ça va pas...

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Premier message

ça va pas...

#0 Posté le par DCF__4894
J'ai fait une tentative de suicide le 15 septembre: trois semaines de réa, 2 mois d'hosto..
depuis je suis sous Zoloft, dépamide et largactyl..Je suis suivie par un psychiatre et un psychotherapeute mais je ne vois toujours pas le bout du tunnel. Mon entourage ne comprend ni ma souffrance, ni mon geste. J'ai toujours mes idées suicidaires mais je leur mens pour les rassurer. Quelqu'un partage--t-il la même expérience? Pourrions nous en parler?

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Espoir

#9 Posté le par DCF__8853

Bonjour Loa,

J'ai été très touchée de ton message. Je comprends parfaitement par quoi tu passes en ce moment. Moi, comme je l'ai déjà dit, j'ai été jusqu'à attenter à ma vie. C'était il y a un an, on m'a sauvé de justesse et heureusement! Depuis, malgré des moments difficiles et pénibles, j'ai croisé des gens formidables, vécu de belles choses et je crois que je commence à apprécier la vie. Alors tu vois, il y a de l'espoir : toujours.

Je suis à ta disposition si tu as besoin de parler.
Prends soin de toi et n'oublie pas que tu n'es pas seule.

merci

#8 Posté le par DCF__8853

Bonjour Lou,

Merci pour ta réponse. En fait j'avais posté ce message en février. Depuis les choses ont évoluées et je vais beaucoup mieux. Bien sûr je suis toujours sous traitement et en thérapie et de temps en temps j'ai des moments difficiles mais en faisant le bilan de cette année écoulée depuis ma tentative de suicide je me dis que tout compte fait la vie vaut la peine d'être vécue et que moi aussi je veux m'en sortir et je m'en sortirai.
C'est vrai qu'il y a beaucoup d'aide autour de nous, je m'en suis rendu compte un peu trop tard...
tu peux m'écrire si tu veux: ⋯@⋯.com

A bientôt

Marie

pas toujours évident

#7 Posté le par DCF__4746
moi c'est mon compagnon qui me quitte après 12 ans de vie commune et une fille car il ne comprend rien
il me l'a dit après 1 mois de très forte dépression c'est bien pour remonter la pente
dimanche j'ai même songé à me tuer avec ma fille après même pas 2 mois de dépression toutr va bien dans le meilleur des mondes

re; ca va pas

#6 Posté le par DCF__6505
Moi aussi jai fait une tentative de suicide en aout 2002, je nai pas ete hospitalise car mon conjoint a cet epoque ne voulait rien savoir de me faire voir un med. il m'a traite de lache, (dailleurs tout a commence par rapport a ma relation avec lui). une longue histoire.. on m'a prescrit effexor 75mg depuis oct 2002 et jai fait reduire ma dose a 37mg en avril 2003 croyant que jetais mieux, mais le stress du travail etc, ma fait rechuté je suis maintenant en arret de travail depuis juillet et on ma remonter ma dose a 75mg Je suis suivie par un psychologe mais moi aussi jai de la difficulte a voir la lumiere.
mon entourage a moi aussi ne comprenne pas ce que je passe mais jai un nouveau conjoint qui maide beaucoup et mencourage. Rien ne cest su dans la famille au sujet du suicide raté. il y des jours ou je veut encore en finir, pourquoi je ne sais pas trop. Jai pourtant bien des belles choses dans ma vie, . je me sens parfois tres fatigue physiquement et mentalement. jai 42 ans et je nai plus le meme enthousiasme qu'a 20 ans.
je crois qu'avec le temps et les therapies je vais m'en sortir mais c'est en parlant avec des gens comme toi et moi que nous allons peutetre trouvé ca moins difficile. jespere du fond du coeur de m'en sortir tres bientot et je l'espere pour toi aussi. Encourageons nous !!
Passe une belle journée, et rappelle toi que tu n'es pas la seule a vivre ce mal. Je sais qu'il y a beaucoup d'aide autour de nous il suffit d'avoir le courage d'accepter de l'aide aussi.
a bientot.

je suis contente d'entendre

#5 Posté le par DCF__4028

Marie,
Bien ,si ce n'est pas toi qui as dis " Ce sont les fous qui vont en HP"

Parce qu'il y a plein de gens seulements malades la-bas...Les gens suicidaires n'ont pas nécessairement une maladie mentale...

Tu aurais besoin d'y retourner mais tu risque de perdre ton travail!

Les réactions, le regard et l'attitude de ton entourage te marginalisent automatiquement.

C'est pas d'hier que les gens ont des préjugés...

Je ne voulais pas que leur expliquer ton geste et ce qui l'a provoqué, mais que tu comprenne qu'ils cherche.

Tu as besoin de paix ,leur dis-tu?

Ils pourraient faire preuve de compréhension et de tolérance,s'ils savaient que tu es a bout avec leurs questions...

