envie de mourir!!!

Depuis un temps que je pense au suicide - il me tarde de le faire...la vie est des fois gaie mais bcp de fois triste et fade..je fais de mon mieux pour réussir ..actuellement je fais des études en finance pr devenir analyste financière..c'est des études qui ont pris 7ans de ma vie..mais j aurais tant voulu faire coiffeur ou esthéticienne..oui çà parait débile..mais il faut dire que faire un travail en relation avec la finance ne me dit strictement rien mais je le fais pr les parents..je sens que je vais dans un train de vie qui ne me convient pas du tout..autre facteur de ma déprime qui a fait que j ai été placé en réanimation pr 3jours c'est les perpetuelles disputes de mes parents..c'est vrai qu on était aisé avant mais maint çà appartient à la rivière de l oubli et çà c est le centre de leur dispute que çà me devient infernal..imaginez qqun qui dort et se réveille avec les engueulades..ma vie est un enfer que je me demande que si ce n est pas logique d en finir une fois pr tte..je me fous si ds l autre monde il y aura le chatiment mais la question est est-ce qu il y aplus infernal que çà ..je déteste ma vie ..je déteste chaque journée qui passe..je me déteste..je déprime continuellemnt..pr l instant je cherche un qqchose qui finira une fois pr tte de ma vie..j ai pas envie de tentative de suicide vaine!!!cest nul de vivre /rien ne donne envie!!!çà me dépasse !!

Bonjour, je me reconnais assez dans ton témoignage.
Comme il date de plusieurs années, je me demandais comment tu vas aujourd'hui?

En gros d'un point de vue psycho (je ne suis pas toubib mais "malade"), il y a les troubles de la personnalité : hystérique, schizotypqie, schizoide, dépendnant, éivtant etc etc...

Il y a la division basique freudienne : névrose / psychose.

Il y a les troubles qui se greffent par dessus : dépression, anxiété.

En gros, si tu as une psychose, tu es tellement hors réalité que tu fais des séjours en HP et on te file des neuroleptiques.
Si tu es en dpéression grave, un peu pareil mais a priori plus ponctuel.

Et tu as des "états" qui cumulent plusieurs troubles de la personnalité, qui cumulent trouble d'anxiété généralisée et dépressions.
C'es états mal diagnostiqués sont parfois rassemblés dans un trouble spécifique, le trouble borderline.

Pour te répondre, au quotidien, ça se traduit, par un vide, un néant. Tu ne sais pas pourquoi tu vis, tu as parfois envie de rien, rien ne te fais plaisir. Tu ne dors plus la nuit, a des angoisses terribles qui peuvent te paralyer et t'empêcher de sortir de chez toi. Tu ne veux voir personnes et alterne entre boulimie et anorexie.
Tu paniques pour un rien, le moindre stress te fais disjoncter, tu as du mal à avoir des relations stables avec les aurtes car tu es hypersensible, hyperémotif, hypersusceptible.
Alors les psys en fonction du jour où tu vas les voir vont qualifier ça d'anxiété généralisée sur une personnalité complexe (j'ai entendu mon psychiatre me dire "mais vous êtes original" !!) voire de dépression si tu le vois dans une période noire.
Et puis parfois les mdédicaments peuvent te faire oublier tes angoisses les pires et les douleurs psychosomatiques (migraines, maux de ventres et j'en passe) mais le m"l" est là au faond de toi et tu ne vois pas de raison fondamentale de vivre même si tu peux avoir qq petits plaisirs car le quotidien n'est que souffrance émotionnelle.
Et après des années de psychothérapie, de prise de médicaments divers, j'en suis excatement au même point avec en plus le fait d'en être conscient ce qui est dur à supporter car tu vois bien que tu es différent des autres et on te le fait sentir.
pourtant j'ai encore la volonté de faire "comme si" donc d'aller traviller shooté à cuop de médic, de sortir quand je ne suis pas trop mal mais ça ne rime à rien !

