Aimer ce qu'on fait?? Possible?

Salut,

Moi je vis un dilemne depuis un bon moment. J'ai fait un DEC dans une technique que je croyais aimer et ou il est relativement facile de se trouver de l'emploi. Depuis 1an et demi, je travaille la-dedans, je me promene d'une compagnie a l'autre dans l'espoir de trouver un emploi qui me convient, chose qui ne m'est pas encore arrivé. J'aime pas ce que je fais, ca ne convient pas a mes besoins, ma personnalité. Par contre, un domaine me passionne vraiment, les voyages et le tourisme. J'ai fais le test de personnalité RIASEC et ca convient parfaitement a mon caractere en plus. Je voudrais retourner aux études et faire un cours la-dedans. Le problème, c'est que les emplois en tourisme sont mal rémunérés et souvent a commission. Présentement, j'ai un excellent salaire pour un travail que j'aime pas trop. Je n'ai que 21 ans et je suis déja tannée, mais encore capable de l'endurer. Je ne sais plus quoi faire. Mes parents et amis me disent que je serais folle de lacher mon domaine que j'adore pas, mais qui est pas si pire après tout et qui rapporte. Ils disent que c'est pratiquement impossible d'aimer vraiment ce qu'on fait et que dans la vie, on a des responsabilités a faire face et c'est avec de l'argent qu'on peut s'en sortir, que ca contribue a aimer notre emploi, etc. Mais moi, peut-etre parce que je suis jeune, je crois encore qu'il est important d'aimer ce qu'on fait pour vrai et l'argent passe apres. J'ai envie d'avoir le gout de me lever le matin pour travailler et de ne pas y aller a reculons! J'ai besoin de savoir vos opinions? Le bonheur ou l'argent a tout prix?? Aimez-vous vos emplois???? Si qqn en tourisme lis ce message, est-ce que c'est vrai que c'est si pire que ca ce domaine?

MERCI!

salut Cécilia,
j'espère que tu t'es décidé à faire ce que tu as envie. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu sembles tant rechercher l'approbation de ton entourage. Vis ta vie , t'as pas besoin de leur permission.

Oui, tout à fait d'accord, tu es jeune, tu peux te permettre d'essayer. Je crois qu'il faut considérer l'âge, aussi, et ton premier diplôme n'est pas perdu. Dépendant des conditions de travail dans ce que tu vise, l'horaire irrégulier te convient-il ?
C'est important d'établir tes besoins financiers autant pour la durée de tes études que pour te permettre d'essayer des emplois où le salaire est parfois irrégulier, dépendant des endroits et des périodes. Tes parents veulent ta sécurité monétaire, c'est normal. Il ne faut pas oublier ta motivation non plus.
Si tu veux, tu pourrais rencontrer des employeurs comme si tu avais ton diplôme, pour en discute avec eux, afin de savoir quelles seraient les conditions. Tu peux en trouver à travers les sites d'emploi.
Bye

Chére Véro,

Je réponds à vos écrits car je vais vous démontrer qu'il faut faire ce que l'on aime dans la vie.Je suis aide soignante dans un service de réanimation de nuit dans un hôpital parisien;contrairement à vous, j'aime beaucoup mon métier mais je suis à une période de ma vie ou je suis en souffrance constante face à la detresse humaine.Je viens d'avoir 44ans et je suis passionnée par la psycho depuis des années et je crois que je suis plutôt douée pour cette discipline, mais j'ai toujours reculé l'échéance en pensant que je n'étais pas capable de faire des études.Aprés une psychotérapie de 2ans j'ai accepté l'idée que moi aussi je pouvais tirer profit de ma passion et de joindre l'utile à l'agréable.Ce moi de mai je vais faire un bilan de competence car j'ai besoin d'être guidée pour bien me réorienter et j'ai trés peur véro mais je vais le faire quand même car je ne veux pas arriver à la fin de ma vie en me disant si j'avais su!!!alors je vous en prie véro allez jusqu'au bout de votre passion vous êtes trés jeune vous pouvez le faire et si vous aimez comme vous le dites si justement le reste suivra.Voilà véro je voulais vous apporter mon expérience et j'espère que cela vous donnera des ailes je ne dis pas que cela va être facile mais ensuite vous pourrez savourer votre victoire ne faites pas comme moi lancez vous et bonne chance.Si vous désirez écrivez moi pour me donner vos impressions conçernant ma lettre et aussi pour me donner de vos nouvelles.

cordialement nijinski.

Bonjour,
je suis français et j'ai 30 ans. J'habite en France et j'ai le même problème que toi, seulementmoi je m'en suis rendu compte il y a un peu plus d'un an.
Je suis cadre ingénieur et mon domaine et mes fonctions actuelles m'ennuient.
Je ne sais pas si c'est ce que j'aurai dû faire, bien que le salaire est confortable.

Voila cela arrive donc à tout âge.

Suite du sujet: ce que ton coeur te dit.

Salut Vero, tout d'abord j'suis pas trop quelqu'un qui aime écrire ou lire mais là C pcq je suis completement perdu que je cherche partout...dans l'espoir de trouver une réponse, une idée, un tuyau....
Je comprends parfaitement la situation que tu vis car je vis à peu près la même chose. J'ai terminé un graduat en communication il y a 3 ans en belgique et tellement je voulais changé de milieu j'avais décidé de m'envoler vers les états-unis...Seuleument, depuis j'ai l'impression de faire du surplace, car non seuleument j'ai démarré sur le mauvais pied mais aussi je constate que je suis comme prisonier d'1 systeme, j'ai un boulot que je déteste,qui n'a rien à voir avec ce que j'aime ni même qu'avec ce que j'ai appris à l'école.... Comme tu dis rien que s'apprêter pour aller travailler est une migraine....Aujourd'hui je ne sais pas comment me resaisir, quoi faire...Je n'avais pas écouté ma famille....C vrai que je dois me battre car C peut-être ma voie mais la famille a toujours raison....C vrai que tu veux être bien mais dans le monde d'aujourd'hui BIEN rîme un peu avec l'argent...Si tu fais assez d'argent pour vivre aujourd'hui peut-être que tu peux t'organiser autrement et apprendre à aimer ce que tu as appris à l'école..Tu sais, on a tous des rêves, mais souvent ce ne sont que des rêves qui resteront tèls...Tu as déjà qlq chose pourquoi te remettre en question?

"Vaut mieux avoir des regrets que des remords"
Trouves toi une passion dans le domaine que tu as déjà...Qu'aimes tu le + dans ce que tu fais?

Salut, alors voici ce que je te suggère. FONCE !
J'étudie actuellement par le cned, je suis en première année de psycho et je trouve leur enseignement durs mais faisables, d'autant qu'il y a des permanences téléphoniques. J'en connais qui travaillent à côté et qui ont des enfants et qui réussissent par ce biais là. Renseigne toi, car le cned n'est pas le seul organisme, l'université de Reims par exemple dispense de cours de psycho par correspondance.
En tout cas prends le temps d'y penser car je sais que c'est possible, les études ne te couteront pas chères, c'est du temps dont tu auras besoin car c'est un investissement.
A+
Isabelle

Bonjour virginie,

A ce que je vois toi aussi tu restes toujours indécise quand à l'éventualité de reprendre des études de psycho via le CNED.
En ce qui me concerne, je n'hésite plus et je vais m'organiser de façon à ne pas arréter mon travail.
ça risque d'être dur mais le truc c'est qu'il faut impérativement travailler deux heures par jour et plus le week end et je pense qu'en rentrant du travail c jouable.
Mais bon...
moi aussi je vis avec mon copain et je sort d'un BTS qui je pense ne pourra pas me servir d'équivalence.
Tiens moi au courant pour ce qui te concerne.

allez bon courage à bientôt
laura

bonjour,
j'ai finalement decidé de parler de mes intentions de faire les beaux arts et la reaction de mon entourage est tjs la meme : travaille plutot, tu es trop vieille maintenant...etc...je sais que dans un sens ils n'ont pas tord, que ces etudes coutent cher et vivant en menage, c'est pas raisonnable; d'un autre coté je n'ai pas envie de faire pendant 20 ans un metier qui ne me plait pas, le concours pour les beaux arts est dur et personne de mes proches ne m'encourage, c'est dur de se preparer seule , j'aimerais tant qu'ils me comprennent et me soutiennent...

apres des semaines de deprime, je me suis enfin decidé à parler de mes hesitations à mon entourages; leur dire mes desirs de me diriger vers une ecole des beaux arts pour epouser une carriere artistique et la reaction fut celle que j'attendait : "et ca mene à quoi"; reaction normale et logique mais qui ne fait que me morfondre d'avantage, si je ne peux pas faire ce pour quoi je veux exister, à quoi cela peut il servir de me reveiller tout les matins, me dire que mon boulot me fait chier, que ma vie m'ennuie et que je suis au fond sans espoir de retrouver un jour un peu d'estime personnelle...mon copain est le seul qui voudrait m'encourager dans mon choix mais lui aussi doute serieusement de mes perspectives d'avenir...je ne sais pas quoi faire...la decision la plus raisonnable serait bien evidemment de renoncer à mes "fantasmes", retourner aux boulots qui me sont destinés (caissiere...) et faire comme la plupart des gens, attendre gentiment le dimanche pour "vivre" mes choix...quel pied!!!!

L'argent du monde te donnera jamais le bonheur. Si jai un conseil a te donner essaie le tourisme .. si il n'y as pas de job ou de travail convenable d'ici quelque annee, tu aura toujours ton ancien domaine dans lequel tu pourra chercher de l'emploi. Fait dabord ce que tu aime et sois heureux ...

Bonjour à tous!
Avant toute chose, je dirais qu'il faut garder le moral dans ce dur monde du travail dans lequel on est souvent prisonnier. C'est vrai il faut relativiser et prendre du recul. Je sais, facil à dire!
En lisant cette conversation, ça m'a rassurée, car je vois que je ne suis pas seule dans mon cas. En effet, je bosse depuis 2ans 1/2, et malheureusement, je ne m'éclate plus du tout dans mon boulot. Ou bien j'ai évolué, c'est possible aussi.
Je bosse dans le tourisme. En fait depuis mon BTS, tout s'est enchainé assez rapidement pour moi. J'ai trouvé un stage, et quand j'ai eu mon BTS, mon patron m'a employée.
C'était alors une petite entreprise familiale qui marchait plus ou moins bien, mais on était tranquille. Le salaire n'était certes pas très élevé, mais on avait d'autres avantages: les voyages d'études, les promos.
Mais depuis il y a eu les attentats à Louxor, le 11 septembre, etc... On a été racheté par un groupe parisien dans lequel on n'a plus aucune reconnaissance pour notre travail, il faut faire des pieds et des mains pour profiter des avantages, ou simplement poser des congés! Bref, le tourisme ce n'est plus ce que c'était! Et les clients sont de plus en plus éxigeants!
Maintenant, il y a plusieurs boulot dans le tourisme, c'est vaste, et même très vaste, mais il faut être prêt à partir dans les grandes villes pour bosser, tout en sachant que les salaires plafonnent vite! Biensûr, comme dans toutes les branches, il y a des places et des postes au top selon l'employeur!
Mais de toute façon je pense que dans la vie, il faut faire ce que l'on iame pour le réussir, sinon, on stagne. Donc j'espère que tu trouveras ta voie!
En ce qui me concerne, je ne vois pas de perspective d'évolution. Le tourisme, c'est bien quand on est jeune, c'est vraiment une bonne école, et on peut voir pleins de choses.
Aujourd'hui, je cherche plutôt à me réorienter, mais pas dans le tourisme (vente), c'est trop aléatoire.
Je me pose des questions, et peut etre que quelqu'un pourrait me donner quelques conseils?
Ca me plaierait de reprendre des études, et notamment des études de psycho, et alors se pose le problème financier. je suis en CDI, alors, est ce que je dois tout lâcher pour m'inscrire à la fac (qui en plus serait à 1h de chez moi) et chercher à côté un petit boulot pour payer le loyer avec mon copain (et oui, je ne suis pas seule!), est ce gérable? Ou bien vaut-il mieux que je m'inscrive au CNED, en recherchant un job à mi-temps ou 3/4temps (je ne pense pas que mes patrons serait OK pour me changer mon contrat malheureusement!), afin d'avoir du temps de suivre les cours par correspondance. Je me doute que le programme en deug et après licence et maîtrise est lourd, mais ça ne me fait pas peur si j'arrive à m'organiser. Mais je ne veux pas me mettre dans une situation qui me pénalise et me fasse galérer! Surtout pour des études longues et de telle envergure! Qu'en pensez vous?!
Merci par avance de vos conseils, et bon courage dans vos nouvelles vies!

