m'en sort pas

suis dans la galère depuis des années en accumulant dépression, phobie sociale et troubles obsessionels compulsifs (ainsi va la vie.....)
j'ai vécu les six dernières années dans le désespoir en étant convaincu que le suicide était la seule issue (c'est quand même un peu con de commencer la vie comme ça (j'ai 22 ans)) jusqu'à cette année où j'ai pris l'initiative de me faire soigner (psychiatre + psychotropes). Y a six ans j'ai même tenter de me couper les veines dans l'unique but de me retrouver à l'hôpital (j'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout pis je me suis rendu compte que c'était pas vraiment une très bonne idée).
Cette année ça n'a plus rien à voir, j'ai retrouvé la séreinité (thérapie oblige:j'suis ravagé aux antidépresseurs(séropram) et au benzos (xanax)). Bref, c'est une espèce de renaissance après six années de "survie": je suis redevenu sociable et mes angoisses ont disparues mais il y a toujours cet ennui qui me bouffe la vie; en tout cas c'était inespéré pour moi de retrouver cette état de calme intérieur il y a encore quelque mois.
Inch'allah pour l'avenir...
Peut on vraiment se sortir d'une dépresion???
J'aimerais lire vos propres témoignages.
Merci d'avance.

salut lince
depuis quand es tu en dépression?
moi, ça fait sept ans et je commence à voir le bout du tunnel : il ne faut pas désespérer.
tu t'en sortira.
à+

je suis dans la meme galere que toi mais moi j'ai fait 5 mois d'hopital psychiatrique avec a gave de neuroleptique antidepresseurs et somniferes mais en plus des narcoses pendant 1 mois tout sa pour dire que je m'en sort toujours pas et je n'y arriverai pas je crois si tu veut me contacter ecrit moi

merci pour ton message.
En ce moment, je vais bien car je suis bourreé de psychotropes(antidépresseurs, neuroleptiques, benzodiazépines).
Ressents tu encore des périodes de déprime?
écrits moi pour plus d'infos
à+

un neuroleptique (ou "antipsychotique"), c'est un médicament normalement utilisé dans les psychoses (schizophrénie, maniaco-dépression, etc.), mais il peut être utilisé aussi en complément aux antidépresseurs pour les dépressions unipolaires(non psychotiques).L'efficacité est incroyable.
Tu devrais en parler à ton médecin.
L'effet est radical, par contre ça assome un peu.
à+

Cher Xanatoc,

J'ai écrit des centaines de messages sur ce forum et sur celui des troubles panique avec ou sans agaraphobie. Angoisse chronique, anxiolytiques, troubles panique, Paxil, dépression majeure, Valium : l'enfer existe, j'en reviens... Et oui, on s'en sort, à coup d'effort, de volonté, de détermination. À coup d'erreur, de découragement et de désespoir.

Un jour en pleine séance de psychothérapie le psy me demande : "Si tu gagnais quelques millions, après avoir payer tes dettes, acheter quatre voitures et deux maisons, qu'est-ce que tu ferais ???". J'ai répondu, le plus simplement du monde. Puis le Psy de rajouter : "La réponse que tu viens de me donner, c'est ta voie. Suis ta voie. Accroche-toi à tes rêves."

Et tu sais quoi ??? Il avait raison.

Plus de médocs, plus de symptôme et j'ai retrouvé ma joie d'antan.

Les rêves, c'est tout ce qui reste quand la vie a foutu le camp.

Bise et bon courage.

