help ! avis et témoignages bienvenus pour y voir plus clair...

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help ! avis et témoignages bienvenus pour y voir plus clair...

#0 Posté le par DCF__0999

Bonjour à tous.
J’ai regardé internet et commencé à écrire mon histoire jusqu’à 5 heure du mat, je reprends aujourd’hui.
J’étais déjà venu sur psychomania l’an dernier, je me souviens d’ailleurs avoir imprimer des conseils sur le couple.
J’ai lu toute l’ histoire de Harlock, et je vois que l’amour n’a pas fini de faire souffrir ni d’être compliqué... J’ai lu d’autres témoignage et les trucs pour savoir si l’on aime encore...
Je fais un petit clin d’oeil plus particulièrement à Festelle qui a 31 ans, qui croit en Dieu et qui a rompu une relation de 9 ans, car nous nous ressemblons un peu par ces trois points.
Peut-être que vous pourrez me conseiller, ou au moins m’apporter quelques témoignages.
En fait je sais bien que la solution je la trouverai seule en moi-même, je passe par tous les stades, de la patience au découragement, comme cette nuit, mais je me dis quand même qu’il faut me bouger pour la trouver, cette solution.
Peut-être qu’avec quelques avis j’y verrai plus clair...
Je vais essayer de ne pas être trop longue, pourtant c’est un peu compliqué, de par les faits et les différentes étapes de mon coeur.

