Bonjour,
Je viens de vivre une situation un peu étrange, et je viens auprès de vous pour recueillir votre avis et et vos conseils parce que je dois avouer que je suis complètement assommée et un peu larguée...
Voilà.
J'ai rencontré un homme au Printemps 2003. Nous nous sommes plu, nous avons donc commencé une relation, qui a commencé comme un feu d'artifice. L'entente était extraordinaire, j'ai envie de dire "rare", je ne m'étais jamais sentie aussi bien avec un homme, il était tendre, généreux, présent, aux petits oignons. Nous rigolions énormément, étions au diapason total sur le plan intellectuel et sexuel. Au bout d'1 mois, il m'a demandée en mariage ! J'ai trouvé ça dingue, si vite, mais ça ajoutait à la magie de la rencontre : notre rencontre était tellement réussie, tellement évidente, qu'il n'y avait pas photo, nous étions faits l'un pour l'autre, et pouvions savoir là, tout de suite en effet, que nous voulions faire notre vie ensemble. J'aimais cet homme, c'était lui, c'était évident, je voulais faire ma vie avec lui, je n'avais jamais touché le bonheur d'aussi près et aussi intensément avant, avec si peu de nuages, avec qui que ce soit. Donc, j'ai dit oui, sans hésiter.
J'avais peur que ce soit une blague, mais non, le lendemain, il en a reparlé, il ne revenait pas sur sa décision, c'était acté, nous allions nous marier. Je me disais que la vie peut donc parfois être très simple et très belle. Son souhait était que nous fassions un mariage "surprise" : inviter tous nos amis à une "Soirée en Blanc" ou un truc dans le genre, faire ça dans un pré, et créer une sorte de surprise. Il ne voulait pas du mariage convenu comme on en voit 100 000, sans âme, sans personnalité.
Les semaines ont passé.
Peu à peu, il était moins le Prince Charmant qu'il avait été au départ. Je me doutais bien que le quotidien allait effacer les paillettes et dévoiler nos vraies natures, je m'y étais préparée. Mais le problème, c'est que sa vraie nature prenait des allures qui me déplaisaient quand même beaucoup : il me plantait la veille d'un week-end, posait des lapins, dragouillait des vieilles copines en boite et me faisait comprendre pendant ce temps-là assez sèchement d'aller voir ailleurs s'il y était. J'ai commencé à me dire que j'aurais préféré vivre avec un homme loyal et respectueux et qui ne m'aurait pas demandé en mariage, plutôt qu'avec des promesses qui m'attachaient à un homme qui ne s'avérait pas être vraiment loyal sur la durée. J'ai commencé à être déçue.
Quand il se rendait compte de ses manquements, plutôt que de s'excuser, de se faire pardonner, ou de travailler à ne pas recommencer, il me hurlait dessus, m'expliquant que je ne comprenais rien (mais ne me donnant pas de piste alternative pour mieux comprendre autre chose), que ce n'était pas de sa faute (les lapins, les annulations) mais la faute à son boulot, à pas de chance. Bref, je n'avais aucune prise sur lui, parce que tout ce qui arrivait de pas top, il s'en déresponsabilisait, et me faisait même culpabiliser d'oser lui évoquer ces sujets, m'accusant de créer du coup une mauvaise ambiance, de ne pas lui faire confiance.
J'ai supporté cela un petit moment. Je ne sais pas bien pourquoi. Parce que je restais attachée à ma première impression : un homme exceptionnel. Je n'arrivais pas à me dire que finalement, cet homme avait peut-être fait beaucoup d'esbrouffe au tout départ pour mieux m'attacher à lui artificiellement et supporter sans broncher sa vraie nature, que ce qu'il s'était passé d'exceptionnel au départ n'étaient peut-être que des paillettes pour mieux m'aveugler...