Manue

salut
Tout d'abord merci pour ta réponse! Je sais bien qu'il ne faut jamais désespérer, mais tu dois savoir que malheureusement c'est plus facile à dire qu'à faire... C'est trop dur de sans cesse faire le yoyo, d'aller un peu mieux pour rapidement se faire reprendre par cette sensation d'ennui profond dont tu parlais, cette grande tristesse et surtout cette foutue solitude. Je me sens parfois tellement seul que j'ai l'impression d'avoir froid de l'intérieur.. ça fait des années que je déprime comme ça, j'avais déjà plongé une fois à 16 ans. Je pensais pas rechuter, j'arrivais un peu à fuir grâce à l'hyperactivité: j'ai pas fait de classe prépa, mais un double deug... mais bon on ne peut fuir longtemps et je me suis vite retrouvé fasse à mes angoisses. Je fais moi aussi partie de la belle famille des toc-és! (rituels de vérif etc...)
J'aimerais savoir comment tu vis ton rapport aux médocs.. j'ai peur que tout redevienne comme avant lorsque j'arrêterai d'en prendre. Au premier semestre j'avais des vertiges, toutes sortes de symptômes physiques, des tocs, une angoisse incessante, obligé de prendre du lexo pour faire mes courses...aujourd'hui tout cela va mieux, mais la déprime la plus profonde n'est jamais très loin..
Ce soir j'ai vraiment envie de me flinguer je me sens tellement seul.. je suis désolé de tellement parler de moi mais cela fait du bien de confier tout ça à quelqu'un qui est en mesure de le comprendre. C'est vrai que nous sommes spéciaux, et moi aussi je suis passé par cette phase qui consiste à penser "eh, ce n'est peut-être pas si mal!"...mais bon je ne sais pas si ça va suffire pour autant!
Sinon je ne sais pas ce qu'est un neuroleptique mais c'est une bonne chose que cela t'aide à aller mieux... je te souhaite un max de succès dans ton traitement.
a+
thomas

salut lexotom
personne n'est "born to be depressive", comme tu dis, je pensais comme toi ya pas si longtemps encore mais je me rends compte que je vais de mieux en mieux avec le temps : c'est pas une fatalité.
Après sept ans de dépression grave, je commence à reprendre espoir, alors que je me croyais condamné à l'enfer jusqu'a la fin de mes jours.
je ressent l'efficacité de la psychothérapie et du traitement de jour en jour, surtout le dernier médicament que ma psy m'a prescrit : un neuroleptique.
bref pour l'instant ça va, j'espère qu'il n'y aura pas de rechute.tout ça pour dire qu'il ne faut jamais désespérer.

salut à tous,
Xana et Phil, j'ai lu vos échanges et je dois dire que je me retrouve bien souvent dans ce que vous avez dit...J'ai 22 ans, suis en cours d'études et en dépression assez sérieuse depuis l'été dernier..mais je me demande de plus en plus si je ne suis pas un peu "born to be depressive"!
Deroxat, lexomil etc...dur dur. Enfin je pensais qu'on pourrait peut-être en parler un peu car j'ai été touché par vos témoignages..Voilà donc faîtes moi signe si vous repassez sur ce forum!
amitiés dépressives,
tom

cette peur est typique des tocs.
Moi, c'est justement cette obsession qui m'a fait allez consulter un psychiatre car j'avais comme toi l'impression de devenir fou et dangereux:je m'imaginais déja devenir un psychopate ou un dangereux schizophrène (ce qui est d'autant plus absurde que les schizophrènes, contrairement à l'idée reçue, ne sont très souvent dangereux que pour eux même).Je ne savais pas encore que c'était un toc.J'ai donc été consulter un psychiatre (qui me suit maintenant depuis plus de trois mois)qui m'a diagnostiqué des tocs(+ une dépression et une phobie sociale).Il m'a prescrit du séropram et du xanax et au bout de deux semaines environs mes obsessions n'était plus qu'un mauvais souvenir (pas mes rituels de vérifications en revanche) grâce au xanax.
Prends tu des anxiolitiques (benzodiazépines)?
ça, associé à la psychothérapie, ça a été radicale dans mon cas en ce qui concerne les obsessions de ce genre.

ça me rassure que quelqu'un d'autre ai peur d'être dangeureux envers les autres. Moi après avoir eu peur d'être atteinte d'une grave maladie(ça variait en fonction des jours:cancer, méningite...), d'être folle, j'ai peur d'être une psychopathe refoulée envers tous mes proches et c'est terrible quand on est anti violent et qu'on aime profondément ces proches; ??Je prends depuis 2 ans des deroxat.comment as tu résolu ce problème

Allo! xanatoc,

tu voulais avoir des nouvelles de moi,alors j'ai commencé mon sevrage ily a 1 mois et une semaine plus tard je recommencais a tomber...Je suis allée voir mon médecin et il m,a recommandé de ne pas commencer tout de suite.Alors je suis toujours avec Selexa et je me sens tres bien!