Je connais donc L depuis 9 ans. L’an dernier ça devenait difficile, très difficile, j’ai pourtant tenté (j’ai l’impresssion que j’ai tout tenté) de retrouver l’harmonie de notre couple. Ou une certaine sérennité, puisque qu’on se disputait avant, mais le bonheur et l’amour étaient là quand même : surtout il ne travaillait pas (toujours pas d’ailleurs, sauf une parenthèse de 2-3 mois), j’ai essayé d’être patiente, de ne pas lui en parlé et de vivre au jour le jour, j’ai d’autres fois essayé de le secouer un peu plus, ou encore d’essayer gentiment de savoir ce qu’il avait en tête. Un jour (il y a un an) où particulièrement j’ai trouvé son attitude irrespectueuse (il est en fait autant capable d’être attentif et tendre qu’assez coléreux, presque violent), où je me suis vraiment sentie mal-aimée et où j’ai énormément pleuré et craqué nerveusement, je me suis enfuie. Il n’a pas donné de nouvelle pdt mes 15 derniers jours de travail et ensuite je suis directement partie, seule, en vacances, un mois. Là j’ai rencontré des hommes, des femmes (amies !), cette période a été un rayon de soleil dans ma vie, j’ai redécouvert ce qu’était qu’aimer la vie et les autres.
Je suis sortie avec différents hommes. Je ne devrais peut-être pas être fière de le dire. Mais bon ça fait partie de ma vie, ça m’a aussi permis d’apprendre sur les autres et sur moi-même. Je ne pensais pas qu’après tant de temps avec le même homme, je pourrrais le faire, mais çà s’est fait comme ça, dans le désespoir et le dégoût, et l’envie aussi de faire après tout comme tant de gens : se contenter de sexe-amitié, ne pas s’attacher, ne pas souffrir.
J’ai rencontré plus particulièrement K. Nous avons passé des moments agréables (et plus encore, mais je ne m’en suis aperçue que plus tard).
Nous avons continué à nous appeler, souvent, il m’a dit que je lui manquais, mais je lui ai dit qu’il ne falllait pas qu’on s’attache, pour différentes raisons qui rendaient notre relation impossible. De toutes façons il m’avait dit dès le départ qu’il savait qui il avait l’intention d’épouser... dans un an ou deux - j’avais quelques contacts avec L.
Nous nous sommes revus un mois après, quelques jours. Il paraissait un peu étrange et m’a finalement dit qu’il l’avait demandé en mariage, ressortait avec elle... Ca a été dur sur le coup, plus que je ne l’aurais cru, mais surtout au nom de notre amitié : pourquoi ne m’avait-il rien dit au téléphone, je n’étais même pas digne d’amitié, ne serait-ce que de respect ? Pourquoi ne pas venir en ami, sans nous embrasser ? Pourquoi m’embrasser alors même qu’il venait de s’engager ??? (note : nous n’avons jamais fait l’amour complétement). Mutisme...
Etrangement, c’est ces jours-là que L m’a parlé longtemps au téléphone, m’a dit ce qu’il ne m’avait jamais réellement dit (son amour, que c’était de moi qu’il voulait avoir des enfants, qu’il voulait faire des efforts...), il paraissait désespéré, je l’ai vu pleurer pour la première fois.
Je suis retournée vivre avec lui, j’y croyais, et je voulais un enfant, lui voulait encore attendre mais a finalement changé d’avis.
Mais voilà, je pensais à K tout le temps, au travail et quand j’étais avec L. D’abord ça n’a pas réellement affecté ma joie de vivre, mais petit à petit c’est devenu de plus en plus difficile, pourtant je n’arrêtait pas de me raisonner. J’ai bien dû m’avouer qu’il s’agissait de l’amour, un amour fort, évident, rare, un sentiment de se sentir si proches... (Je sais que pour lui ça a compté aussi, certainement pas autant, je ne sais pas,en tout cas il a pris d’autres résolutions...)
Ca n’allait pas trop avec L, mais surtout je n’arrivais plus à m’approcher de lui, mon esprit était ailleurs et mon corps ne voulait pas suivre, malgré mes bonnes résolutions et même lorsque j’avais envie ne serait-ce que de le prendre dans mes bras, quelque chose me retenait ! Je suis partie plusieurs fois, et l’état de culpabilité dans lequel je me trouvais est devenu insupportable. Je m’en suis finalement sortie : j’ai arrêté d’appeler K (je le faisais toutes les 1 à 2 semaines), mon coeur s’est quelque peu assagi, et la foi et la prière que j’ai découverts au mois d’avril m’ont aidée comme je ne l’aurai jamais imaginé. J’ai alors retrouvé l’envie de m’intéresser à différentes choses et aux autres. Et comme je ne suis pas arrivée à prendre une décision, je me suis résolue à continuer à construire le reste de ma vie, à espérer et patienter, patienter, patienter : l’amour reviendra avec L, ou alors ce sera fini et je penserai à ma vie et je retrouverai quelque chose d’aussi fort qu’avec K (bien que je me dise que quelque chose comme ça n’arrive pas tous les jours !), et je fonderai une famille.

