Suite à mon histoire ci-dessous et l’impasse la plus totale dans laquelle je suis, le psychiatre m’a suggéré de reprendre le rivotril mais vu tout ce que j’ai lu ici et la difficulté de sevrer de 5 ans à 2mg, je ne veux pas.
Mais vu la souffrance psychique mais aussi physique (migraine, douleurs abdominales, augmentation importante des transaminases du foie ?? et j’en passe…), il m’a proposé de l’Effexor à tout hasard (100mg : jour) sachant que je n’ai pas eu cette molécule à l’époque.
J’ai commencé hier et je ressens déjà les 1ers effets secondaires (bouche sèche, problème de concentration accru etc…) mais surtout au vu des nombreux effets secondaires possibles et de tout ce que j’ai pu lire ici à ce sujet et surtout vu les difficultés d’un sevrage, je suis déchiré entre l’idée fataliste et noire que j’ai fait le tour de « tout ça » et celle de me dire qu’au point où j’en suis, je peux bien essayer un dernier antidépresseur (je n’en ai pas pris depuis 5 ans) même si j’ai très peur des effets secondaires, de la dépendance etc
Que pensez vous de l’effexor en dernier recours dans une anxiété généralisée très profonde, ancienne et bien installée ?
Merci par avance car je suis perdu devant les propos de ceux qui me disent que j’ai qq chose à lâcher et à comprendre de cette expérience et que prendre des médicaments ne peut qu’aggraver la situation et les propos des médecins qui sont un peu perdus car beaucoup de traitement ont échoué à part le rivotril
Benzo
Je viens ici en désespoir de cause car j’ai vu des discussions intéressantes.
J’aimerais savoir si vous pensez qu’une anxiété généralisée avec parfois symptômes dépressifs est une fatalité au sens où c’est quelque chose qui est ou devient structurel et chronique ou un désordre momentané ?
Comment changer cela quand on a essayé médicaments, thérapies et j’en passe ?
A 35 ans, mon parcours est le suivant :
Suite à un épisode viral il y a 15 ans, anxiété généralisée avec le cortège de symptômes psychiques et physiques.
Consultations de médecins, psychiatres, psychothérapeutes etc…
Prise de médicaments : antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques.
Essai de toute la batterie de l’époque sauf IMAO à cause de leur emploi difficile et le fait que j’étais plus anxieux que dépressif, même des médicaments qui n’étaient pas sur le marché.
MAIS CELA NE M’A JAMAIS AIDE DE FACON NOTABLE et j’ai souvent plus subi les effets secondaires.
En 1998, prescription de Rivotril : disparition des symptômes physiques et des symptômes psychiques les plus sévères.
En 2003, décision d’arrêter le Rivotril vu l’amélioration notable et parce que suivi thérapeutique en parallèle.
Résultat : malaise avec crise convulsive grave, Direction Urgences Hôpital.
Depuis plusieurs mois, j’essaie de lutter contre l’anxiété généralisée de fond plus forte que jamais à cause de tous les symptômes de sevrage.
Ayant l’impression que c’est un trait de ma personnalité et vu l’échec de tous les traitements médicamenteux ou non, je me dis qu’il n’y a pas ou plus de solution.
Et je ne veux pas d’une vie dans l’angoisse permanente donc qui ne permet pas d’envisager le lendemain