Voilà mon histoire. Je suis avec mon ami depuis 2 ans et demi. Mais ns ne ns voyons que le week end car ns ne vivons pas dans la même ville. Suite à la mort de mes parents, pratiquement à la suite, il y a un an, j'ai vécu une sorte de crise existentielle horrible. J'ai aujourd'hui 35 ans, mais, il y a encore un an, je me trouvais bien "gamine". La mort de mon père, des suites d'une très grave maladie, m'a littéralement traumatisée: crise d'angoisse essentiellement qui m'ont épuisée. J'étais en effet très attachée à mon père et jamais je nee me remettrai de sa mort, c'est impossible. Avec mon ami, cela a alors été trés mal. Nous nous fachions, il y avait des scènes de violences, les mots entre nous étaient cruels et méchants. Je me suis mise à beaucoup fumé, à m'énerver, à vouloir quitter mon ami, à m'en plaindre bcq à ma famille, mes amis. J'ai bcq stressée car je ne trouvais pas de travail dans sa ville, et mon travail à moi ne me plaisait pas. Lui a 47 ans, il est atteint d'une maladie génétique évolutive mais qui ne l'invalide pas. Du fait de sa maladie, il a des horaires aménagées et donc, lui ne peut pas venir s'installer dans ma ville, c'est trop compliqué pour lui, sa vie avec ses enfants etc. Notre couple a bcq souffert du fait qu'il ne veuille plus faire d'enfants, il ne peut plus en faire suite à une opération non plus. Et évoquer ce sujet a été pour moi d'une grande violence, car je ne suis pas du tout sûre de ne pas en vouloir, même si je l'aime très fort; Tout cela est trrès déchirant et j'en ai marre. Ca me chagrine. Lui dit qu'à son âge, il ne veut pas adopter non plus, car il veut profiter de la vie. Ce qu'il fait d'ailleurs : il es passionné d'acivités nautiques et de nature, il connaît très bien les arbres, les plantes, et ça me plait car avec lui, je fais de très grandes randonnées et nous parlons de la nature et c'est génial. Il m'apprend par exemple des choses importantes sur les étoiles. j'ai toujourd rêvé de vivre une relation forte avec un homme passionné par le sport, la nature, l'écologie et le grand air et je la vis.
ma famille n'est pas du même avis. Ils ne s'intéressent pas vraiment à ces choses là : beaucoup plus à l'achat d'une maison, d'une voiture spacieuse pour les enfants. je me sens tellement seule quand on se retrouve tous ensemble et qu'ils ne parlent que de ses soucis là. Et pourtant, j'aime plus que tout mes frères et soeurs.
Tout cela est stressant. Car si je ne leur dis rien de moi, j'ai l'impression de leur mentir, d'être fausse avec eux; de jour à une image. Mais j'aime être avec mon ami, quoi qu'il ait fait ou dit, je lui ai finalement tout pardonné ses erreurs, mes amis et ma famille NON. Les moments que je vis avec lui sont exceptionnels. Devant son caractère difficile, et toutes ses limites qu'il y a de sa part, ma famille (frères et soeurs) et mes amis m'ont encouragés à rompre. j'ai alors fait une méga crise existentielle (arrêt de trvail, larmes, tristesse terrible), jusqu'au jour où je l'ai rappelé et où, enfin, je me suis sentie mieux. Il m'a accueilli, très bien, et les mots tendres et amoureux sont revenus d'eux mêmes.
J'ai été le voir plusieurs fois. j'ai tenté d'être douce, gentille avec lui, d'arrêter avec ce stress, j'ai complétement arrêté de fumer, je me suis mise au soleil, j'ai retrouvé la joie de vivre et les vitamines en le retrouvant, par des sorties à vélo ensemble, des bords d'air pur à la mer, main dans la main, en ne pensantt plus qu'au présent. Et lui aussi est redevenu très gentil, doux, comme,au début, comme un petit miracle.
Le problème à présent, c'est que je n'ose plus parler de ma vie affective avec mes amis et ma famille. Quand ils me voient, avec ma bonne mine, ils disent : "tu vas mieux! tu as bien tourné la page!" Ils le considèrent comme un "ennemi" car c'est un homme cartactériel, et en pleine rupture (avortée aujourd'hui), il disait bcq de chosees bêtes et méchantes, assez choquantes pour mes amis et ma famille, et pour moi aussi. Mais s'ils savaient que si je vais mieux, c'est parce que je l'ai retrouvé.... Ils avaient l'air de se réjouir que ce soit fini avec lui, m'ont vivement conseillé de le quitter. résultat : je vis une
vie secrète; je me sens incomprise, totalement.
Leur jugement sur cet homme est définitif : c'est un violent, un manipulateur, un égoïste, quelqu'un qui ne m'apportera rien, disent-ils.
Mais alors pourquoi suis je si heureuse avec lui?