Mais voila, il y a des jours (comme cette nuit) où je craque : essayons de faire le point :
- bien que ça fasse maintenant un an, plusieurs des moments que j’ai passés avec K me reviennent parfois de manière très précise, avec une petite larme et l’envie de donner n’importe quoi pour retrouver notre relation qui a pourtant été si courte, et les “pourquoi m’avoir fait connaître un tel amour, si c’est pour n’avoir que des regrets ?” Et je me demande (voir aussi plus bas) dans quelle limite on peut “zapper” : aimer A , aimer B, revenir vers A et retrouver les mêmes sentiments...
- je suis partie en congé quelques jours chez ma mère mais ensuite il faudra bien que j’accepte de passer le reste de mes vacances avec L, bien que l’idée de nous retrouver seuls ne m’enthousiasme pas du tout.
Il devient de plus en plus impossible de rester dans l’attente de quelque chose : il va bien falloir
ou que je fasse tout pour que l’amour revienne.
ou que je rompe.
- il n’y a quasiment plus de relation physique depuis quelques mois et la communication est très difficile. J’ai essayé plusieurs fois de lui faire comprendre que je ne voyais pas vraiment comment nous pouvions encore avoir un avenir ensemble, mais à chaque fois il est plus gentil, alors je ne peux prendre de décision définitive. Lui il dit toujours m’aimer et vouloir faire sa vie avec moi, vouloir passer ces “vacances” avec moi, et que ça nous permettra de nous retrouver. Pourtant il lui arrive lors de nos disputes de dire qu’il en marre, et surtout moi je voudrais du concret : qu’il pense à notre couple, notre future famille (travail, logement...), et surtout qu’il ait d’avantage envie de me faire plaisir, de s’intéresser à ce que je pense, à ce qui m’intéresse, pouvoir parler de tout sans presque systématiquement s’opposer...
Qu’il en fasse plus.
Pourtant j’ai peur que même dans ce cas il ne soit trop tard. De mon côté je n’ai de toutes façons plus envie de rien tenter, les efforts ne peuvent plus venir que de lui.
- j’ai beau faire la liste (mentalement) de ce qui ne va pas, me dire que lui comme moi méritont le bonheur, de retrouver quelqu’un qui nous corresponde mieux, je ne peux pas. Non je ne peux pas le faire souffrir. Je n’ai jamais rompu. Les hommes que j’ai connus avant lui, je les ai aimé (pourtant je me rends compte que j’aimais peut-être trop facilement ceux qui me choisissait et que moi je n’ai jamais réelement choisi) et je ne comprenais pas comment l’amour pouvait disparaître et comment on pouvait rompre sans scrupule, alors que l’histoire avait à peine commencé. J’ai souffert à chaque fois, mais aujourd’hui je crois que je préférerais avoir mal d’être abandonnée que d’être celle qui fait souffrir.
D’autre part, je m’en veux trop : que l’amour soit parti, et que peut-être le fait d’avoir aimé K a joué, et que c’est à cause de cette relation que j’ai désormais une nouvelle “référence” quant à ce que j’attends, ce dont j’ai besoin dans une relation. Et je me raisonne : L a quand même des qualités, et il tient à moi...
Pourtant souvent je me dis : mais c’est lui qui ne sait pas assez être attentionné, m’écouter, me respecter.
Mais ma raison (et ma conscience) me dit que je n’ai pas le droit de tirer un trait sur une relation si longue, et puis on ne prend pas une décision qui concerne un être humain comme on choisit de changer d’appart’ ou de travail...
- enfin, il y a aussi cette conscience que dans un an j’aurai 30 ans, que je ne suis pas mariée, que je n’ai pas d’enfants, j’essaie de ne pas y penser, je me dis que tout finira bien par arriver. Mais souvent je sens à la fois l’échec (bien que j’en sois un peu responsable à cause des études qui ont un peu durer : je me dis pourquoi ça me tombe dessus maintenant, pourquoi moi qui ne souhaite qu’avoir une vie équilibrée entre mon mari, mes enfants et mes amis, je ne l’ai pas, alors que beaucoup de femmes même plus jeunes ont déjà mari et enfants) et l’urgence : je ne peux pas faire comme si j’avais le temps de chercher de nouveau l’âme soeur, de m’engager, de faire un bébé.

Voila, je suis désolée de ne pas avoir pu faire plus court. Je me suis dit que certains se reconnaîtraient peut-être dans un au moins des éléments de mon histoire, et que ça m’aiderai peut-être à y voir un peu plus clair...
Merci déjà pour avoir eu la patience de me lire.
Bises et courage à tous.

Messages récents

dilemmes ……

#7 Posté le par DCF__9400

Bonjour Florette

Je vis une relation depuis 10 ans où je pourrais recevoir les mêmes reproches que L