Je me demande bien si j'aurai pas besoin de ca toute ma vie!Ma vie va bien avec ca!Mais un jour j'espere que je pourrai m,en passer!Je te salue et a bientot.

je te répond tardivement car j'ai eu un gros problème avec mon ordinateur:il a fait un "burn out":il refuse de démarrer (il doit être aussi perturbé que son proprio...):je l'ai donc emmené voir un "spécialiste"...
Pour ce qui est de ma solitude, c'en est presque devenu un réflexe(force de l'habitude après plusieurs années):elle me permet de me retrouver et de me sentir moi-même car je me sens un peu perdu lorsque je me force à parler avec des gens alors que j'en ai pas envie(pas envie sur le moment (blocage lié à l'anxiété) mais je me rend compte douloureusement que j'en ai besoin).
Elle a quand même fortement diminuée depuis cette année.
Qu'en est-il pour toi ?

est-ce que tu sais pourquoi tu recherches la solitude ?

mes tocs m'empêchent aussi de faire certaines choses comme par exemple conduire, mais la véritable inhibition me vient, je crois, de ma phobie sociale car j'ai tendance à rechercher malgré moi la solitude.
à +

je ne sais pas ce qu'il en est pour toi mais moi je sais que la routine vient de mes tocs dans le sens où le changement me fait peur mais je n'ai pas encore trouvé la solution. ça vient aussi de la dépression, quand on a envie de rien, on s'ennuie alors on a des idées noires, c'est un vrai cercle vicieux.

c'est clair qu'on se pose trop de questions, c'est d'ailleurs pour ça qu'on "pète les plomb".
La vie est d'un ennui mortel: tous les jours se ressemblent et j'en arrive à souhaiter qu'il m'arrive un truc qui me fasse me retrouver à l'hôpital pour changer un peu de la routine quotidienne.

moi j'ai l'impression que ma dépression est une conséquence des tocs dans le sens où je voulais que tout soit parfait et comme je n'y arrivais pas, je déprimais. pour ce qui est de la phobie sociale, c'est venu petit à petit. quand j'étais petite, j'étais plutôt extravertie. mais c'est compliqué de savoir ce qui est la cause de quoi, pourquoi on est comme ça... je sais que je me pose trop de questions mais j'aimerais bien me comprendre.

Pour moi auusi, les tocs ne sont plus un problème majeur (ils l'ont été à une époque).
Il reste juste ces rituels de vérification.
La dépression c'est une autre histoire: je crois qu'elle est directement dérivée de la phobie sociale. Je me suis rendu compte que les jours où je me sentait mieux étaient les jours où je rencontrait et parlait le plus avec les gens: les périodes de bien être suivent les périodes de prestations sociales que je juge satisfaisantes.
Il y a encore moins de deux ans, j'était à la limite de l'"autisme":je m'isolait et le seul fait de devoir dire bonjour à quelqu'un était un enfer:je n'arrivait même pas à poser ma voix.
Je n'en suis plus là mais j'ai encore tendance à attendre que les autres viennent vers moi plutôt que d'aller vers eux:je suis encore un peu "sauvage" par moment même si j'ai fait d'énormes progrès.
Moi, je vis ça depuis l'âge de quinze ans soit depuis sept ans mais je crois que pour toi c'est depuis plus longtemps: j'espère que tu vas allez de mieux en mieux et te souhaite beaucoup de courage.
à bientôt.

