Premier message
automutilation
Je pense que tu devrai aller voir quelqu'un en ce moment alors que tu es bien justement( ou dès que tu pourras le faire si pour l'instant tu as peur que tes parents le sachent forcément) moi j'ai failli trop attendre et s'il ne m'avait pas redonner un peu d'espoir jeudi ca aurait pu dégénerer vers un suicide, je sais quela mutilation ne signifie pas du tout que tu es dans un etat suicidaire (c'est ce que certains de mes amis ont l'air de penser et ca m'enerve, pour eux faire ca signifie que tu veux te suicider mais n'ose pas le faire alors qu'en fait c'est deux choses séparées, je ne pense pas à mourir quand je me mutile, bref j'ai des pensées suicidaires mais les deux ne sont pas liées.Tout ca pour te dire que justement j'ai laissé de vieux problèmes s'accumulées justement parceque sur le moments ils ne m'embetaient plus et que j eme sentais à nouveau bien, le résultat est que maintenant je touche le fond alors que si j'étais allée voir quelqu'un avant j'aurai peut etre pu règler ces pb beaucoup plus tot.
Quand ça va bien !
Tu sais Lucie, d'après moi le meilleur moment pour consulter c'est justement quand ça va bien. Le travail que tu fais alors sur toi-même est encore plus efficace parce que justement tu es en possession de certaines forces.
Pour ce qui est du fait que tu te sentes bien après t'être coupée, je vais te donner mon opinion mais tu en fais ce que tu veux : ce serait sage d'avoir l'avis d'un psychoneurologue.
Je ne comprends pas vraiment ( et c'est bien vrai que je ne te juge pas ) mais je me dis que si ton bien-être est physique, c'est un indice de plus pour aller voir justement du côté neurologique. (Ça c'est une hypothèse de profane et non de spécialiste : alors c'est à prendre comme tel)
La seule chose que je sais au sujet de dérèglement bio-chimique; je te l'ai expliqué dans des messages précédents. Si je t'aide à avoir confiance en toi et à t'exprimer librement, j'en suis bien contente.
Prend bien soin de toi, Louise
automutilation
lucie
Les neuropsy...les autres ... et la folie
Bonjour Lucie,
La folie !!!! Je crois que c'est un terme tout à fait dépassé. On dit ça quand on comprend pas ce qui se passe. Il existe des dérèglements bio-chimique : surplus de dopamine, de sérotonine, ect... que l'on retrouve chez des gens extrêmement brillants et sains d'esprit et qui provoque toute sorte de réaction : colère, auto-mutilation, pulsions sexuelles difficiles à contrôler, ect...
Tu n'as pas à le dire à tes parents si tu décides de consulter. Tu es majeur et vaccinée. ( si tu ne veux pas affronter le jugement des autres ) Mais !!! tu n'as SURTOUT PAS à avoir honte, à vouloir réussir "pour eux"...
Réussis pour TOI, fais les choses pour TOI, vas au bout de toi-même en te faisant confiance dans TES décisions. Consulte ou pas un neuro-psychiatre si TOI ça te dit quelque chose. Moi, je ne te dis pas de faire ceci ou cela. Je dis peut-être que ça serait une piste à suivre mais TOI SEULE sait ce qu'il y a à faire.
Je crois que le but le plus important à poursuivre est celui de notre liberté : se libérer des pressions, des préjugés, des idées toutes faites, des autres, de soi-même. Si tu veux te libérer de ces pulsions qui te portent à t'auto-mutiler, tu en trouveras bien le moyen.
Essaie de rencontrer des gens qui te font du bien, qui te renvoient une image positive de toi. Et surtout qui t'écoutent sans te juger.
Bonne semaine, Louise
P. S. Si tu savais le nombre de gens "sains" qui consultent juste pour apprendre à mieux vivre, à mieux être. C'est un signe de santé mentale justement d'être capable d'aller chercher de l'aide quand on en ressent le besoin. Pourquoi pas se faire dorloter l'esprit et l'âme comme on se fait dorloter le corps dans un centre de santé avec des bains d'algues, des bains de boue, ect...