J'ai vécu des évènements semblables; liaison éclair; rupture. (il y a quelques années)Tu sembles te raccrocher à des principes; desirs; honorables; tout à fait honorables. Reste que nous vivons avec un conjoint
Lors de ma liaison éclair; j'ai fait des choses qui ont beaucoup fait souffrir ma compagne actuelle;Certaines fois j'en étais conscients; Cela ne m'a pas empeché de les faire. Sur d'autres plans; je m'en suis rendu compte après; bien après.
Le fait de voir ailleurs pour moi a été comme un volcan qui éclate suite aux mouvements souterrains (l'inconscient) que l'on ne sent pas à la surface.Il en est résulté une grosse crise qui nous a permis de remettre pas mal de choses à plat et de repartir sur un meilleur pied. Tout n'est pas résolu à l'heure qu'il est mais on avance.
En ce qui me concerne; cette liaison passionnelle m'a alerté sur des besoins; désirs enfouis sur lesquelle j'attendais desespèrement que ma compagne "me les apportent sur un plateau". J'ai pris conscience à ce moment là qu'il fallait d'abord se prendre en charge. Notre relation a peut-être franchi "l'âge de raison"

J'ai eu ma période où j'avais précisément défini ce que j'attendais d'une relation. Il s'avère que je suis toujours attiré par le même type de femmes ne correspondant pas à ma représentation consciente du conjoint idéal.A ce niveau je dirais que notre inconscient choisit pour nous.

Dans l'état actuel de ta relation, tu t'interroges sur la fait de la poursuivre ou pas en fonction de désir d'enfant et tu sembles "pressé". Dis-toi plutôt que c'est plutôt une chance de ne pas avoir d'enfant dans ton contexte.

Un enfant peut destabiliser des relations en bon état .

Un couple de mes amis a eu une crise en même temps que moi dans des termes similaires. Cette turbulence passée; ils ont eu un enfant.
Cette crise que tu vis est plutôt une "bonne nouvelle" si elle débouche sur un couple avec des fondements renouvelés. Le désir d'enfant sera une donnée déterminante

Tu t'inquiète de ne pas être au même point que certains couples plus jeunes. Ils veront aussi leur "volcan" s'allumer un de ces jours
De toute les façons; on se fait toujours du mal à regarder le passé plutôt que l'avenir
En espérant que tes dilemmes s'estompent.

Gardons espoir...

#6 Posté le par DCF__0999

Bonsoir, ou bonjour (il est 19 h ici)

Mauvaise journée, j’ai peu travaillé au bureau (j’ai lu ton message et le post de Anne dont le mari ressemble au mien, et j’ai écrit au travail - je vais devoir rattraper le retard ce week-end ) - j’agis comme ça quand je suis trop fatiguée ; mauvaise semaine de rentrée, nouvelle dispute, silence, incompréhension, même plus envie de m’obliger au baiser pour dire au revoir le matin, manque de courage et de temps pour travailler les études que j’essaie de continuer, idem pour rechercher l’appart’ que l’on devait rechercher... j’ai même racheter des cigarettes. C’est trop bête de se laisser aller comme çà, je ne suis vraiment pas fière de moi...
Je vais faire une petite sieste, je dors peu et mal ces derniers temps. Cà ira mieux après.

Mais en tout cas, ton soutien et le fait de partager les mêmes sentiments avec d’autres personnes, ça fait quand même du bien.
N’hésite pas à m’écrire, je le ferai moi aussi dès que j’aurai plus de temps. Tu as raison, échanger des difficultés, des sentiments, des solutions et des progrès peut permettre d’avancer, ou sinon, au moins s’encourager.

Au fait, c'est déjà bien que tu puisses lui en parler, as-tu tout expliquer, comment réagit-il ?
Au niveau du sentiment d'avoir fauté, je ne l'ai pas vraiment ressenti (parce que j'étais partie et que je pensais quasiment que je lui étais bien égale) - c'était plutôt la culpabilité d'avoir engendré quelque chose qui gangrène notre histoire. Mais tout de même, je le ressens plus maintenant : j'ai un peu honte vis-à-vis de lui, de savoir que d'autres hommes m'ont "eue" dans l'intervalle.
Et d'autant plus que lui n'a pas connu sexuellement d'autres filles avant moi. Auparavant, je me disais : le problème c'est qu'à 40 ans, il aura envie de connaître autre chose. Aujourd'hui, j'ai plus de respect devant ça, sa "pureté", le fait que j'aie été la seule (je ne pense pas qu'il m'ait trompée), je ne sais pas si j'exprime bien cette idée.