C'est évident que tu ne peux te remuer, ou reprendre le dessus pour l'instant tu es submergée, tu es en traitements et en quête d'un solution...

C'est sûrement plus simple mais personne ne saura que tu es en besoin d'aide...

Tu peux récidiver ,tu as toujours tes idées suicidaires et elles prennent de plus en plus d'ampleur.

Alors parle-moi en de tes idées!

Il te manque quelque chose , mais quoi!
Qu'est-ce qui te fais souffrir?

Tu as peur de recommencer,c'est douloureux ce que tu t'ai infliger...

Heureusement ton coeur est très résistant...

Si le soleil est noir lui-même comment pourrait-il te réchauffer le coeur?

Oui ,en ce momment ,ils y a que des nuages noires qui cachent ton soleil, il semble noir...

Toutes tes journées sont noires sans éclats, il faut te reposer , prendre de grandes périodes de relaxations, pour voir plus claire dans tes besoins insatisfaits...

Parle-moi de ce soleil tout noir?

De ta vie engénéral...

soleil noir

#4 Posté le par DCF__8853

D'abord, je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui dit " Ce sont les fous qui vont en HP" mais mon entourage. Loin de moi cette idée! Et non, je n'ai pas honte d'y avoir été, j'en avais réellement besoin et peut-être en ai-je à nouveau besoin mais pour l'instant c'est impossible, je risque de perdre mon travail! Alors rajouter ça à mon état actuel...Bien sûr que je me sens marginalisée d'y avoir fait un séjour. Les réactions, le regard et l'attitude des "autres" te marginalisent automatiquement. Ils ont une idée de l'hopital totalement fausse, j'étais en milieu isolé avec des visites réglementées et des horaires stricts. C'était une bonne chose pour moi mais à la limite les autres m'imaginaient en chambre capitonnée! Comment dans ces conditions quand tu reviens à la vie "normale" ne pas se sentir à part?

Peut-être as-tu raison et que ma famille, mes amis se sentent quelque peu responsables, qu'ils culpabilisent mais je suis vraiment incapable de leur expliquer et mon geste et ce qui l'a provoqué. Ne pourraient-ils pas attendre un peu, me laisser en paix et faire preuve simplement d'un peu de compréhension et de tolérance? Ils me disent "Remue-toi", "Reprends le dessus", "Ne recommence pas, la vie vaut le coup d'être vécu" mais je ne me sens pas la force de tout ça, je ne suis pas capable de les entendre, c'est au-dessus de mes moyens alors évidemment je fais comme si, je leur fais croire que..C'est tellement plus simple et en même temps je sais que j'ai tort et c'est moi qui me sens coupable de ne pas y arriver et de leur mentir.

Bien sûr que j'en parle à ma psychiatre...: elle augmente mes doses et me dit de surtout continuer la thérapie. Que c'est une étape, que je vais m'en sortir parce que j'ai déjà fait la démarche de me faire soigner et que ça c'est le plus important. J'ai l'impression qu'elle ne croit pas à la récidive et pourtant j'ai toujours mes idées suicidaires et elles prennent de plus en plus d'ampleur. J'ai de plus en plus de mal à les "zapper"... Ma thérapeute, elle, n'écarte pas cette possibilité mais pour l'instant je n'ai pas encore trouver le moyen de repousser ces idées noires et j'en ai peur.

Tu me demandes comment j'avais fait mon geste : J'ai pris tout ce que j'avais dans ma pharmacie : anxiolytiques, anti-depresseurs, somnifères...d'un traitement précédent. il me restait au moins une dizaine de boites et j'ai mélangé le tout à de l'alcool. Le lendemain quand l'alerte a été donnée et que les pompiers m'ont découverte, j'étais dans le coma et il me restait deux heures à vivre : dommage...Il parait que j'ai un coeur très résistant...

Si le soleil est noir lui-même comment pourrait-il me réchauffer le coeur?

Pourquoi dis-tu cela?

#3 Posté le par DCF__4028

Marie,

Tu te dis marginale surtout après avoir passé deux mois à HP. Ton entourage ne comprend rien à ton comportement suicidaire...

Mais pourquoi dis-tu :" il n'y que les fous qui vont en HP" Ce sont des personnes malades...

La maladie mentale est une maladie comme une autre si tu aurais été cardiac tu aurais été à l'institut cardiologique.

On voit bien que tu as honte d'y avoir été, mais c'est plutôt honorable d'y avoir été pour te rétablir au lieu de couler davantage...

Tu trouve ça harassant leurs questions incessantes ,elles sont insupportables

Pourquoi as-tu fait ça?

Il veulent comprendre ce qui c'est passé en toi. Ils sont maladroits mais ils s'intéresse à toi!

Quelles sont les causes?

Ils veulent s'empêcher de faire les mêmes erreurs ,s'ils se sentent un peu responsables...Qu'est-ce qui te manque, que t'ont-ils refuser ou qu'ont-ils oublier de te donner pour satisfaire tes besoins...Ils se sentent coupables!