Je suis dans le même type de situation que vous tous. En fait, je travaille depuis peu de temps et ce que je fais ne me plaît que très moyennement. Je suis à la limite de l'ennui et de l'endormissement et je m'intéresse de moins en moins à ce qui m'occupe. Donc, pour moi aussi, le matin, c'est pas terrible. Quant au soir, c'est loin d'être mieux : angoisse sur le présent, l'avenir, les choix et décisions à prendre... J'ai l'impression de me retrouver tout le temps dans cette situation, que ma vie n'est qu'un éternel recommencement du méandre dans lequel je me noie à constater que mon boulot ne me plaît pas. Jusqu'ici, j'avais l'excuse de la branche : j'ai fais plusieurs petits boulots pour gagner de l'argent, sans grand intérêt. Là, j'avais quand même choisi le domaine en fonction de mes goûts, et je le croyais, mes capacités. Le secteur dans lequel je bosse est relativement ouvert et varié. Mais le job que j'ai recueille tous les inconvénients de ce domaine, dans mon idée. D'autant plus que j'ai tendance à ne focaliser que sur ses aspects négatifs et rébarbatifs. Pendant un temps j'ai tenter de me modérer et de prendre plaisir (de tout petits plaisirs) à ce que je faisais. Style, je vais essayer, une fois dans ma vie de tolérer la frustration, d'accepter la réalité sans trop rechigner, d'oublier un peu mes idéaux, mes r^ves de grandeur et de plénitude bien parfaite à couler des jours heureux... J'ai failli y croire à force d'autosuggestion, mais j'arrive jamais à me shooter trop longtemps! Donc, mon naturel insatisfait montre très vite le bout de son nez et je me dit : mais qu'est-ce que je fais là ? Pendant 2 ans j'ai étudié un boulot (idéalisé, certes) que j'avais muri. Pour une fois, je suis allée au bout de quelque chose, j'en suis contente et j'aurais envie de pratiquer le métier comme je le pense. Mais j'ai l'impression que je me suis trompée. J'ai embauché pour un poste que je pensais innovant, moderne et dans le sens où je concevais le boulot ; au lieu de ça, il se révèle le stéréotype archaïque de la fonction. J'en tombe sévèrement de mes jolis plans bien ficelés. En plus ce n'est pas un temps plein. J'ai du temps pour gamberger et me remuer comme il faut le peu de certitude que je peux avoir sur la vie. J'ai démménagé, et solitaire, je n'arrive à crééer aucun lien en dehors du cadre du boulot qui me pèse. Bref, un conte de fée, versio téléphone. Sauf que j'ai pas envie de finir junkie dans un canniveau sans que personne ne s'en soucie. Je suis hyper en colère contre moi pour des milliers de raison : avoir pris ce job, ne pas réussir à m'en satisfaire, ne pas parvenir à me créer un réseau, un environnement qui me permettrait de relativiser le temps de travail, bref, tout s'emberlificote dans un joli gâchi de plus où je suis en train de perdre confiance...
J'ai envie de continuer à croire que ce secteur que j'ai choisi n'est pas totalement en cause et que cette expérience est ... une expérience parmi d'éventuelle future. Je ne remets pas en cause (encore) la totalité de mes projets dans ce sens, mais j'ai très envie d'envisager un futur ailleurs. Seulement je me dit qu'un tout petit mois d'épreuve c'est peut-^tre bien peu pour juger et que c'est encore mes mauvais réflexes qui me poussent à vouloir changer. Je sais que je me fais les questions et les réponses. D'ailleurs le jeu n'en fini jamais car après la réponse vient toujours une nouvelle question. La boule de neige qui dévale sans arrêt la montagne en grossissant toujours et encore... Et puis, dans mes bons jours je me dit que mes mauvais réflexes sont mes mauvais réflexes (qu'y puis-je?), qui saît, peut-être me mèneront-ils un jour, dans un lieu où me shooter positif sera plus évident!?...

