible", à part quand je pète les plombs parfois suite à un stress même minime ou que ça se traduit pas des maux physiques. Donc je me dis que je peux survivre comme ça et très vite en ce moment, je me dis que ça ne peut plus durer.

J'ai penser à l'hospitalisation ou les électrochocs mais mon psy m'a dit que ce n'était pas indiqué pour moi vu que je n'ai pas une dépression majeure.
Et je le sais. Au mieux, une hospitalisation me permettra de faire un break et me reposer mais ça ne changera pas mon "fonctionnement erroné".

Je termine là mon long discours car je ne voudrais pas en plus me faire virer, déjà que j'ai de plus ne plus de mal d'être efficace, de faire "comme si" au boulot...

David

Merci Jolima pour ce étémoignage d'espoir de quelqu'un qui semble vivre les mêmes cauchemars que les miens.

C'est très dur de souffrir intérieurement et de se dire que c'est en grande partie dans la tête, d'autant plus qu'en médicaments et thérapids ne marchent pas vraiment.

Ton mémoignage est une petite lumière dans mon néant intérieur.

Merci d'avoir pris la peine de m'avoir écrit un message qui ne soit pas que de la méthode Coue genre faut y croire...

David

Une de mes proches est diagnostiqué bordeline, ainsi que maniaco depressive.
Un peu comme toi, elle est suivie en thérapie depuis plusieurs années sans qu'aucune de ces thérapies n'ait eu vraiment d'impact sur elle.
Au contraire, avec les années, le temps qui passe, les échecs répétés au cours de sa vie... s'enracine une souffrance restrospectivement chaque fois plus importante.
Un peu comme prisionnière dans une sphère qui ne lui laisse aucun répit, tout bouillonne en elle, ces émotions sont toujours en effervescence, son stress est quotidien, ses crises d'angoisses terribles, elle ne sait plus gérer. Son état est limite
Elle fait d'importantes insomnies, prend aussi des anti-dépresseurs, somnifères, anxiolytiques etc..., mais ces derniers n'ont pas tous les effets souhaités, malgré ces prises. (Elle a fait 6 hospitalisations lorsqu'elle arrivait en bout de crise chaque fois, épuisée par tant de nuits pertubées de cauchemards incessants, d'impossibité de dormir, de stress important, d'angoisses etc...,
Elle a été orienté vers une thérapeute qui semble avoir une très bonne approche des cas "bordelines", elle semble en connaitre sur la question !
C'est une thérapie analytique, comportementale et cognitive... Celà semble lui convenir et doucement faire bouger enfin des choses en elle, petit à petit.
Nous voyons chez elle des comportements prendre une nouvelle dimension dans la vision qu'elle a de la vie. Elle commence doucement a prendre contrôle petit à petit de ses émotions, de cette violence qui bouillone en elle... comme dit sa thérapeute "elle commence à vomir son passé douloureux, toutes ces choses en elle qui l'ont empêcher de grandir et de s'épanouir normalement.
La thérapie sera encore longue mais nous y croyons, c'est la première fois que je vois chez elle du changement qui me donne de l'espoir depuis tant d'années desespérées à ne plus y croire.
Donc il ne faut jamais desespérer... et penser toujours qu'il y a quelqu'un qui saura vous aider.
Courage,

Bonjour,

Moi ça fait 7 ou 8 ans que j'ai été diagnostiquée bipolaire et je dois te dire que des antidépresseurs j'en ai pris à la tonne avant de trouver la bonne médication. J'ai été hospitalisée 2 fois (3 mois chaque fois), ai eu des électrochocs ect....

Mais maintenant on a trouvé la bonne médication et je me sens relativement bien, il ne faut pas oublier que ce problème persistera tout au long de notre vie et que c'est à nous de le combattre et ce n'est pas facile mais avec une bonne médication c'est déjà plus facile et on vit une vie relativement normale.

Alors je te conseille de te trouver un bon psychiatre qui saura ajuster ta médication et te conseille de ne pas te décourager car cela peut être long, très long mais au bout cela vaut la peine.

Ne lâche pas et consulte le plus tôt possible

Bonne chance
Sylvie