Bonjour à vous tous et merci de me lire,
Premièrement, j'aimerais dire BRAVO à PsychoMédia. Un excellent site ou l'on peut trouver des informations et qui en même temps peut nous aider à mieux comprendre et à poursuivre notre cheminement dans la vie qui parfois est bouleversante.
Voila, le 21 mars dernier, j'ai eu recours à un psychologue car je voyais que notre couple allait nul part et que j'avais peur de tomber en amour avec quelqu'un d'autre dû au fait qu'une collègue de travail m'a révélé ses sentiments envers moi et qu'il serait très facile de tomber dans ce piège émotionnel . J'avais besoin d'aide avant que ça tourne mal. Voici ce que j'ai raconté au psy. :
Ma conjointe est tombée en "burn-out" en 1997. Ce fut toute une dépression pour elle. Je lui disait que si elle avait besoin d'aide, bien nous étions la. Elle dormait beaucoup et je respectais ce fait. Cependant, lorsque les enfants jouaient dans la maison, c'était évident qu'il y avait du bruits. Alors, elle se facha parce qu'elle ne pouvait pas se reposer. Donc, je quittais la maison pour qu'elle puisse se reposer convenablement. Cela se produisait assez souvent. Mais, je me faisais toujours reprocher de la laisser seule. J'avais le goût d'aller voir un film avec les enfants et elle me répondait toujours qu'elle n'était pas capable de venir avec nous, qu'elle était fatiguée. Je croyais que ça pouvais lui faire plaisir et j'allais quand même voir le film avec les enfants en respectant sa décision. Ce fut toujours les mêmes reproches, que nous la mettions de côté. Je commençais à m'apercevoir que nos chemins s'éloignaient sans pour autant que moi ou elle faisons en sorte de nous rapprocher. Quelquefois, j'avais besoin de me reposer en allant jouer au golf car je me demandais tout le temps qu'est-ce je peux faire pour elle pour améliorer la situation. Ma conjointe vivait de son côté et moi de mon côté et ce dans la même maison. Petit à petit on s'éloignait. Le fossé s'élargissait. On avait de la misère à communiquer nos sentiments face à ce qu'elle vivait et face à ce que je vivais moi aussi. 1998 et 1999 on été les pires années. En 1998, sa grand-mère mourut. Ce fut très pénible pour elle. Durant les vacances, un couple d'ami vivant à Shawinigan, nous avait invité à venir souper chez eux. Nous pourrions profiter de la journée pour aller visiter la Cité de l'Énergie. Les enfants avaient bien hâte. Ma conjointe ne voulait pas venir car elle était fatiguée. Je suis aller quand même parce que les enfants voulaient voir la Cité de l'Énergie. Au retour, vers 23:00, elle était sur son lit et pleurait en me disant que je la laissait toute seule toute la journée et que je pensais qu'à moi même et non à elle. Elle me disait que j'étais égoiste. Je lui est suggéré d'aller passer une semaine en thalassothérapie. Mais, je me faisais dire que je voulais me débarasser d'elle. À plusieurs reprises je lui disait que ça pourrait lui faire du bien d'aller passer une semaine en vacances et que je m'occuperais des enfants et de la maison. Mais non, elle me disait que c'était pour se débarasser d'elle. Notre vie à deux était rendu qu'une simple petite routine. Moi je me demandais toujours comment faire. Nous nous éloignions de plus en plus l'un de l'autre sans pour autant se parler. Dire ce qui se passe. Je croyais qu'un jour nos chemins se croisseront à nouveau. Mais hélas, elle a, de nouveau, cette année, arrêtée de travailler. Elle avait recommencé à travailler en temps au milieu de l'année 2000. Je nous voyais encore dans le même "pattern". Désolé mais j'en pouvais plus. J'avais besoin de consulter pour savoir quoi faire dans ces circonstances avant de tout foutre en l'air. J'ai eu d'autres rencontres avec mon psy., le 28 mars, le 11 avril et le 25 avril. Il me disait >. Je ne voulais par lui faire de mal mais en même temps je me sentait très mal en dedans. Le 25 avril fut pour moi et ma conjointe très pénible. Je lui ai dit que j'allais voir un psy parce que je voyais notre couple qui s'effondrait et qu'il serait très difficle de reprendre une vie normale. Je lui ai tout dit ce que j'ai ressentie. À ma grande surprise, elle m'a révélé qu'elle a voulue se suicider (ce fut durant mon petit voyage à Shawinigan). J'ai été très choqué. Nos discussions tournaient au vinaigre. Dans la nuit de vendredi à samedi (26 et 27 avril) je n'ai pas dormi du tout car je pleurait tout le temps. Ma fille de 9 ans est venue me voir au sous-sol et elle m'a vue que je pleurait beaucoup. