Le pire moment de votre dépression

Bonjour,

C'est avec tristesse, peur et un peu de honte que j'ai passé la journée à me rappeler la pire semaine de ma dépression, le fond du gouffre, celui dont j'ai eu vraiment peur de ne pas me sortir. En fait, c'est un moment à oublier tellement je me suis sentie «basse».

Après quelques mois de dépression moyenne (sans médication), je me suis retrouvée un matin de février 2002 incapable de sortir seule de la maison et aux prises de vertiges tellement grands que je ne pouvais pas vraiment me déplacer, enfin pas seule. Je suis restée environ 5 jours en boule dans mon divan à boire un peu d'eau que mon copain me servait et à tenter de ne pas «devenir folle». Cinq jours de déroute totale qui se sont soldés par une crise d'angoisse (j'ai même appelé une ambulance...le bout du bout!) Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai vécu cela, moi, une fille si indépendante et amoureuse de la vie! Bref, je suis passée à 2 doigts de l'hospitalisation... Après 7 mois de Celexa, je vais mille fois mieux!

Et vous? J'aimerais beaucoup connaître votre pire moment. À se le raconter tous, peut-être finira-t-on par en rire?

l'automutilation je connais. c'est une vraie obsession, quand je suis stressée par mes problèmes je voies dans ma tête une lame de razoir et des bras mutilé. J'essaie de me sortir l'idée de la tête, cela me fait enragée de penser ainsi et plus je m'enrage plus je veux me punir plus je veux me couper.Cela faisais quelques semaines que je ne m"étais pas mutiler mais en lisant ton article à ce sujet je me suis mise à repenser à cette lame cachée dans mon tiroir. Pour éviter d'avoir honte de montrer mes bras et d'avoir à me cacher continuellement j'avais penser me mutiler sur le ventre ou les cuisses, Je n'en suis pas arrivée là encore Pour arrêter de me mutilier je me disais que cela ne servait à rien, que mon corps réagirait un jour et que la guérison des blessure ne se ferait plus, que je ferais une infetion difficile à controler bref que mon corps se rebifferait. Cela m'a aider mes aujourd'hui en lisant ton article l'idée est revenue. Pour me soulager j'ai pris un médicament contre l'"anxiété, mais il faut que j'ttende que cela fasse effet, et l'obsession devenenait de plus en plus forte alors j'ai décidé d'écrire sur le forum à ce sujet.C'est la première fois que j'écris, c'est un peu gênant mais j'ai passé des vacances des fêtes difficiles je me suis même ramassée à l'hopital avec l'ambulance parce que j'avais des idées suicidaires et la ligne d'écoute que j'avais contactée a envoyé la police et l'ambulance chez nous a mon insu en localisant d'ou provenait l'appel. J'espère que mes idées d'automutilation ne recommenceront pas aussi fortes qu'il y a quelques semaines parce que je crois que je ne serai pas en mesure de résister à la tentation de me mutilier suffisamment jusqu'à me taillader les poignets. Quand je commence à me couper je m'enrager après moi et plus je m'enrage plus me je coupe, mais c'est un certain soulagement sur le moment et une sensation de culpabilité par la suite donc je tourner en rond. Est-ce que la sensation de soulagement est plus forte que l'effet de culpabilité?

j'ai eu la chair de poule (et je l'ai encore) en lisant son msge.

Il ya qq semaines mon fils m'a confié qu'il aimerait se mutiler pour enfin se sentir ensuite mieux (il est sous neuroleptique depuis un an pour cause de troubles de la personnalité et tentative de suicide).

Vous conseillez la psy, je pense aussi qu'il faut être accompagné par eux.
Dans des mesages antérieurs, j'ai lu que qqn avait tenté, sans succès.
J'en suis étonnée et déçue. Peut-être faut-il en faire plusieurs.

Voilà, rien de particulier. J'avais juste envie d'indiquer mes réflexions.

moi quand je regarde la souffrance des autres, elle s'ajoute à la mienne !

pourquoi tu n irais pas voir un psy?

tu as besion de trouve les emotions, que tu ne peux faire sortir que pas la douleur a fleur de peau.
tu le dis bien tu accumule, la journee, et puis tu evacu par le sang souillé de ta rude journee.

amicalment

justement, il y des gens plus touche par la vie que d autre.
ils sont perdu leur capacité et pourtent ils sont encor un mental d acier.

alor pourquoi, nous qui avons tous nous nous tenont meme plus debout.

car ils sont quelle chose de positif en eux qui font que leur mental reste debout.

je pensse que les gens, ce trompe, ils veulent ce donnee une fin de vie, quand ces leur soufrance qu il voudrais detruire ce mal qui les ronges cette douleure que nous avont fais fructifier au file des annee.
pour refaire surface il faut renversé la vapeur dans l autre sens et pour cela il faut des anee aussi.
il nous faut pas accumulé ta soufrance plus celle des autres.

ces leur vie et pas la tienne, on peux bien sur y trouvee de la tristesse, de la compassion.
mais ces leur vie a eux, pas la n autre, ces leur destin, ces la vie qui est comme ça elle a ete toujour depuis les temp les plus loint un comme ça.

il faut voir bien plus loin que le point central, la douleur.
quand j ais mal, au nez, je n est pas mal au pied lol

les jours ce ressemble, il ne s assemble pas.
hier n est pas aujourhui et demain ne seras pas aujourhui.

il y des jours avec et des jours sans.

en resumé
ce que je veux dire, ces qu il faut prendre les bonne chose des autres.
et aussi
que nous ne pouvont rien pour les autres car ce leur vie.
ces eu de desidé, on peux bien sur leur montre la route mais on ne peu pas conduire a leur place.

amicalment j espere ne pas avoir repondu a cote

c'est vrai ton msg est balaise! l'automutilation je ne connais pas personnellement et j'ai du mal à comprendre que l'on puisse en plus de sa souffrance morale s'en rajouter une physique. As tu consulté un psy? Moi j'en consulte un et je peux dire qu'il positive à fond et que lorsque je sors de son cabinet j'en reviens pas de ce qu'il me dit!!!! ça m'aide énormément mais c'est vrai en plus j'ai besoin de prozac...

Mais peut être que si tu rencontrais quelqu'un à aimer et qui t'aime te permettrais d'arrêter au moins les rasoirs; je t'en prie essaye d'arrêter ça ! mords ton oreiller je sais pas cries mais ARRETES moi j'ai des amis handicapés qui sont mutilés et qui me remontent le moral alors je sais pas mais fais quelque chose!!!!:!:

bon je te laisse, courage STP COURAGE BIZ

hello

je tombe sur ton mail mais j'avoue que je n'ai pas pris le temps de lire les autres auparavant.

J'en profite juste pour dire que parfois regarder ou juste penser aux plus malheureux que soit ne suffit pas pour atténuer nos souffrances. Chacun à ses épreuves à surmonter, chacun à son échelle de douleurs et tant que l'on n'a pas connu personnellement pire que ce qu'on subit aujourd'hui, le pire que l'on a en soit aujourd'hui reste malgré toute la misère du monde difficile à surmonter.

Mes propres difficultés me sont parfois si durs à vivre que je souhaiterai mourrir ! mais ayant tellement peur de me louper si je veux me suicider que j'attends que mon mental me tue, mais chaque matin je me réveille bien vivante et la vie continue... puis je gère suivant les jours plus ou moins positivement...

Et pourtant j'ai autour de moi, pour la plupart, des amis très très proches, des amis formidables, qui eux sont handicapés physique et leurs souffrances sont quotidiennes et les connaissants depuis plusieurs années je vois les conséquences douloureuses sur eux et pourtant ils me disent que mes souffrances sont aussi puissantes sauf que les miennes ne se voient pas puisqu'elles sont à l'intérieur de moi pour des raisons aussi graves qu'un accident de la route ou de santé.

soyez justes et pas trop sévères
merci

transfer

de ces petit malheur, comme on dit il y a plus malheureux que sois.

au lieu de te regarde le nombril ben tu regard ce des autres lol.

amicalment

qu'est-ce que tu entends par transfert ? je ne pense pas que la vie des autres aie plus de sens que la mienne même si je respecte bien sûr le fait qu'eux y trouvent un sens et même, je suis bien contente pour eux. je pense qu'il est important de penser à soi même s'il faut aussi penser aux autres, bien sûr.

tu sais, ça fait quinze ans que je cherche alors je ne pense pas que je vais trouver cette année plus que les autres.

La vie a un sens a ceux qui la trouvent.

Peut-etre qu'en cette nouvelle annee qui debute trouveras-tu un sens a la la tienne?

tes sur que la vie n as de sens?

bon je suis d accord avec toi.
ça na ny queue n y tete.
on nee pour mourrir superbe pespecive n est ce pas.
on pers dans tous les gens que l on aime, tous ce que l on apreçis.
du jour au lendemain il ne reste plus rien a quoi donc s acrochée.
on va viellir et puis on va avoir plus de mal a ce tenir.

je trouve qu il faut vraiment avoir une croyance pour pas sombre dans la deprime.

en faite pour oublier tous cela il faut faire ce trensfere vers quelle que chose d autre que sois meme.
par exemple un enfant, une copine, car la on ne pensse plus a sois mais a eux.

amicalment

j'avais lu dans un livre sur la dépression que les dépressifs étaient des gens plus lucides que les autres dans le sens où ils savaient très bien que la vie n'a pas de sens. je dois dire que je partage cette opinion.

etre depressif, ces cherchee quelle que chose.
alor tu cherche et tu aprens, ce que des personnes on mis des annee a comprendre.

senssible, ça rens senssible effectivement.

amicalment

personnellement, la dépression m'a rendue plus sensible aux problèmes des autres, plus à l'écoute. y a-t-il d'autres personnes dans le même cas ?

plus agile oui tu as bien raison.

amicalment

Tu sais j'ai vécu quelque chose de similaire à toi. Moi j'ai fait une première dépression en octobre 2000, j'ai pris du célexa pendant 1 an et demi et eu deux suivis thérapeutiques et je croyais que ça allait et puis en octobre 2002 un de mes frères est décédé du cancer et de façon ça m'a replongé dans quelque chose de douloureux que j'ai vécu avec ma mère il y 32 ans et la dépression m'est retombée dessus. Le pire moment pour moi, ça a été une semaine d'enfer à essayer de continuer comme de rien n'était à pleurer, à rager mais à me reprendre en me disant que ça allait me passer et les trois je n'arrivais plus à manger. J'essaye, mais à la première bouchée j'avais la nausée et rien ne rentrait et au bout de ces trois jours je me suis réveillée un matin et ça n'allait vraiment pas et j'ai décidé d'aller à l'hopital. J'y ai passé la journée dans l'attente de voir un médecin pour me faire dire que le psychiatre de l'urgence ne pourrait me voir la journée même qu'il me fallait revenir le lendemain à 9 hre. Ça ne m'a pas vraiment déranger car je savais que le lendemain quelqu'un allait s'occuper de moi et m'aider. Mais le lendemain matin à 7 h. j'étais en pleine crise de panique. J'avais l'impression d'être entrain de mourir et j'ai demandé à ma fille chez qui j'ai étais allé couché la veille d'appeler une ambulance car je n'avais même plus la force de me lever, j'avais l'impression que je ne serais jamais de me lever, m'habiller et de me rendre à l'auto. Finalement j'ai fais un séjour de 11 jours en psychiatrie. Ça fait maintenant 11 jours que je suis de retour chez moi. Avec les médicaments ça va mieux, mais je suis encore loin du bien-être. Aussitôt les fêtes passées je vais entreprendre des démarches pour avoir un suivi avec un psychothérapeute et je veux aussi aller à des réunions de E.A.D.A. (enfants adultes de familles d'alcooliques et/ou de familles dysfonctionnelles). Voilà c'est mon vécu à moi que je te partage.
Bon courage et ne lâche pas. Je sais que la vie peut être belle malgré tout car en 1986 j'ai fait une tentive de suicide et même suis j'en suis à ma deuxième dépression en 2 ans entre ma tentative de suicide et ma première dépression j'ai connu de beaux moments.

