bonjour à tous ceux qui me liront.
ça ne va pas trop fort en ce moment. je suis passée par une période de dépression(plus de 9mois), et il n'est pas certain que j'en sois vraiment sortie à vrai dire...
j'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur la douleur que je ressens : difficulté à vivre, à être heureuse et bien avec moi-meme.
tout d'abord (excusez la longueur de mon message), je me sens très mal dans ma peau, et durant ma dépression, j'ai fait de la boulimie, entre coupée de jours de jeunes... ce qui fait que j'ai pris 6kilos, que je veux absolument perdre.
mon comportement avec la nourriture n'a jamais été simple. déjà avant ma dépression, je voulais perdre 10kilos, et en ce moment, je suis repartie dans un régime alors que je m'étais promis d'arrêter ça. du coup je ne mange pas le matin, presque rien à midi, mais je ne peux pas m'empêcher de faire un énorme repas le soir, ce qui annule l'effet de tout le régime. je ne sais pas ce qui peut faire que je mange autant le soir, sans faim...
vous allez dire "ce n'est pas grave, c'est un besoin de compenser". oui, mais ça fait déjà cinq ans que c'est comme ça, que j'ai "besoin de compenser", que je rêve d'être maigre.
je suis déjà allée voir un psy, cela m'a aidée, mais ce n'était pas ce que j'attendais, peut etre devrais-je aller voir qqn à nouveau. je me sens très mal et j'ai l'impression de tourner en rond.
de plus, dans ma vie sentimentale, une chose a tout compliqué : je me suis découverte homosexuelle. cela fait trois mois environ. j'ai le sentiment d'en avoir toujours eu conscience, sans oser me l'avouer. mais j'ai le sentiment que mes relations avec mes amis sont faussées. je me sens mal avec les amis à qui je n'ai pas avoué mon homo ou ma bisexualité.3 ou 4 de mes amis le savent, et je ne supporte plus de rester avec les autres.
mon estime de moi est plutot basse, bien que plus existante qu'avant. je n'ai plus gout à rien. j'ai le sentiment que plus rien de bien ne peut m'arriver. je pars défaitiste, et je n'arrive presque plus à cultiver l'émerveillement d'être en vie.
mes parents vivent leur vie chacun de leur côté (ils sont divorcés depuis cinq ans, je vis avec ma mère). je vais bientot me retrouver seule en foyer d'étudiants puisque j'ai 18ans).
j'ai théoriquement un mois entier pour me consacrer à la perte de poids que je désirais tant, un mois pour me reposer, mais je n'y arrive pas. je crois que je voudrais me couper du monde. j'ai tellement de mal à gérer mes sentiments... j'ai l'impression que je ne vis bien que dans ma bulle, meme si j'y souffre. peut etre que j'attends trop des autres, de la vie... j'ai envie de vivre, mais pas comme ça. j'ai l'impression que je porte le poids de choses que je ne connais pas. j'aurais envie de m'enfuir, d'aller vivre loin chez une amie, chez une personne bienveillante, et où je pourrais me "reconstruire".
si seulement je pouvais abandonner ma mère, mon père, mes amis qui me connaissent si bien (trop bien peut etre, je ne suis jamais contente !!!), les rues qui me poursuivent...
je n'arrive pas à expliquer ça. si vous y voyez clair dans mon "histoire", si vous pouvez m'aider, me conseiller, répondez moi.
merci
Premier message
courage
salut eli,
j'ai lu ton message et j'ai ete et je suis encore un peu dans ton cas. Je suis suivie pour dépression depuis 2 ans, suite à beaucoup de soucis qui me sont arrivés. Perte de mon frère ainé quand j'avais 17 ans, maintenant j'en ai 30, accident qui m'a laissé durant 2 ans avec des bequille, toujours à l'age de 17 ans, perte d'un foetus de 2 mois 1/2, trop nerveuse, séparation de mon ami, car il avait une double vit durant 3 ans, accident avec la voiture de mon defunt frère, perte de mes 2 chiens que j'adorais le plus au monde, perte de boulot licenciée économiquement 2 fois. Et en 2000, tout a changé j'ai retrouvé un travail qui me plaisait, je me suis achetée une moto, tout allait bien et du jour au lendemain je fais de crises de spasmophilie, sans qucune raison. Maintenant, nous sommes en 2002, je me suis mise en ménage, j'ai un fils de 5 mois, qui est adorable, mais je fais toujours ses maudites crises, de plus, j'ai un traitement qui m'a fait prendre 20 kg. Dur dur, mais je veux vivre pour mon fils et mon frere qui aimait la vie. Donc mes KG en trop on verra après, d'adord la vie. Je suis mal, au niveau poids moi qui courrais, maintenant plus rien, car qu au poids j'ai un genou qui est bousillé. Mais je pense que tout est dans la tete, moi aussi je ne mange presque rien de la journée et le soir j'ai des fringales, mais je resiste, quand je vais faire les courses j'évite les rayons gateaux et bonbons. Enfin bref, soigne ton morale et le poids après, car plus tu fais une lubi sur ton poids moins tu iras.
Bon courage
Amicalement
Séverine
j'ai lu ton message et j'ai ete et je suis encore un peu dans ton cas. Je suis suivie pour dépression depuis 2 ans, suite à beaucoup de soucis qui me sont arrivés. Perte de mon frère ainé quand j'avais 17 ans, maintenant j'en ai 30, accident qui m'a laissé durant 2 ans avec des bequille, toujours à l'age de 17 ans, perte d'un foetus de 2 mois 1/2, trop nerveuse, séparation de mon ami, car il avait une double vit durant 3 ans, accident avec la voiture de mon defunt frère, perte de mes 2 chiens que j'adorais le plus au monde, perte de boulot licenciée économiquement 2 fois. Et en 2000, tout a changé j'ai retrouvé un travail qui me plaisait, je me suis achetée une moto, tout allait bien et du jour au lendemain je fais de crises de spasmophilie, sans qucune raison. Maintenant, nous sommes en 2002, je me suis mise en ménage, j'ai un fils de 5 mois, qui est adorable, mais je fais toujours ses maudites crises, de plus, j'ai un traitement qui m'a fait prendre 20 kg. Dur dur, mais je veux vivre pour mon fils et mon frere qui aimait la vie. Donc mes KG en trop on verra après, d'adord la vie. Je suis mal, au niveau poids moi qui courrais, maintenant plus rien, car qu au poids j'ai un genou qui est bousillé. Mais je pense que tout est dans la tete, moi aussi je ne mange presque rien de la journée et le soir j'ai des fringales, mais je resiste, quand je vais faire les courses j'évite les rayons gateaux et bonbons. Enfin bref, soigne ton morale et le poids après, car plus tu fais une lubi sur ton poids moins tu iras.
Bon courage
Amicalement
Séverine