Salut leila ! avant de continuer lis le message que j'ai écris "Vivre avec un père dépressif..." pour mieux me cerner et comprendre mon point de vue !
Commet toi j'ai connu les disputes de mes parents, hey oui ça fait mal de voir ses parents se déchirer ! Seulement en aucun cas ta vie doit être menacée... la solution, fini tes études et prends vite ton indépendance ! et laisse les s'engueuler ! Après tout tu as ta vie à mener ! c peut être égoiste d'agir de la sorte mais on a chacun nos problèmes ! on peut toujours discuter avec eux et essayer d'arranger les choses mais parfois y a rien à faire alors il faut penser à toi et ton bonheur ! Pareil tes études ne te plaisent pas ? change de voie ! Faire des études en finance pour faire plaisir à tes parents quel sacrifice ! il faut se plaire au travail à ce réprésente 8h par jour 5 jour sur 7 et ça pendant plus de 40ans autrement dit ça reprèsente presque toute notre vie ! Je me suis toujours intéressée au social seulement mes parents me disaient toujours mais ça ne gagne pas assez alors oui j'ai passé un Bts action co puis deux ans de multimédia mais en vain... ça ne me plait pas donc je me suis orienté vers Educatrice de jeunes enfants, un métier qui correspond tout à fait à mes aspirations ! Donc ça m'est égale si je ne suis pas une business woman comme ils auraient aimé ! L'avenir sera ce que tu en feras et laisse personne décider à ta place... A méditer

Bonjour...

Je sympatise avec vous... Je me demande si je souffre du même mal...C'est quoi un trouble grave de la personnalité ? Ca ressemble à quoi au quotidien ?

Merci de me répondre rapidement...

Je comprend ce que tu peux ressentir Layla, car moi aussi je pense régulièrement au suicide. En fait, dès que je ne suis pas occupée j'y pense alors j'essaie de travailler le plus possible pour fuir, pour me fuir moi-même. Ma corde est toute prête depuis quelques mois, mais j'hésite à m'en servir car je sais que je ne veux pas vraiment mourir, je veux plutôt cesser de souffrir. Mon existence est une lutte perpétuelle contre l'angoisse et les malaises physiques qu'elle engendre, contre le désespoir et la solitude. Fonctionner au quotidien est un combat de tous les instants et je me demande pourquoi je continuerais à lutter ainsi, puisque ma vie ne m'apporte que de la souffrance. J'ai suivi tant de thérapies dans ma vie, sans qu'aucune ne donne des résultats durables. Pas moyen pour moi d'obtenir aucun service public étant donné que je suis rayée de la liste de l'hôpital de mon secteur depuis que j'ai osé protester contre leur mode de fonctionnement. Quant au privé,ça coûte cher et ça fait parfois plus de mal que de bien, surtout lorsque notre thérapeute nous dit que l'on a "un trouble grave de la personnalité et que l'on possède très peu de ressources pour s'en sortir". Décidemment, le suicide est peut-être ma seule porte de sortie pour mettre un terme à toute cette souffrance...

Je trouve ces forums très importants pour le réconfort qu'ils apportent à certaines personnes mais d'un autre côté je comprends Layla et son envie de mourir.

Après des années d'errance et de "survie", je suis fatigué d'entendre les donneurs de conseil genre positivisme, bouddhisme, méthode Coue et j'en passe.

Je me traîne depuis mes 20 ans, chaque jour est un combat : avoir fait des études supérieures et travailler aujourd'hui.
Combat contre mes symptômes divers lié à un trouble de personnalité sévère et qui génère angoisses à la limite de la psychose, dépression, sentiment permanent de vide, de néant, pulsion suicidaire, fatigue, sympômes physiques - migraines, ulcères, colites etc... -.
Vie ou plutôt survie faite d'angoisses, de stress qui me font immédiatement perdre pied avec la réalité et qui m'enfonce dans la solitude et m'éloigner de mes relations amoureuses, amicales et familiales.

Alors quand j'entends que je manque de volonté, qu'il faudrait que je sorte, vois du monde, me change les idées, que c'est dans ma tête voire de ma faute, je souris...
Moi qui sait faire preuve de volonté pour réussir des concours d'Ecole Supérieure de Commerce ou terminer le Marathon de Paris. Tout "ça", c'est le rigolade comparé à l'enfer intérieur que je vis et pourtant presque transparent de l'extérieur ou peu visible car si j'ai des problème de gestion des émotions, j'ai une intelligence "normale" et sait m'exprimer correctement quand je ne suis pas angoissé, stressé ou déprimé.
Et pourtant même si mon propos n'est pas de blâmer les parents, il est peut être utile de rappeler qu'on ne choisit pas de naître ni sa vie pendant ses premières années.
Alors quand on a un trouble considéré à la fois comme biologique voire génétique accru par un environnement difficile dans l'enfance, comment ne pas en vouloir à ses parents quand ce trouble vous empêche de vivre.