je suis un traitement pour la dépression depuis 9 ans et pour les tocs depuis 2 ans. j'ai beaucoup plus évolué pour les tocs que pour la dépression. pour les tocs, je ne suis pas guérie mais je suis "améliorée" comme disent les médecins. les tocs sont tout à fait supportables et n'entravent pas trop ma vie quotidienne. pour ce qui est de la dépression, c'est autre chose. c'est par périodes. il y a des périodes où ça va et des périodes plus pénibles. mais même à l'intérieur des périodes où ça va, il m'arrive de faire des gros coups de déprime. au début je n'y croyais pas mais pour moi, la dépression est plus problématique que les tocs et j'ai plus de mal à m'en défaire. et toi ?

j' ai ressentit un énorme soulagement et une grande amélioration au début du traitement et des consultations, mais depuis ça stagne un peu et ce soulagement à fait place à la lassitude bien que l'anxiété aie quasiment disparue.
J'en ai marre car j'ai l'impression de ne pas m'en sortir et une désillusion commence à apparaître.

j'te remercie pour ton message.
Ces deux années de prépas ont été une horreur; je crois que ça été les pires.
En fait je me suis mis la pression pour poursuivre mes études et aller en prépa car j'avais plus rien à quoi me raccrocher et je pensais que faire le plus possible pour réussir mes études était la seule solution pour m'en sortir.
Depuis combien de temps suis tu un traitement et est ce que tu ressens toujours une évolution dans ton état?

t'en es ou exactement aujourd'hui?

tu es la troisième personne que je "rencontre" qui a des tocs et qui a fait des classes prépa. vous en avez tous bavé. je suis très admirative et je vous félicite d'avoir eu ce courage moi qui aie complètement foiré mes études à cause des tocs. j'avais aussi peur de faire du mal aux gens mais maintenant c'est passé grâce aux médicaments et à la thérapie.

je suis en deuxième année d'école d'ingénieur en Travaux Publics. Question stress c'est quand même plus soft que les deux années de classes préparatoires que j'ai fait avant.
En ce qui concerne mes tocs; jusqu'à cette année, j'avais des obsessions des peurs obsessionnelles absurdes commes la peur d'agir sous une impulsion incontrôlée, peur d'être dangereux envers les autres, etc. et des vérifications pendants d'interminables minutes de fermer le gaz, éteindre les lumières, les portes, les robinets,etc.
Cette année, ils ne sont plus réduits qu'aux vérifications; les obsessions ont quasiments disparues quand j'ai commencé à consulter, suivre un traitement.

j'ai remarqué que les études étaient souvent très problématiques pour les gens qui ont des toc. qu'est-ce que tu fais comme études ? et qu'est-ce que tu as comme tocs ?

depuis deux jours j'ai rechuter dans une espèce de lassitude épuisante:fatigue lié a l'anxiété due aux études(j'en ai encore pour un an), j'ai recommencer à fumer alors que j'essayais d'arrêter , je sais plus trop quoi faire et j'en ai marre, j'ai l'impression d'être un légume(enfin, pas tout à fait quand même)
...Inch'Allah.....
Enfin voilà, on essaye de gérer au jour le jour.
un jour ça va, un jour ça va pas : mon humeurogramme est en dents de scies et les sommets sont jamais très hauts.

une fois de plus, je suis entièrement d'accord avec toi. en ce moment, je n'ai pas à me plaindre, ça ne va pas si mal que ça malgré les coups de déprime assez fréquents. Mais je crois que le pire est derrière moi quand j'avais des tocs, que j'étais dépressive, que j'étais phobique sociale (même si tout n'a pas disparu), que je ne savais pas ce que j'avais et que je n'étais pas soignée.

les gens submergés de "problèmes" sont carrément plus intéressant, j'suis d'avis aussi.
j'crois que l' épanouissement et l'assurance font devenir terriblement banal.
faire une dépression fait changer le regard sur le monde si on à la chance de s'en sortir: on est, je pense, plus rattaché à l'essentiel et on se prend moins au sérieux.
Bon courage, car j'ai cru comprendre que ça fait plusieurs années aussi que tu est dépressive.
à +, donnes moi de tes nouvelles.

décidément on se ressemble beaucoup. moi aussi, ça me plaît de ne pas être comme tout le monde et même je recherche des gens pas trop normaux. attention, il ne faut pas qu'ils soient complètement barrés non plus !

