J'ai pris effexor pendant 6 mois l'an dernier, au début quand la dose était à 75 mg, je me sentais mal, je n'avais aucune motivation, aucune émotion, des nausées, je me sentais comme "gelée", j'étais fatigée, je me sentais lâche et je ne mangeais plus, puis j'ai augmenté la dose à 150 mg plutôt que de la diminuer, et je n'avais plus AUCUN effet secondaire, je me sentais vraiment très bien, pleine d'entrain, comme dans mes bons jours avant ma maladie, je n'avais même pas l'impression d'être sous médication, si bien qu'après quelques semaines, j'ai cessé de prendre mon médicament trop vite me croyant guérie. Pas étonnant que je sois retombée en dépression quelques mois plus tard! Alors cet automne, même chose, à 75 mg c'était pénible, mais en augmentant la dose à 150 mg, tout s'est arrangé et encore une fois je me sens merveilleusement bien physiquement et mentalement, je me sens nullement "droguée" par les pilules. Je vais suivre le traitement jusqu'au bout cette fois, mon corps s'adapte très bien à l'effexor contrairement à Zoloft et Paxil que j'ai déjà essayé et ca ne m'allait pas dutout.
En ce qui concerne tes douleurs physiques, peut-être est-ce dû au fait que tu n'es pas guéri de ta dépression ou de ton anxiété et que cela est psycho-somatique, ce qui veut dire qu'à force de focusser sur un "bobo", on se met à s'imaginer la pire maladie, puis on panique et plus cela nous inquiète, plus on fini par le ressentir physiquement, plus on on est anxieux et plus on est mal, et plus on est mal, plus on est anxieux! Pour guérir ton corps, guérie aussi ton esprit!
Contrairement à ceux qui ne croient pas qu'un AD puisse nous guérir, moi je croix aux bienfaits guérisseurs de ces médicaments qui agissent comme ihnibiteurs de la recapture de la serotonine dans le cerveau, cette hormone qui lorsqu'il y a déséquilibre, cause la dépression et l'anxiété. À quoi sert une psychothérapie quand le problème est neurologique! Oui certaines dépressions "situationnelles" partiront d'elles-même avec une psychothérapie car dans ce cas, ce n'est pas biochimique mais psychologique, mais dans le cas contraire, on ne peut s'en sortir sans médication!