Et bien qu'ayant vu des tas de psychiatres, psychothérapeutes et pris des ta de médicaments, mon étét n'a finalement peu évolué en en plus j'ai vu des soit-disant spécialistes qui ont mal diagnostiqué.
Et ce "mal" étant quasiment structurel, il me faudra des années de camisole chimique et de thérapies pour espérer avoir une vie "normale".

Donc à quoi bon vivre dans cet état !? Pour l'instant c'est juste la peur de me rater et souffrir et la lâcheté de me dire que ça pourrait encore changer mais l'espoir s'amenuise de jour en jour.
Et qui peut juger du ressenti intérieur et de la souffrance d'autrui... ?

je voulais juste te dire bravo pour ton commentaire...c'est vraiment bien ce que tu dis...moi je suis vraiment pas au point de penser au suicide...j'aime trop les choses de la vie pour ca mais il y a des jours où la morale est plus basse et c'est dure passez par dessus les grosses obstacles...Bref ce qu'on dit c'est qu'il ne faut pas désesperer...il faut se battre pour voir le positif ds chaque situation et si on aime pas quelque chose dans notre vie et bien il n'en tien qu'à nous pour le changer!
merci encore pour ton message libellule et surtout bon courage à toi Layla!
Samiwili

Alors tu as le choix... Ou tu choisis la corde, ou tu choisis la chaise. L'une te fera basculer et l'autre aussi, d'une certaine façon... Je m'explique. Tu peux décider que ta vie est la merde que tu t'appliques a décrire et te passer la corde au cou. Du coup, tu mets fin a tout ! Tu peux aussi choisir le suicide symbolique... Tu te passes la corde au cou, mais tu gardes tes pieds sur la chaise. Il n'y a donc aucun risque d'en mourir ! Mais la souffrance sera néanmoins au rendez-vous, car qui dit changement dit bouleversements. Et qu'est-ce que ce suicide symbolique ? C'est tuer ce qui te déplaît de ta vie... Fais les changements qui te conviennent pour être heureuse. LA VIE N'EST PAS UNE FATALITÉ,LA MORT OUI!!!! Tu as donc le pouvoir de te rendre heureuse en attendant de mourir... Cesse de te complaire dans le malheur en rejettant le blâme sur tes parents qui t'auraient voulu a tel endroit, dans telle profession. Je crois que ton besoin d'être approuvée et confirmée (donc aimée ) est démesuré et en partie a l'origine de ton mal-être... Ne crois-tu pas que des parents dignes de ce nom voudront que tu sois heureuse et qu'ils seraient prêts a tout pour ne pas voir la vie de leur fille finir au bout d'un noeud coulant !?

Pour ce qui est des disputes de tes parents, tu n'en est pas la cause et si elles te sont insupportables, part ! J'ai connu une amie qui était si dépendante de ses parents qu'elle s'est rendue malade, très malade. Le cocon familial était son seul repère. Grande insécure, elle ne trouvait pas l'énergie pour ouvrir ses ailes et quitter l'enfance. être adulte, c'est faire deschoix, inévitablement. Le rôle de parent consiste à rendre les enfants autonomes, pas dépendants. Je souhaite que mes enfants soient heureux, pour eux, pas pour moi. C'est le but de l'enfantement. Je ne veux pas un clone de moi-même, je veux donner le petit peu de moi qui pourra engendrer le bonheur chez les miens. Ce petit quelque chose qui féconde la vie et qui donne le goût de continuer...

Nous portons nos enfants 9 mois à lintérieur de nous, mais lorsqu'ils sortent, ils ont déjà tout ce qu'il faut. Du premier cri jusqu'au dernier, tu seras seul (e). Mais tout autour, n'oublie qu'il y aura ces autres qui sans prendre en main ton destin, contribueront à y répandre de rayons de lumière...

Bonne VIE !

Libellule