Chère Cécillia, vous souhaitez changer votre vie de façon radicale en fonction de vos ambitions personnelles, de vos penchants et de ce que vous aimez. J'imagine bien que vous étouffez et que votre esprit fantasque se sent écrasé par ces tâches ménagères... Votre compagnon devrait prendre en considération que vous vous sentez mal dans votre peau. Pourriez-vous en discuter ? Je cite mon cas, ma femme (rencontrée par le net) est marocaine. Je lui ai toujours promis et assuré que même si elle restait sans emploi, la seule chose que je lui demande c'est d'être heureuse et d'occuper son temps comme elle le désire. Elle est écrivain et si elle passe ses journées à écrire, je serai aussi heureux qu'elle. Le ménage peut, doit, se partager le soir et ne pas être considéré comme occupation lucrative. Votre édification, votre bien-être doit passer par une discussion ou un refus ! Vous devez vivre. Je me suis inscrit en psycho, cette année, à Paris VIII à l'âge de 44 ans, par passion, alors que je suis fonctionnaire depuis près de vingt ans. Et si ma femme me demande (ce qu'elle fera, j'en suis sûr), d'investir de moi ou de l'argent pour un projet, je le ferai : l'amour et le partage en sont les garants. J'aimerais que vous me donniez de vos nouvelles. Je serai le premier à vous supporter, voire vous aider dans mes possibilités. Jipi