J'ai l'impression que si je leur disais la vérité, ils feraient une drôle de tête et me jugeraient. Mon petit frère l'a classé : "je ne sais même plus son nom à celui là". Eux sont mariés, ont des enfants ou en veulent. Moi je n'en suis même pas là, et je me sens différente de tous, incapable de m'exprimer.
Comment faire pour m'équilibrer avec tous ces gens ? Mon père aimaient énormément mon ami. Quand il était en vie, mes frères et soeurs l'acceptaient; Dès que mon père est mort, ils se sont mis à parler en mal de lui. Quand il me voyait en conflit avec moi même, à me déchirer, ils en ont conclu qu'il fallait que je le quitte. C'est bien gentil de donner des conseils pareils mais ils ne se rendent pas compte et je n'aimerais pas, pour eux, que ce leur arrive une rupture. Ils me disaient : "il est trop vieux pour toi; toi, tu as 35 ans, tu peux encore trouver quelqu'un". Bref, c'est le méli-mélo. J'ai tenté d'en parler un peu à nouveau, à ma soeur, à présent elle s'imagine que je le vois juste comme ça, que c'est pas sérieux, que ça peut pas être sérieux. Mais pour qui me prennent-ils ? Pour une famme légère qui "s'amuse bien" en attendant mieux ? j'ai parfois envie de leur ddire mais je ne veux pas me facher avec eux; Aidez moi car je ne sais plus quelle conduite tenir dans ma vie, avec ceux que j'aime. Comment m'exprimer et être moi même sans les décevoir ? Et si je leur dis que je suis revenue vraiment avec lui, ils vont me faire la morale, des conseils. Peut être ne voudront ils plus me parler. Car un moment, quand j'étais chez lui, ils n'appelaient pas, "ne voulaient pas le voir". Et si je leur dis que je veux vivre avec lui et vivre avec lui, là, je crois qu'ils vont carrément faire la tête, car à les entendre, ils "savent" tout. Quelle conduite tenir ? Moi, je ne peux pas rompre avec mon ami comme ça; Et j'ai envie de dire à tous ceux qui sont en crise, qui pensent à rompre : "faites attention à ces moments, à ce que vous dites aux autres et à l'autre, comment ils vous conseillent. Il faut toujours essayer, faire le maximum, quand on aime quelqu'un au lieu de passer au suivant. Je ne suis pas encore très bien. Pas à l'aise. Seule une personne dans ma famille a compris, c'est ma marraine, mais elle aussi mes frères et soeurs la critiquent, dans le dos, en disant qu'elle est "bizarre". Moi je ne la trouve pas bizarre du tout, cette marraine. Pourquoi jugent-ils ?J'ai besoin de vos conseils ou témoignages.
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Réponse à Ecureuil
Bonjour Ecureuil,
Oui, mon ami est libre. quand je parlais de "rupture avortée", et heureusement d'ailleurs car je ne le supporterais pas. C'est de notre rupture passée dont il s'agit. Nous avons en effet essayé de rompre car c'était intenable de s'envoyer de telles méchancetés, de parler tout le temps de ruture quand on se voyait. Au bout d'un mois de silence, j'ai un jour éclaté en larmes devant mon médecin. J'accumulais à l'intérieur de moi une tristesse et une tension énormes : je me donnais toutes les bonnes raisons de le quitter, tout était TRES logique. Pour ça, les amis et la famille étaient bien d'accord : "t'as bien raison" disaient-ils, puis ils passaient à autre chose. Et moi, à l'intérieur de moi, je n'arrêtais pas d'y penser, du matin au soir, jusqu'au jour où j'ai éclaté en larmes. Je m'en fiche d'avoir raison : je veux être heureuse, c'est tout, normal. Même si mon ami n'a pas toujours été très sympa. Le lendemain, je partais voir mon ami et je me suis sentie tout de suite tellement mieux. Le soulagement et l'amour sont revenus. Il n' y avait plus de rupture et nous n'en parlons plus. Depuis que je suis enfant, adolescente, mon idéal d'accomplissement premier est d'écrire. Je voudrais vivre dans une maison en pleine nature, et vivre de mes livres, et passer beaucoup de temps à regarder la nature, la peindre, la dessiner, écrire des poèmes sur toute cette beauté. J'ai imaginé un jour que j'aurais une ou un enfant et c'est tout, pas plus, ou bien adopter un enfant qui a perdu ses parents. Je lui donnerais tout ce que je sais, tout ce que je peux avoir, et je le ferai avec celui que j'aime plus que tout. Sinon, tant pis. Je préfère être seule plutôt que faire un enfant seule. Cela n'a pas été une priorité dans mon enfance et mon adolescence. je me voyais comme ayant une vie de voyage, d'artiste un peu, d'écrivain et de personne très comique, drôle et cultivée, qui aime beaucoup les autres. Pour l'instant, je n'arrive pas à réaliser complétement ce rêve. Ca me parait de plus en plus loin, de plus en plus difficile. Difficile de confier un rêve. Les soucis des autres, le matérialisme ambiant ne m'intéressent pas vraiment : NON, je ne veux pas, comme certaines de mes amies, FAIRE un enfant, quoiqu'il arrive. Je me sens encore tellement gamine à l'intérieur de moi.