Bon week-end et bon courage.

Florette

Bonjour florette

#5 Posté le par DCF__2615

Je viens de lire ta réponse, et si je ne savais pas que tu ne me connaissais pas, j'aurais sans doute pensée que tu lisais dans mes pensées et mes resentiments, ou que tu parlais en mon nom...
Cette semaine, je n'ai guère de temps, mais je tenais à te répondre, car je reste persuadée, que c'est à nous de nous pardonner pour pouvoir lui accorder à nouveau sa chance. Et malgré tout notre amour (ou nos doutes....),on arrive plus à entendre sa gentillesse, son amour car effectivement comme tu l'expliques on est bloqué à mon avis sur nos fautes...et l'on se renferme dans notre routine, mais oui, pour moi aussi cela pertubes mon travail, mon humeur, et mes relations avec mes amis aussi...
Je te récrirais plus longuement à mon avis semaine prochaine. Je tenais à te dire que je ne suis pas arrivée à prendre rendez-vous chez un sexologue peut-être par honte, mais aussi parce que ne crois pas en son aide...
A plus, et accroches toi si tu l'aimes, dis lui comme moi que tu as passé un mauvais cap, que tu as douté mais que tu veut reconstruire et plus fort, qu'il soit patient et qu'il t'épaules...
A toi, aussi courage et encore merci...
On gardes le contact, peut-être pourra t-on se soutenir et sauver nos couples...

Ct71

Loin d'être facile, et incompréhensible...

#4 Posté le par DCF__0999

Bonjour à tous,

Désolée d’avoir tarder, j’étais partie quelques temps.
Merci pour ton témoignage.

Ton histoire est peut-être un peu différente, parce que tu sembles vraiment tenir à ton couple. Moi, je ne sais plus trop, il y a tellement de distance maintenant, de conflits, etc. (bien que les vacances nous aient un peu rapprochés, je sais qu’il a des qualités, mais les désillusions reviennent vite...). Je te souhaite sincèrement de retrouver un peu de paix, 2 ans ça fait vraiment long...

Sinon, je ressens assez les difficultés et problèmes psychiques dont tu parles :
- d’une part il y a l’autre qu’on oublie pas, surtout la bonne entente qu’il nous a fait découvrir (mais qui est certes peut-être un fantasme, parce qu’après tout je ne le connais pas si bien, et la vie ensemble et dans la durée, ce n’est pas la même chose...)
- également, je pense qu’il faut qu’il y ait à la fois beaucoup d’amour ou plutôt beaucoup de solidité, une harmonie dans la communication, un respect, et beaucoup de volonté pour qu’une relation dure (de la part de l’autre) pour ne pas se demander un jour si ce ne serait pas mieux ailleurs, pour ne pas se lasser. Je crois qu’en fait le premier point est le plus important : quand il y a de l’amour, ça me semble naturel d’avoir envie de faire plaisir, de se soucier de l’autre, de ses pensées, jour après jour. C’est ce que je lui reproche, ne pas en faire assez de son côté pour que
Mais l’important se situe certainement aussi dans le fait de faire des projets, et notamment d’avoir des enfants...
- d’autre part, il doit bien y avoir un blocage psychologique chez moi qui ne s’explique pas uniquement par les problèmes conjugaux : je n’arrive plus du tout à approcher mon compagnon (le prendre dans mes bras, l’embrasser, ne parlons pas de plus...). Je me laisse faire quand c’est lui qui vient vers moi, mais c’est tout. Parfois, j’ai envie de faire un geste, mais je me retiens : je me dis : non tu ne dois pas faire cela, ce serait trop hypocrite si tu finis par le quitter ; peut-être qu’il y a quelque chose aussi qui tient au fait que l’on a tant aimé quelqu’un d’autre et souffert, que l’on n’a pas envie en quelque sorte de renoncer à ce type de relation qui nous tient à coeur, de faire comme si ça n’avait pas exister, une sorte de fidèlité à cet autre ou plutôt aux envies que l’on a soi-même. Mais peut-être aussi fidèlité aux reproches, aux frustrations qui ne sont pas exprimés, ou plutôt pas écoutés ni résolus et qu’on ne veut pas voir niés...
Sensations bizarres, compliquées...
L’âme, l’inconscient (?) ne semble pas vouloir zapper aussi vite que les corps...
Peut-être que le sexologue serait une solution, je ne sais pas trop dans mon cas.
(J’ai vu un psy 2 fois. Ca m’a aidé (lorsque j’ai eu une sorte de crise et que j’ai du m’arrêter de travailler quelques jours) sur le coup à relativiser par rapport à mon travail et à ma culpabilité de ne pas avoir un comportement “normal” de femme aimante, mais ensuite, bof, j’ai l’impression de me répéter, de simplement exprimer des problèmes que je pourrai me formuler à moi-même, sans déboucher sur quelque chose de nouveau...)
Au fait, as-tu essayé d'aller voir un sexologue depuis ?