Psy ou pas ?
l'automutilation
L'aspect neurologique de cette question
Bonjour Lucie,
Je travaille avec des enfants "différents" à titre d'enseignante spécialisée. Certains enfants avec qui je suis en contact présentent cette difficulté dont tu parles. Entre autres les personnes atteintes du syndrome Gilles de la Tourettte. ( pas tous car il y a toutes sortes de symptômes de comorbidités associés ) Bien médicamentés et avec des conditions particulières adaptées, ces enfants fonctionnent très bien.
Je te suggère d'aller voir ton médecin de famille et de lui demander une recommandation pour une évaluation neurologique afin de t'assurer que tu n'as pas de dérèglement bio-chimique. Tu peux aussi demander à voir un neuro-psychiatre car tu auras ainsi une évaluation complète.
Lâche pas et assure-toi de te faire traiter par quelqu'un qui saura t'écouter et qui tiendra compte de "TON" analyse. C'est toi qui a la clé et tu as besoin de quelqu'un pour t'aider à la trouver. Mais c'est TOI qui la trouveras, personne d'autre.
Fais-toi confiance et FONCE vers la liberté !
Bon courage, Louise
automutilation
pour répondre à ta question, j'en ai déjà vu des psy, j'allais régulièrement voir une thérapeute, mais ils me parler plus de mon anoriexie, que de mes coupures, pourquoi? parce que, un jour je suis arriver en cour et la ma prof ma vue avec du sang qui couler le long de mes doigt, je venais de me mutiler mon poignée. tous le monde, médecin, famille...ont penser que je voulais mettre fin à mes jours, mais ce n'étais pas l'objectif rechercher, cela fessait déjà quelques mois que je me mutiler, je ne savais pas mettre un mots sur cette souffrance. alors je rentrais dans leurs jeu, expliquant que ma vie ne ressenbler à rien et que je ne voulais plus vivre. Certe j'étais pas bien du tout, je ne savais plus où j'en étais... alors pensant que j'étais sortie d'affaire, j'ai continuer encore plus qu'avant à me couper, avec de plus en plus sorte d'objet coupant.Mais un jour, j'en ais eu marre et pensant que je pouvais plus vivre ainsi en cachette, j'en ai parler à l'infirmière de mon lycée, et elle ma orienter vers un centre pour ado, graduit et surtout anonyme. et le même sénario! un psy, ma poser des tas de questions sur mon anorexie, puis j'ai commencer à me dévoiler en lui racontant que je me mutiler régulièrement et que personnes n'étaient au courant, et il ne pas écouter, inorant totalement, je suis partie comme je suis venue, avec aucune réponse. J'ai fait des recherche sur internet, puis il y a eu l'émission "envoyer spécial" qui parler de ce sujet, j'étais ravie, de connaitre enfin des réponses à ma souffrance et de mettre un mots sur ces coupures. j'ai bien arrêter pendant presque trois mois, mais il y a toujours quelque chose pour vous rappeler, c'est comme un droguer en manque de drogue, et bien moi c'est pareil, je pue voir que je pouvais m'arrêter, mais c'est si fort!
Des pistes à suivre
Parfois le phénomène d'auto-mutilation est un symptôme qui est associé à d'autres et à un dérèglement biochimique. Il convient donc en tout premier lieu de contacter votre médecin qui lui devrait vous orienter vers un neuropsychologue ou un neurologue. S'il y a un facteur physique, c'est très important de le détecter.
Si vous n'avez rien de physique, vous pourrez alors voir du côté psychologique ce qu'il convient de faire pour vous détendre et développer des techniques pour apprendre à gérer tout ça.
Bon courage et faites-vous confiance. Bien des difficultés de ce genre trouvent des solutions quand on comprend ce que l'on vit.
automutilation
Questions...
Avez-vous d'autres symptômes ou comportements qui vous semblent sortir de l'ordinaire?
Obsessions, compulsions, tics, réactions au stress, à la frustration, mauvaise gestion de la colère, des pulsions sexuelles fréquentes et parfois embarassantes, ...
automutilation
Je vous en remercie par avance.
Répondez moi vite. Lucie