Je l'aimais, et j'espérais qu'il allait changer. Je me disais : ok, on sait tous que les premiers moments sont magiques et qu'après, ça retombe forcément. Ca, il faut que je l'accepte. Maintenant, ce que j'attendais de son côté, c'est qu'il soit tout de même un peu plus attentionné. Mais je crois que j'ai eu du mal à gérer ma déception. Ce que j'avais pris pour un homme extraordinaire étaient tant de paillettes, que j'étais terriblement déçue de réaliser que finalement, il n'était pas tout cela et que je devais faire ma vie avec un homme beaucoup moins fiable, beaucoup moins attentionné... et j'ai eu une grosse crise de confiance, j'ai pensé qu'il s'il n'était plus cet homme extraordinaire, c'était peut-être que finalement, il ne m'aimait plus tant que cela et n'était donc plus du tout motivé pour tenir la distance. Je me disais que le problème était là : il m'avait demandée en mariage, mais s'il m'aimait vraiment, il serait là, au top, et pas si décevant...
Les choses se sont gatées. Il a eu de très gros problèmes avec son travail. Il a commencé à se fermer. A devenir très distant et désagréable avec moi. A regarder et draguer les autres filles. A ne plus vraiment prêter attention à moi : j'étais là, tant mieux, pas là, tant pis. Il a prétexté un jour avoir beaucoup de boulot pour m'écarter de son week-end... qu'il a passé en réalité pas du tout à bosser mais avec une amie qui lui faisait un rentre-dedans assez clair... Il me mentait, mais je l'ai su, parce qu'il ne mentait pas à la perfection. Moi-même je me suisn de plus en plus fermée. J'ai pensé que notre relation allait se terminer. Il était devenu trop distant, trop irrespectueux, trop de manquements.
C'est exactement au moment où la crise était au plus haut que ma vie a basculé : j'ai appris que j'étais enceinte.
Branle-bas de combat. J'appelle mon ami, qui avait justement passé son week-end tout seul. Il me dit de ne pas m'effondrer, ça va aller. Je suis en pleur, je lui demande s'il peut venir le soir même. Il me répond que non, il a des trucs à faire le lendemain matin, il viendra, comme prévu, le lendemain soir. J'insiste, lui expliquant que j'aimerais tellement qu'il soit là, il ne cède pas. Il me répète qu'il sera là le lendemain soir. Je suis effondrée. Quelle sera ma vie avec un homme qui ne peut pas comprendre qu'un couple, c'est aussi être là pour l'autre ?
Après beaucoup de discussions, de réflexions, j'ai décidé d'avorter. Lui me laissait le choix total. Disait qu'il serait très heureux d'avoir un enfant, que nous formerions une belle famille. Mais qu'en même temps, ça ne tombait pas forcément bien, donc bon. J'étais tiraillée. Je l'aimais. En même temps, je me disais que c'était de la folie douce, et je ne le sentais pas plus motivé que cela. Et s'il me quittait dans quelques mois, comme je craignais que ça arrive là ? Qu'allait-il se passer ? J'ai avorté. Je n'ai jamais regretté. Je me suis dit que si nous devions avoir un enfant tous les deux, alors il ne fallait pas pleurer celui-là. Nous en aurions un de toute façon, ok ça ne serait pas cet ovaire là ni ce spermatozoïde là, bon et alors ? Ceux-là ou d'autres, quelle différence ? Et si nous ne devions plus avoir d'enfant ensemble, autant ne pas en avoir du tout... Bref, j'ai intégré le fait que cet enfant n'avait pas vraiment sa place dans notre couple à ce moment-là.
Après, il est devenu adorable.
Puis, il m'a plantée la veille des vacances : nous devions partir aux Antilles, je lui offrais le voyage (acheté sans assurance annulation...). Son prétexte : le boulot. Et moi. Ca n'allait plus, il ne savait plus s'il voulait continuer, il me trouvait soudain sans attrait. Je suis partie seule. J'allais chez un ami qui vit aux Antilles. Il m'a beaucoup remonté le moral, et m'a dit de faire une croix sur cet homme instable, parasite, escroc, égocentrique, mesquin et vil, qui me faisait payer ses erreurs et souffrait peut-être d'un complexe vis-à-vis de moi, si jolie, successfull, équilibrée, et cherchait donc, inconsciemment, à me détruire.