Bonne année à toi et tout le bonheur auquel tu aspire.

Line

Le passe nous sert a grandir, il nous aide a apprendre mieux de notre vecu, a devenir une personne plus forte et a ne pas commettre les memes erreurs que l'on aie pu faire pour pouvoir mieux faire face au futur, voila tout.

le passee est le passee et le futur est le futur et le present est le present.

en bref

laissse ton passee derrier toi il ne te sers a rien.

amicalment

J'ai pleure beaucoup, ete seule bien longtemps, ca avait commence a mes 15 ans pour se terminer par une tentative de suicide a mes 18 ans, cette tentative qui m'a rattache tout doucement par la suite aux vraies valeurs de la vie. Pendant longtemps apres cet evenement, j'ai voulu faire une croix la-dessus, oublier ce que j'avais fait, oublier toute cette peine que j'avais en moi et que j'avais aussi cause aux gens qui m'entourent, mais aujourd'hui, tout ce que je peux faire, c'est tout simplement essayer de vivre avec ces mauvais souvenirs pour tenter de mener une existence meilleure qui m'en fera que plus sentir epanouie, des fois j'ai l'impresson que ce n'est pas moi qui ait fait cela, que c'est une autre personne qui dans le temps m'habitait. Et j'espere aujourd'hui ne plus avoir a refaire connaissance avec l'abime de mes plus pires pensees qui des lors m'avait fait tombe bien bas, dans les profondeurs de mon esprit.

Bonjour Nesaispas,

j'aimerais bien pouvoir te parler un peu après avoir lu ton message, tu me serais utile à comprendre des choses. J'aurais juste besoin de quelques réponses à mes questions.

Tu me sembles très ouverte et sympatique mais surtout très franche et c'est pour çà que je fais appel à toi. Merci JCC

Bonjour,

Ce petite message juste pour te dire que tu n'es pas seule. Je connais bien ce que tu décris pour le vivre également.
Tu arrives à trouver les mots pour l'exprimer très justement.

Personnellement, je me coupe un peu moins en ce moment. J'ai seulement constaté que dans les moments où ça va moins mal, je n'en ressens pas le besoin.

Bon courage et prends soin de toi,
Grimmy.

Je ne saurai décrire ce que je ressens en ce moment et pour moi écrire un mail que sûrement plusieurs personnes liront ça me fait bizarre...j'ai l'impression de sentir une certaine fierté à dire ce que je fais...pourtant ça n'est pas le cas...
Trop de gens ne comprennent pas et ne comprendront sûrement jamais ce que je ressens et ce que d'autres ressentent ou ont ressenti .Je demande ce que représente l'automutilation à quelques proches sans leur dire que je suis passée et repasse malheureusement par là...et là soit c'est une totale incompréhension ,des gens qui plaignent mais ne comprennent pas la personne,un totale indifference voire même de la moquerie...
Ils ne savent pas ce que c'est...Un totale renfermement de soi-même ,l'impression que jamais rien ne s'arrangera...on se demande "pourquoi moi?"...
Ce que je vis est atroce psychologiquement et Dieu sais pourtant que beaucoup de gens vivent ou ont vécu pire et je me sens ridicule...mais rien ne va...du moins j'en ai la ferme opsession...j'ai la constante impression de faire du mal autour de moi ,d'emmerder tout le monde car parfois cela se fait sentir comme tel...un douleur inconcevable ,our celui qui ne l'a pas vécu ,naît...mon automutilation s'arrête aux lames de rasoir...vraiment je ne le conseille à personne mais moi je suis dedans et n'attends qu'un chose :que cela cesse...je croyais m'en être sortie mais non...rien qu'hier soir ça a repris...je me suis assise sur mon lit ,me suis mise à pleurer ,à peter un câble mais je ne veux pas qu'on mentende alors toute ma mélancolie s'accumule et tout ça depuis bientot deux ans...tout s'accumule et un jour tout ressort par la folie et tout revient par la suite vous hanter alors que vous n'avez rien demander .Je pleurai et pleurai et j'ai repensé à mes lames de rasoir et au bien qu'elles m'ont apporté...je me suis lamentablement rapproché de mon lavabo et me suis coupée le bras jusqu'à que ma souffrance s'en aille le temps de ma nuit...la nuit est une chose merveilleuse vous dormez et rien ne se passe ,rien ne peut vous atteindre (de maniere generale) et vous faites abstraction...le lendemain au reveil vous ne vous rappelez plus de rien...sauf lorsque vous rallumez la lumiere ,regardez votre chambre ,votre lit ,vos affaires diverses ,vos vêtements et c'est reparti pour une nouvelle journée...
J'aimerai que tout s'en aille définitivement ,que je puisse avoir un moral meilleur ,j'en ai assez de devoir jouer l'hypocrite ,de mentir et de cacher mon bras mais je ne peux rien faire ,seul le temps permettra de resoudre cette question...
Jamais je ne pourrai me suicider ,c'est vrai c'est une echappatoire mais je ne sais ce qu'il m'attends apres ,ça me fait peur et la souffrance pour moi est un remede...mais en aucun je ne le conseille...
Ceux qui se sentent mal et qui liront ce message surtout ne faites pas ce que je fais en ce moment...vous vous demanderez pourquoi je n'arrête pas?justement je n'arrête pas parce que je suis tombée dedans...

Tu sais, j'avais aussi envisagé le froid, le métro.
Je vais être froide mais :
- pour le froid ce n'est pas réalisable
- pour le métro, des personnes n'en meurent pas et restent des légumes à vie

C'est vrai que quand on a la pêche on n'y pense pas. Mais on a peur que ça revienne et il y a toujours une ombre au tableau, on se demande et si un jour je n'arrive pas à assumer? Si un jour je me retrouve seule? Personnellement je ne me fais pas confiance et je suis obligée de tout faire pour ne pas être seule. C'est une dépendance qui ne pourra durer qu'un temps (à 25 ans c'est encore possible de vivre avec des amis, mais une fois que tout le monde "est casé", a sa petite vie, tout le monde devient plus individualiste)

Bref, il faut analyser et trouver un équilibre.

J'ai parlé de mes crises à mes amis, à des membres de ma famille, à des psys. Mais il n'y a rien à faire, tu te retrouves seule face à toi-même, tu ne vis que pour toi, et c'est cela le problème : VIVRE POUR SOI

J'espère à bientôt,

Didine.

oui
ces des moment vraiment pas bon du tout.
on ferais n importe quoi.
moi je voulais mourir de froid alle dans la montagne et attendre que le froid me tue.
ou alor ce jeté sous le metro j avais des opsession de me laissé tombé sous les railles.

mes ces des moments de fatigue, car quand on a la peche on n y pensse pas.

moi je ne prens presque rien.
juste de l exo pour remonté des fois, mon doc ces meme pas que j ais eu envie de me suicidé je les jamais dit.

enfin bref

Hello Nesaispas,

je vais juste te dire que le pire moment de ma dépression s'est situé quand je ne pouvais plus rien faire, seulement pleurer et m'écrouler...il m'était impossible de faire la moindre chose, je trouvais tout vain.
Même en me disant que cela ne ressemblait à rien je ne pouvais réagir et cela est terrible...malheureusement malgré les médicaments il m'arrive encore de ressentir des crises d'angoisse et des envies de suicide même si cela est moins fréquent