ton cas bien que different du mien, me rappelle la situation dans laquelle je me trouve actuellement...je suis en ce moment dans une impasse, dans laquelle je me suis mise malgré moi...j'ai une licence d'anglais que j'ai obtenue sans avoir à travailler dur, un appart bien tenu, toujours rangé car mon ami est genre maniaque (comme je ne travaille pas pour l'instant c'est moi qui range et ca m'emm...car j'etouffe dans cet endroit trop rigide...);je sais qu'au fond de moi je suis quelqu'un de fantasque, j'aime l'art et on me dit souvent que je suis tres douee dans ce domaine (et c'est d'ailleurs le seul je crois...), les petits boulots que je fais, je les deteste, d'autant que je suis particulierement tete en l'air, maladroite et hyper sensible...autant dire qq qui se fait completement ecrasé dans le monde du travail( je n'ai pas à me plaindre, pour l'instant je n'ai pas eu vraiment de reproches , en general c'est moi qui me les fait car je ne me pardonne pas de commettre des erreurs).je me renseigne pour faire une ecole d'art( car je pense que c'est le seul moyen pour moi de trouver un mode de vie en adequation avec mon moi interieur que je maltraite depuis si longtemps a trop vouloir le refouler, a trop vouloir le modeler pour ressembler aux autres), mais meme publique ca veut dire pas d'argent, ca veut dire surtout etre à la charge de mon ami et le fait qu'en ce moment il travaille et moi non ca deteriore deja terriblement nos relations puisque pour lui je dois faire menage lavage repassage selon comme lui veut que ca soit fait et puis il ne voit finalement que ce que je n'ai pas fait...je deprime, il ne se rend pas compte a quel point ou plutot il ne veut pas le voir mme si je le lui ai dit, il m'accable au lieu de me soutenir alors que je fais tellement d'efforts pour etre comme il voudrait que je sois, je n'y arrive pas...mais la je me rends compte que je m'eloigne du propos j'en suis desolée...bref pour en revenir au sujet, je me dis en ce moment que la vie est courte que quoique l'on fasse il faut que l'on en profite...faire pendant 20 ans qq chose que l'on deteste, attendre des annees une retraite que l'on est pas sur de vivre...pour 6 ou 8000f par mois est ce que ca en vaut la peine; est ce que qq chose vaut la peine qu'on occulte sa personnalité comme je l'ai fais depuis toujours pour que peut etre on soit un peu fier de moi...d'un autre cote ai je le droit de modifier le mode de vie de mon ami, ila un salaire tres convenable mais comme on partage moitie/moitie toute nos depenses, pourrais je suivre son train de vie, est ce que je ne vais pas involontairement le priver, est ce qu'il ne va pas se sentir obliger de me payer ds choses pour que je puisse le suivre? en ce qui te concerne, il faut que tu te demandes ou est ton bonheur...si tu penses que le boulot que tu fais te permets de gagner de l'argent qui te permets de faire ce que tu aimes c'est bien, si tu crois au contraire que tu dois changer de voie pour etre bien, ne pense pas aux autres pense à toi. c'est vrai que la securité financiere est importante il faut pas se leurrer...beaucoup de gens pensent ainsi et il n'ont pas tort, moi je fais le choix de changer de vie car je n'ai pas la securité financiere qui pourrais me faire douter...ton cas est plus complexe car c'est un vrai choix que tu dois faire, tu dois renoncer a qq chose de sûr pour qq chose de plus aleatoire comme le tourisme...j'ai d'ailleurs fait une formation dans le tourisme mais contrairement à toi je ne suis pas faite pour ca et en ce qui me concerne je ne fais bien que ce qui me plait...on me le reproche assez...le tourisme est en effet un secteur ou l'emploi stable est difficile a trouver mais quel secteur n'est pas bouché, dans le tourisme je pense il faut etre tres mobile, si c'est ton cas et que tu aimes ca pourquoi pas...maintenant je trouve que pour reussir, il faut etre "commercial", je m'y vois déja avec mon fardeau de tocs et angoisses en tout genre, convaincre les gens alors que je suis deja si peu sure de moi, si tourmentee interieurement, au moins l'art me soulage et transforme ces tarres douloureuses en inspiration....ai je raison ou tord de vouloir changer de vie? c'est moi aussi la question que je me pose actuellement. mais avec ma personnalité si "derangée" si "torturée" quel travail pourrais me convenir, ai je une autre issu que l'art pour trouver la paix interieure enfin et pour devoiler ce que je suis sans avoir a jouer à etre qq d'autre? si qq a une reponse...

Désolée mais je me pose exactement les mêmes questions et suis en train de faire le deuil de mes illusions sur le monde du travail! Je travaille également dans un milieu que je n'aime pas et aime un milieu qui ne gagne pas. Je pense qu'il vaut mieux faire ce qu'on aime car travailler pour gagner des sous, c'est nécessaire mais on aura touours cette impression de ne pas être heureux qui nous suivra, même si on connait des moments de plaisirs.
Il faut néanmons avant de quitter son job en avoir trouvé un autre, avoir attendu un peu que la crise actuelle passe et antciciper que notre vie plus tard sera différente que celle d'aujourd'hui (enfants, retraite, maison...) Si malgré ca, on peut s'en sortir (autrement qu'en épousant quelqu'un de riche) alors faut se lancer!

Bon courage, et t'inquiètes, beaucouup de posent la question...Certains plus que d'autres quand même...