Je suis revenue de vacances remontée à bloc. J'ai revu mon ami. Il avait beaucoup réfléchi, voulait qu'on recommence, c'était moi la femme de sa vie, il avait été con, devenu ainsi du fait du boulot, du stress, de la fatigue (c'est vrai qu'il était cramé par son boulot). J'ai dit ok, on a recommencé. Mais rien n'avait vraiment changé. Je n'arrivais pas bien à comprendre en quoi il avait pris conscience de quoi que ce soit, malgré ce qu'il disait !! Je lui ai dit que ce n'était pas possible. Lui a dit qu'il avait besoin de moi pour changer. Moi j'ai dit que j'avais besoin qu'il change pour revenir avec lui, là ça faisait un an que nous étions ensemble, il fallait que des choses changent. Bref, le serpent qui se mord la queue.
Finalement, dans ma grande bonté, j'ai décidé de faire encore un effort, de lui offrir en effet cet équilibre qui lui permettrait de changer. Il avait décidé de fermer sa boite, de venir s'installer à Paris et chercher un nouveau boulot, plus stable. C'est vrai que l'avenir s'éclairait. Pour autant, c'était l'avenir. Et moi, au présent, je voyais un homme qui s'était installé dans mon appartement, m'avait toujours fait des promesses qui n'étaient jamais devenues réalités depuis 1 an (donc pourquoi celles-ci étaient-elles plus fiables), et continuait à merder (lapins, violence verbales parfois). Or moi, je n'en pouvais tellement plus, que la moindre défaillance de sa part ne passait plus. J'étais au bout du rouleau. Puis, peu à peu, je me suis demandée si, en réalité, je ne représentais pas juste son unique chance de pouvoir changer de vie : il fallait qu'il trouve un boulot à Paris maintenant, il lui fallait donc un appart... S'il me quittait là, où allait-il vivre ? J'étais intéressante... Et je me disais qu'il profitait de moi, mais qu'une fois "autonome", il allait me quitter, comme il avait voulu le faire avant les vacances.
Grosse crise de confiance.
Je lui dis que ça ne va pas. Que je n'arrive pas, après ce qui s'est passé, à repartir, youp la boum tout est magnifique. J'ai besoin de prendre un peu de distance, de nous réapprivoiser. Je propose donc que nous reprenions les choses dans l'ordre : vivons chacun de notre côté et retrouvons-nous, reséduisons-nous... et alors on sera prêt à habiter ensemble. Mais habiter ensemble là tout de suite est un peu précipité, il y a quelque chose à "reconstruire" ou réparer. Cette proposition l'a rendu complètement fou. Pour moi, c'était un test. C'était : si tu m'aimes vraiment, et si tu n'es pas là pour mon appartement, alors tu devrais accepter. Il a refusé, prétextant qu'on avait une chance en or de se rapprocher en étant justement proche physiquement, qu'on n'allait arriver à rien si on vivait chacun à l'autre bout de Paris, que c'était complètement crétin, que ce n'est pas comme ça qu'il voyait la vie lui, "Je vais mal alors je quitte la maison", non, pour lui, une famille, ça surmonte ses difficulté en étant soudé. Il a reconnu en plus que j'allais lui compliquer énormément la vie et son installation en le virant de la maison, ce qui n'allait pas rendre nos "retrouvailles" faciles, en n'habitant plus ensemble, on allait avoir du mal à se voir. Je lui ai dit que si la seule chose qui faisait qu'on arrivait à se voir, c'est de se croiser par la force des choses en sortant des toilettes, mais que sinon, s'il faut faire un "effort" pour se voir, il n'y a aucun cas où on aura suffisamment envie pour que ça se produise, ah ben alors raison de plus pour ne pas habiter ensemble, je n'ai pas envie que notre couple marche uniquement sur la base d'une chasse d'eau...