Je crois que mes angoisses actuelles viennent de la peur de ne pas réaliser mes rêves. La parole de mes frères et soeurs ont du poids, car j'ai besoin au fond de moi d'une famille; Ce besoin finalement est vital. J'ai besoin d'harmonie et qu'ils me reconnaissent, dans mes différences, car je ne suis pas comme eux. De l'autre côté, je suis quand même soucieuse devant les "exigences" de mon ami : pas d'enfant, etc. Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps car c'est dur quand on sait que jamais on n'aura d'enfants. C'est un déchirement. M'éloigner ? oui. Il faudrait que j'arrive à le faire calmement et avec amour juste pour comprendre quel est mon désir. Je suis bien avec lui, ça je le sais.
A très bientôt de te lire.
Oui, mon ami est libre. quand je parlais de "rupture avortée", et heureusement d'ailleurs car je ne le supporterais pas. C'est de notre rupture passée dont il s'agit. Nous avons en effet essayé de rompre car c'était intenable de s'envoyer de telles méchancetés, de parler tout le temps de ruture quand on se voyait. Au bout d'un mois de silence, j'ai un jour éclaté en larmes devant mon médecin. J'accumulais à l'intérieur de moi une tristesse et une tension énormes : je me donnais toutes les bonnes raisons de le quitter, tout était TRES logique. Pour ça, les amis et la famille étaient bien d'accord : "t'as bien raison" disaient-ils, puis ils passaient à autre chose. Et moi, à l'intérieur de moi, je n'arrêtais pas d'y penser, du matin au soir, jusqu'au jour où j'ai éclaté en larmes. Je m'en fiche d'avoir raison : je veux être heureuse, c'est tout, normal. Même si mon ami n'a pas toujours été très sympa. Le lendemain, je partais voir mon ami et je me suis sentie tout de suite tellement mieux. Le soulagement et l'amour sont revenus. Il n' y avait plus de rupture et nous n'en parlons plus. Depuis que je suis enfant, adolescente, mon idéal d'accomplissement premier est d'écrire. Je voudrais vivre dans une maison en pleine nature, et vivre de mes livres, et passer beaucoup de temps à regarder la nature, la peindre, la dessiner, écrire des poèmes sur toute cette beauté. J'ai imaginé un jour que j'aurais une ou un enfant et c'est tout, pas plus, ou bien adopter un enfant qui a perdu ses parents. Je lui donnerais tout ce que je sais, tout ce que je peux avoir, et je le ferai avec celui que j'aime plus que tout. Sinon, tant pis. Je préfère être seule plutôt que faire un enfant seule. Cela n'a pas été une priorité dans mon enfance et mon adolescence. je me voyais comme ayant une vie de voyage, d'artiste un peu, d'écrivain et de personne très comique, drôle et cultivée, qui aime beaucoup les autres. Pour l'instant, je n'arrive pas à réaliser complétement ce rêve. Ca me parait de plus en plus loin, de plus en plus difficile. Difficile de confier un rêve. Les soucis des autres, le matérialisme ambiant ne m'intéressent pas vraiment : NON, je ne veux pas, comme certaines de mes amies, FAIRE un enfant, quoiqu'il arrive. Je me sens encore tellement gamine à l'intérieur de moi.
Je crois que mes angoisses actuelles viennent de la peur de ne pas réaliser mes rêves. La parole de mes frères et soeurs ont du poids, car j'ai besoin au fond de moi d'une famille; Ce besoin finalement est vital. J'ai besoin d'harmonie et qu'ils me reconnaissent, dans mes différences, car je ne suis pas comme eux. De l'autre côté, je suis quand même soucieuse devant les "exigences" de mon ami : pas d'enfant, etc. Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps car c'est dur quand on sait que jamais on n'aura d'enfants. C'est un déchirement. M'éloigner ? oui. Il faudrait que j'arrive à le faire calmement et avec amour juste pour comprendre quel est mon désir. Je suis bien avec lui, ça je le sais.
A très bientôt de te lire.
Pourquoi veux-tu donc plaire à tes frères et soeurs ?????
Bonjour Titouane,
J'aimerais te répondre longuement, mais je ne vais pas pouvoir avant plusieurs jours (trop de travail). Cependant en attendant une ou deux questions me viennent à l'esprit suite à l'exposé de ta situation :
1) Ton ami est-il libre? (l'allusion à une "rupture avortée" te concerne-t-elle ou concerne-t-elle une autre femme ?
2) Depuis que tu es enfant, adolescente, quel est ton idéal d'accomplissement de vie premier dans ton coeur ? (Etre mère en fait-il partie ? )
3) D'où vient ce poids tutélaire considérable que tes frères et soeurs semblent avoir dans ta vie ?
Pourquoi leur opinion est-elle si cruciale pour toi ? Quels comptes as-tu donc à leur rendre ?
Bisous