Les raisons????

Lorsque la déprime nous prends ,une seule goûte de pluie peut avoir l'air d'un avarie et nous boucher les yeux sur une solution meilleur que le suicide...

Tu cherche avec ta thérapeute et avec le temps tu trouveras ...

Tu souffrais ,les médicaments endorment partielement la douleur mais elle sommeille encore au fond de toi...

Tu regrette presque qu'on t'ai sauvée.
Tu te sens encore fragile, N'oublie pas d'en parler avec ton médecin...

C'est compréhensible d'être dans cet état après une hospitalisation...

C'est malheureux la société (ou ton entourage)qui juge les personnes comme toi qui ont une maladie et qui doivent aller à l'hôpital psychiatrique.

Mais c'est le seul bon endroit pour te sortir de l'impasse , si tu te sens faible et impuissante, prêtte à recommencer...

Comment avais-tu fais ton geste?

Je comprends se que tu ressens , plus de force pour avancer, tout semble une montagne sans descente...Comme le mythe de Sisyphe toujours porter son fardeau jusqu'en haut...Ou comme le jour de la marmotte toujours cette sale journée qui recommence sans cesse .

Les épisodes dépressifs finissent par cesser ,parles-en a ton médecin pour te protéger contre ton impulsivité qui te pousserait à récidiver ...

Tu n'as surtout pas à mentir , non!

Tu es malheureuse montre-le! pour qu'une personne te tende la main à temps...

Tu n'as pas à te maquiller le coeur ,s'il est très noir expose-le au soleil pour te le faire réchauffer doucement...

Parle , ne reste pas seule à croire que tu vas rester ainsi indéfiniment...

merci de ta réponse

#2 Posté le par DCF__8853
C'est vrai que moi aussi je me sens marginale surtout après deux mois d'HP. Mon entourage ne considère pas que je puisse être "malade", que je puisse avoir eu besoin de m'isoler de tout pour reflechir sur moi, ma, la vie ou ce qu'il en reste : il n'y que les fous qui vont en HP. Maintenant que je suis sortie c'est encore pire et leurs questions incessantes sont insupportables : Pourquoi as-tu fait ça? quelles sont les causes? Tu n'avais pourtant aucune raison...Alors que moi-même je n'ai pas les réponses, c'est ce que je cherche avec ma thérapeute (qui est très bien). Tout ce que je sais c'est que la souffrance était telle qu'il n'y avait pas d'autre issue que la mort. ce n'était pas un appel au secours.A l'heure actuelle, je regrette que l'on m'est sauvée et si je ne renouvelle pas mon geste c'est à cause des médicaments qui empêchent juste le mal-être d'atteindre son paroxysme. Je ne sais pas si tu peux comprendre ce que je ressens, je ne le comprends pas moi-même. Je suis perdue dans tout ça. j'avais déjà eu des épisodes dépressifs auparavant mais pas aussi importants. Là j'ai l'impression de m'enfoncer un peu plus de jour en jour. Et puis toujours mentir, faire bonne figure...c'est pesant à n'en plus pouvoir, ça demande des efforts énormes et je ne sais pas si je tiendrais longtemps avant de recraquer....

J'ai déjà vécu ça

#1 Posté le par DCF__5796
Bonjour Marie,
Comme le dis le titre de mon message, j'ai déjà vécu ca. A la suite d'une rupture sentimentale, j'ai tenté de me suicider. J'ai alors atteri à l'hosto pendant 2 jours, puis je suis sortie sans même voir un psychiatre. J'avais pris des anti-depresseurs auparavant et comme ca ne marchait pas et que j'en avait marre, j'ai avalé la boite. Je me suis sentie très mal après, car j'avais, en plus de mon mal-être, l'impression d'être devenue une marginale. Pendant des mois j'ai galéré, le regard dans le vide à ne même plus arriver à penser. Et pourtant il me fallait travailler en faisant mine que tout allait bien, alors que c'était totalement le contraire. Le seul remède que j'ai trouvé a été la psychothérapie, mais avec une personne sérieuse, pas quelqu'un du milieu hospitalier. En plus c'est pas évident de trouver quelqu'un de vraiment bien ! Puis par la suite j'ai rencontré mon conjoint, et tout a été mieux. Je retraverse à nouveau une mauvaise passe, et je dois recommencer un traitement.
J'essaie de faire croire à tout le monde que celà va mieux, mais je me sens à nouveau au fond du trou. Pourtant, après reflexion, je me dis que cela passera avec du temps et les soins adequats, et qu'au fond, rien ne vaut de mettre fin à ses jours, que ce soit les peines de coeur, d'argent, ou tout simplement une lourde lassitude.
Tu peux dialoguer avec moi quand tu veux, je suis à ton écoute si cela peut t'aider, j'en serais très heureuse.
Amicalement.