Je n'arrivais plus bien à savoir qui avait raison ou tort. Mais comme il était très violent dans sa façon de parler, j'ai préféré qu'il parte.
Nous sommes restés plus ou moins en contact. Nous sommes retrouvés quelques mois après. Avons recommencé notre histoire. Il s'est installé à la maison. Il était super heureux. Moi aussi.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'ai pêté un câble. Je n'y arrivais pas. Cette fois-ci, je ne craignais pas qu'il soit là pour mon appart, puisqu'il avait vécu 3 mois sans... mais je craignais qu'il soit médiocre... C'est affreux. Je craignais que même ses promesses de boulot sur Paris ne soient fondées sur rien, qu'il raconte des histoires, que je me retrouve avec un mec vivant à mes crochets, me mentant, parasite. Ca m'affolait. Je n'arrivais pas à prendre les choses calmement. Je me disais : bon, il m'avait dit qu'il devait signer son contrat fin septembre, et là, il me dit que ça va être en décembre finalement... et si c'est comme tout le reste, si ça n'arrive jamais ??? J'avais honte de penser cela, de ne pas lui faire confiance, j'étais aussi très triste aussi de penser cela. Mais c'était comme ça. Et je n'arrivais pas à me sortir mes doutes de la tête : il profite de moi, de mon argent, et un jour, quand lui ira bien, hop, il me quittera, n'ayant plus besoin de moi... J'avais l'impression qu'il m'utilisait. Je n'arrivais pas à me sotir mes doutes de la tête. Je faisais beaucoup de sacrifices pour nous faire vivre tous les deux avec mon salaire, je faisais une croix sur une vie beaucoup plus "fun"... j'étais ok avec cela s'il m'était loyal par la suite... mais j'avais tellement peur que ça ne marche que dans un sens...
Alors voilà, j'ai pété un plomb. Je devenais super désagréable avec lui, excessivement agressive. Il encaissait tout tout tout. Un jour, je lui ai dit qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, ça me minait d'être aussi agressive avec lui. Lui voulait qu'on reste ensemble et qu'il m'aide à calmer mes angoisses. Moi, je disais qu'il fallait qu'on se sépare, comme ça au moins, je ne lui hurlerai pas dessus, car là, ça me défonçait de nous voir nous écharper. Qu'on se sépare de corps, mais qu'on reste en contact. Pendant ce temps-là, j'allais aller voir un psy, et travailler à nos retrouvailles. Il était fou, m'a dit qu'on allait se perdre, qu'il n'envisageait encore une fois pas la vie comme ça.
Ca, c'était fin septembre. J'ai commencé à voir un psy. J'ai beaucoup travaillé, et j'ai fait déjà beaucoup de progrès sur plein de choses. En parallèle, je voyais mon ami régulièrement, on allait déjeuner, ou prendre un petit-déjeuner. Il m'écoutait, mais il me mettait une pression dingue. Je le comprenais, je lui disais que ça allait mieux, mais qu'il fallait attendren encore un tout petit peu, si ça ne le dérangeait pas. Lui s'impatientait mais disait ok.
Juste avant Noël, soit 2 mois et demi après notre séparation, il m'a dit qu'il avait une nouvelle relation. Une fille qu'il a rencontrée à une soirée en octobre ou novembre. Soit 15 jours ou 1 mois après notre séparation. Elle est divorcée et a 2 gamins. Il m'en avait parlé lors d'un déjeuner antérieur : il était allé la voir un après-midi, ça lui faisait plaisir et il adore les enfants, elle lui avait ensuite proposé de l'héberger chez elle, puisqu'il était toujours dans l'enfer de squatter chez des potes et qu'elle avait une chambre d'ami... L'amitié s'est transformée donc en relation.