Bises et courage, courage.

Oh, non ce n'est pas facile...

#3 Posté le par DCF__2615
Oh, non ce n'est pas facile de reconstruire sans avoir oublier une aventure, et surtout sans s'être pardonnée...d'avoir fauter, d'avoir créer des envies, du désir, et d'avoir fantasmer avec une tierce-personne...D'avoir crue que créer une amitié permettrait d'oublier et d'un seul coup se rendre compte que bien au contraire cela a pertubé...Pertuber au point de ne plus être soi-même à 100%, de ne plus être sereine et de douter de tout, et de sa relation de couple en laquelle on croyait et on croit toujours!Comment oublier K complétement et reconstruire avec L, en lui laissant une chance de nous faire à nouveau "fanstamer"?Comme si on lui faisait indirectement payer notre erreur d'avoir fauter en contre-barrant tout ses efforts, toutes ses approches que l'on n'arrive plus à trouver à juste hauteur, parce que voilà on a reçu d'autres rayons de soleils comme tu le dis si bien...Pourtant dès que l'on prends un peu de recul, on se rend bien compte que ces derniers on peut si l'on le souhaite les acquérir avec tous,mais on n'y arrive pas : pourquoi?On m'a conseillée d'alloir voir un sexologue.As-tu essayée?Qu'en penses tu?Comment apprendre à réaimer L en oublient définitivement cet écart? si tu trouves la réponse en toi,ton couple rédémarrera...tous passe par ton psychisme et à mon avis, un déclic sexuel pour oublier les fanstasmes que l'on s'est construit avec ce que l'on va appeler son amant...mais pouvons-nous en parler, échanger nos resseniments pour mieux avancer...Moi, aussi j'ai 30ans, pas d'enfants, un conjoint depuis 12ans, et un "écart" il y a 2ans qui jusqu'à ce jour me déstabilise complètement et me pourrie la vie...

Efficace

#2 Posté le par DCF__0999

Bonjour et merci Merydine pour ta réponse.
Tu as raison, c'est court mais cela me permet de voir plus clairement un aspect de mes soucis.
Il est pourtant difficile de se dire qu'il faudra renoncer à n'avoir que le choix entre la femme soumise et la femme "qui porte la culotte", ce n'est pas évident. ( et des hommes qui ont des envies de familles, d'épanouissement, des projets, ça existe !?) Mais ce n'est peut-être pas possible avec le mien, je vais y réfléchir... Moi, ça ne me dérange pas de me prendre en charge, mais quand on est deux, je suis découragée si je ne sens pas un peu une envie réciproque...

Bonne journée !

Erratum

#1 Posté le par DCF__0999
Pardon,mille pardon !
Je parlais bien sûr de PSYCHOMEDIA, l'heure tardive y était pour quelquechose