Premier message
Seroxat. Réactions,..
Nos disputes sont de plus en plus incessantes.
Je déprime et ne voit pas d'issues à ma situation.
Elle décide de partir en vacances seule avec une amie. J'accepte bon gré mal gré.
À son retour elle m'avoue nonchalemment qu'elle a une relation avec un homme, et qui plus est, un ancien ami en commun. Le ciel me tombe sur la tête.De nouveaux les reproches fusent de tous côtés. Elle me reproche mon manque de décison d'activité,etc..Elle étouffe, elle se sent vieille dans cette vie sédentaire avec moi, elle veut du mouvement, de l'action. Toutes mes explications et mes supplications restent vaines. Elle aime un autre. Quelques jours plus tard, elle me prie de partir. Rupture cruelle.Je souffre atrocement, moralement comme physiquement.
Mon médecin généraliste m'envoie aux urgences. Deux nuits d'hôpital. Ensuite prescription de Xanax, Alpraz et Cipramil. Je tiens le coup malgré des semaines de morosité et d'ennui. Des idées suicidaires me guettent mais je me raisonne.
Ce fût l'enfer quotidien jusque juin 2003 quand ma compagne revient et m'avoue qu'elle m'a toujours aimé et qu'elle regrettait amèrement ce qui s'est passé. Je passerai sur les détails de notre réconciliation. Malgré toutes les raisons que j'ai d'être heureux avec elle, ma dépression persiste même atténuée, toujours cette appréhension, cette crainte du contact social, de sortir et voir d'autres personnes. J'ai deux amis fidèles que je vois régulièrement et qui me comprennent et qui m'encouragent avec faire cette opération à la hanche. Ce sera une question de mois à présent car mon chirurgien y voit toutes les conditions d'une réussite, presque une opération de routine. En attendant je prends du Seroxat, prescritpar mon médecin géneraliste. Je ne sais où cela va me mener. J'attends vos témoignages. Merci. A bientôt
troubles panique avec agoraphobie
désolée de répondre si tard à ton appel.
j'ai commencé à à faire de l'agoraphobie vers l'âge de 15 ans, j'en ai 51 maintenant. A cette époque, on ne savait rien de cette maladie et je n'ai jamais été traitée avant 1997. J'ai eu des années faciles, d'autres plus difficiles. En 1997, mon médecin savait ce que j'avais et m'a tout de suite prescrit Paxil, ce qui a rétabli mon taux de sérotonine et donc ramené mes neurotransmetteurs à un fonctionnement que je ne connaissais pas depuis mes 15 ans. Avec, en plus, une psychothérapie avec un spécialiste de l'agoraphobie pour me réapprendre à fonctionner comme jamais je ne l'ai fait. Ce fut un grand soulagement. A l'époque où je combattais seule mes crises de panique, j'avais quelques trucs: en classe, je m'assoiyait au bureau le plus près de la porte, dans les salles de spectacles, je prenais des billets en bout de rangée, et dans le années difficiles, près de la porte. Ça ne m'a aidé qu'en surface tandis que le Paxil agit directement sur le bobo.
N'attends pas et consulte un bon médecin qui devra te suivre pendant toute la prise de cette médication.
Bonne chance
Mariemai
ne te fait pas trop de soucis.
Chles, désespère pas...
Salut!
Je suis désolée de voir que tu n'as pas eu de réponses encore, je sais ce que c'est de devoir parler, tu verras mon nom assez souvent dans ce forum. J'ai énormément souffert de violentes crises de panique durant l'hiver 2001 suite aux attentats à NY, alors que j'habite à Londres et que je n'ai pas de famille là-bas. J'ai eu tous les syndromes de Post Traumatic Stress Disorder: l'impression de folie, la fuite, l'envie de courir dans toutes les directions tous les soirs en quittant le boulot, des voix dans la tête, des hallucinations en pleine journée, auditives et visuelles, sans drogue... Bref, seul le paxil (ou deroxat/seroxat) c'est le meme produit, m'a sauvé et je ne peux toujours pas l'arrêter. Je voulais te dire de tenir bon. Depuis que j'ai découvert ce site je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule a penser que j'ai perdu la boule. Tu dois te faire aider, mais déjà c'est super bien de faire du sport régulièrement, ça réduit les symptômes physiques. Tu es jeune, tiens bon. Je suis personnellement passé près du suicide, tellement je devenais folle, mais c'est fini tout ça, et puis je pense que je ne l'aurais pas fait.
Dis-toi que la souffrance mentale, la depression, est curable, c'est un desequilibre hormonal, c'est pour ça que parfois la volonté ne suffit pas. C'est ce que les gens qui n'en ont jamais souffert ne peuvent pas comprendre, et c'est pourquoi de tels forums existent. Le goût de la vie revient, ne te soucie pas de ça. D'autant plus que les boites sont des endroits bondés qui fatiguent physiquement et mentalement, probablement le pire endroit concevabke quand on a des attaques de panique. essaye des cafés plus calmes ou tu peux te barrer facilement et prendre l'air.
Allez, a +