Ca m'a fait quelque chose qu'il me dise cela, mais je ne pouvais pas lui dire qu'il n'avait pas le droit !!! Et je ne pouvais pas lui dire : ok, arrête tout, je reviens. Parce que j'avais encore quelques pas à faire, quelques doutes à effacer. Revenir là, ç'aurait été avorter le travail, succomber finalement à la pression qu'il me mettait, au non-respect de mon rythme, encore une fois. Après tout, c'était son choix, celui de ne pas m'attendre, celui d'avoir rencontré une fille dont il est tombé amoureux. Après tout, peut-être n'allait-il pas tomber raide dingue amoureux, peut-être que si, et dans ce cas, je pouvais me demander ce que je représentais.
Le 2 janvier, il m'a laissé un message me demandant de ne plus l'appeler (je ne l'appelais pas non plus tous les jours) parce que sa nouvelle relation devient hystérique à l'évocation de mon nom, suite à une "gaffe" de son meilleur ami qui lui a dit qu'il était très inquiet de sa nouvelle relation, déçu que nous nous soyons séparés, et choqué qu'il ressorte déjà si sérieusement avec quelqu'un.
Et il m'a annoncé dans ce même message qu'il avait tout de même de bonnes nouvelles : en effet, il va se marier avec elle, ils l'ont annoncé à leurs parents respectifs à Noël.
Ca m'a clouée sur place... J'en suis tombée de ma chaise.
Depuis, je n'arrive pas à m'en remettre.
Je ne comprends pas.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Je me dis : mince, il m'avait demandé en mariage au bout d'un mois... je croyais que c'était moi, qu'il m'avait trouvée exceptionnelle... mais il fait ça à toutes les filles qu'il rencontre ??? La demande en mariage c'est quoi ? Une paire de menottes pour s'attacher sa proie ?
Je me dis : peut-on être sincèrement amoureux de deux filles à 2 mois d'intervalles ? Non... Alors, laquelle n'aime-t-il pas ? Moi ? Elle ? Les deux ?
Je me dis : mais peut-être est-ce la preuve par 18 que cet homme est intéressé : son but, c'était de se marier, de s'attacher une fille riche pour lui permettre de se construire... ce n'est pas moi... tant pis, ça sera une autre... celle qui lui propose un appartement. Peu importe la fille...
Je me dis : pourquoi me laisse-t-il ce message ? Ne pouvait-il pas m'appeler tranquilement un jour de boulot et m'expliquer calmement la situation au lieu de tout m'envoyer sur un ton mélodramatique ?
Je me dis : mince, peut-être qu'il l'aime, elle... Et que moi, ce n'était que du flan... Pour ce mariage-là, ils l'ont annoncé tout de suite aux parents... alors que pour moi, il était parti sur une idée "on ne dit rien à personne, on le fait en surprise" (donc, à part vis-à-vis de moi, il n'y a jamais eu de rupture d'engagement de mariage...)...
Je me dis : mince, on s'aimait comme des fous nous aussi au début... et ça n'a pas marché... et avec elle, qui débarque 2 mois après, ça va marcher ???? Il la demande en mariage fou amoureux alors que deux mois avant il me disait que j'étais la femme de sa vie et ils vont vivre le parfait amour ???? C'est ça l'amour ? Lundi on dit qu'on est fou amoureux de l'une, et mardi on en épouse une autre, parce qu'on l'aime et que l'autre se décide un peu trop lentement à notre goût ??? C'est injuste !!! Ca manque de sens tout cela !!! Mince, ça ne faisait que 3 mois que nous étions séparés !!! Et en trois mois, non seulement il sort avec une autre, mais en plus il la demande officiellement en mariage !!! Mais c'est insensé !!!
Je suis perdue. Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe. Je n'arrive pas à savoir non plus comment je dois réagir...
Please... aidez-moi, c'est l'enfer...
Merci beaucoup...