Bonjour à tous. J'ai découvert les forum de discussions l'été passé et c'est à ce moment que j'ai mis un nom sur mon mal imaginaire qui est la Phobie Sociale. Je n'ai fait depuis ce temps, que de lire les histoires de chacuns et ça m'a fait prendre conscience que ce que je vis et bien je ne suis pas unique à le vivre...Moi qui m'a pris pendant une phase de ma vie, pas normal. C'est bien pour dire que quoi que tu ailles, quel que soit le symptome, quoi que tu sois, il y a toujours quelqu'un comme toi. Voici ma première grande prise de conscience....je ne suis pas seul. (très grand pas, pour moi.) Je viens de deux lignés de famille ou l'image de soi, la fierté, la beauté physique, la force de caractère est important pour avoir une bonne place...bref c'est la loi du plus fort. Montré ainsi des signes de faiblaisse est extrèmement douloureux et décourageant pour moi. J'imagine inconsciemment le reget d'autrui. Je crois que mon père à le même problème que moi. Lui il ne le sait pas, il croit qu'il est alcoolique, mais moi je sais que le véritable problème à la base de son alcoolisme, c'est qu'il est phobique social. Je me sens comme si je ne devais pas faire d'erreur. Je me sens constamment observé, et j'entres souvent dans une vague paranoiaque ou je me met à bouger mal, mécaniquement, saccadé. En publique, quand je tourne ma tête par exemple à gauche et que je dois l'a rammener à droite, mon cou se bloc et je la rammene comme un robot. C'est RIDICULE. J'ai peur de mal paraître, de montrer des signes de faiblesse et voila le problème. Mes symptomes se sont divertifiés et voila que c'est un épreuve pour moi de manger. Je bouge mal avec ma fourchette, l'apétit me coupe et je regarde le fond de mon assiette. Lors d'une conversation avec autrui, j'ai le regard fuyant mais mon orgueil fait en sorte que je dois le regarder tout de même dans les yeux. Les yeux me font mal, on dirait que j'ai une graine dans chaque oeil. C'est comme un combat, à la fin d'une conversation, je suis épuisé....et je me dit iouff j'ai tennu le coup. J'ai déja fait des attaques de paniques ( c'est pire et aussi douloureux qu'une crise de coeur je suis sûr). Depuis que j'ai mis un nom sur cette maladie ''intelligente'' je la contrôle et je n'en ai plus jamais refaite. Etre très près de quelqu'un d'autre, intime, me donne des étourdissements, le vertige quoi. Je veux et vais guérir cet fausse vision de la réalité que m'impose mon cerveau programmé à craindre autrui et a m'isoler.
Imagine vivre avec ce poigt attacher au pied depuis tant d'année...quand j'aurai trouvé la clé pour le détacher, je vais courir et voler vous pouver me croire!
Avoir un commentaire me ferait énormément plaisir.
Merci
A+