Bonjour,

Je me disais justement, c'est pas croyable que je sois descendue si bas... Maintenant que je remonte la pente.
J'en étais à être sur une chaise, la corde au cou, à me dire tu sautes, tu sautes pas ??? J'ai resserré la corde, pour voir si on était incscient et si on ne souffrait pas trop. Puis je l'ai enlevée. L'instinct de survie, la peur de souffrir. J'ai aussi visité tous les ponts de la région et j'avais une attirance pour les hauts immeubles. Sur internet il y a pleins de renseignements sur l'euthanasie, j'en étais à tenter d'acheter des pillules sur des sites de pharmacies mexicaines; ce qui est illicite et qui peut t'emmener en prison.
Expliquer pourquoi c'est compliqué, et maintenant que je vais mieux je préfèrerais vivre tout crout plutôt que de me torturer l'esprit à vouloir savoir pourquoi. Pourtant il faut le faire, c'est la deuxième fois en trois ans que je paase par là. J'y ai échapé, mais si un jour je me retrouve seule dans la vie? Qu'arrivera-t-il? En fait j'ai du mal à me faire confiance. Bref, il y a des choses à régler...

Les phases compliquées passent souvant pas un "à quoi bon". Tu fréquentes moins la salle de bain, tu ne mets plus de petites crèmes, même ta brosse à dents, tu lui dis "à quoi bon?". Alors que je ne pourrais plus maintenant ne pas passer par la salle de bain matin et soir !!!
Idem pour le rapport avec la nourriture. Je mangeais souvent en songeant : " c'est peut être ton dernier repas, alors ce n'est pas gràve si c'est du n'importe quoi, si tu manges trop, trop de chocolat et tout et tout".

Bref, ça vous a fait cet effet là à vous?

Didine.

Alala rien que de penser a mon pire moment j'ai la chair de poule ......

Tout a coup une soudaine envie de pleurer et crier, d'hurler ... de courir de me frapper est apparu ... comme si en moi qlq chose brulait ... j'avais ce sentiment, cette impression d'etre enterré vivant, d'etre coincé dans un coin, sans perspective, sans possibilté de partir, sans vision ...
C'est vraiment dur a expliquer ... la sensation que rien, sauf la mort, peut te liberer, la sensation que ton seul echapatoire c la mort ou la folie ... Que plus jamais tu seras paisible moralement .. que le temps ne passe pas, que tu en restes au même point ... a te demander POURQUOI ??

... même en essayer d'expliquer j'ai l'impression que c'est vraiment abstrait ... personne ne peut comprendre avant d'avoir vecu cette experience ... et je ne la souhaite a personne !

a oui ces idée qui sont afreuse.
on demande de rien et puis elle survienne comme ça, sens prévenir.
on peux en parlé a personne vue, quelle sont monstrueuse que l on nous prendrais pour ce que l on est pas.
ciao

Du jour au lendemain je n'étais pas capable de sortir de la maison, même de rester seule j'avais peur de perdre connaissance tellement que j'étais étourdie, c'était vraiment un moment affreux, c'était une souffrance d'aller magasiner tellement que j,avais l,impression que je m'enfonçait dans le plancher, là je commence mon 8iême mois de paxil et là tout cela est du passé et j,en suis très heureuse mais moi de mon côté mon médecin m'a confirmé que ce n"était pas une dépression mais bien de l,anxiété généralisée causé par mon syndrome prémenstruel cela fait 3 mois que j,ai commencé la pilule anti-bébé mais ce n'est pas mieux car les deux semaines qui précèdent mes menstruations j'ai des idées bizarres qui me passent par la tête c'est vraiment bizz.. mais je m'y arrête pas car je sais que cela va passer mais je retourne voir le gynéco pour essayer d'autres choses car je n'aiment vraiment pas ces idées qui viennent sans mon consentement, j'ai 30 ans. Au plaisir de te réécrite

A+
Nikita

ce jour est éfroyable.

une chute, qui n en finissais pas, et puis ce sentir comme un ver de terre a rampé parterre et comme un rat a frolé les trotoirs.

personne ne peux comprendre temp qu il n pas vecu cette éfroyable moment.

mes il peux en avoir une petit idée.

une chutte en sens parachutte,
pendans des mois et des mois
24h sur 24

ciao