Salut phil
je ne vais pas tout le temps mal non plus, surtout cette année car je sais que l'enfer est derrière moi, mais il y a cette lassitude qui revient quand même assez souvent.
Le truc, c'est que cette année, avec le courage de m'être pris en charge (thérapie,traitement), j'accepte complètement l'idée d'être "assez spécial"(dépressif + phobique social + obsessionnel compulsif + ...nan, c'est tout(c'est déjà pas mal)), et j'avoue que l'idée me plait bien(j'ai l'impression comme ça de ne pas être "comme tout le monde" (le prix à payer est quand même assez difficile)).
Bref, cette année je vois quand même la vie d'un autre angle.
Allez, à +.

Salut Penny,
Je te souhaite tout d'abord beaucoup de courage pour ton sevrage et j'espère vraiment que tu vas réussir.
Moi, le sevrage, ça me fais un peu peur pour l'instant car j'ai déjà essayé mais pas du tout avec la bonne méthode : j'me suis retrouvé à l'hôpital (il ya de ça deux semaines): j'avais une grosse semaine de partiels à passer et j'ai décider d'arrêter le xanax pour réviser (je suis passé de quatres à zéro en quelques jours(c'est pas une bonne idée...)). Résultat, en plein partiel, j'ai fait une crise convulsive dont j'ai aucun souvenir (je me suis réveillé dans le camion des pompiers).Il paraît que je suis tombé d'un coup de ma chaise et me suis mis à trembler et avoir des convulsions.Du coup j'ai du passer un électroencéphalogramme, un IRM du cerveau, et une prise de sang.je me suis donc remis bien sur au xanax avec quand même une diminution.
Mais en diminuant progressivement et non en sevrant brutalement (il doit y avoir qu'un mec comme moi de toute façon pour avoir des idées aussi dingues : j'ai quelque peu sous estimé les effets des benzodiazépines), ça ne devrait poser aucun problème.
Bon courage encore avec tous mes encouragements.
Bye Penny et à bientôt j'espère.
Donne moi des nouvelles de ce sevrage.

je suis également assez pessimiste mais je ne crois pas que l'on puisse changer en devenant un autre. peut-être qu'il faut apprendre à vivre avec sa dépression. je dis ça mais je ne vois pas comment c'est possible. cela dit, je ne vais pas tout le temps mal et toi ?

Allo!

je sais ce que tu ressens,il y a un an et demi j'ai fait une dépression a la suite d'un avortement et d'un style de vie trop stressé,diagnostic:anxiété généraliséee,trouble panique avec agoraphobie.J'ai suivi une thérapie de 3 mois pour apprendre a controler mon anxiété,je prenais alors des antidépresseurs et des calmants)Rivotril).J'ai vécu l'enfer mais aujourd'hui ca va mieux...mais je ne connais toujours pas mes limites,maintenant je débute un sevrage et j'en ressens déja les effets....J'ai peur mais je me dis que tout ira bien...Je vais quitter mais écris-moi pour + D'info....bye!

c'est vrai que c'est carrément désespérant, malgré le retour de la séreinité, de ne pas pouvoir retrouver l'envie de bouger, sortir, et d'être en proie à cet ennuie et cette dépression qui colle à la peau.
j'crois en fait que c'est complètement encrée dans la nature même du "malade" et qui faut se faire à l'idée qui faut apprendre à faire avec.
(c'est quand même assez terrible, ce que je raconte:j'm'en rend compte à l'instant).
J'aimerais croire à une possibilité de se sevrer de ce pessimisme incessant.
Peut être que guérir ça veut dire devenir carrément autre : pas évident...
"good luck" pour tous ceux qui sont dans mon cas.

je me retrouve beaucoup dans ton témoignage. J'ai les mêmes problèmes que toi. Je prends du deroxat et du xanax et c'est vrai que la vie a pris une autre allure. Finies les angoisses, presque finis les tocs mais reste cette foutue dépression dont je n'arrive pas à me débarrasser. Des fois, j'ai l'impression que je suis née comme ça...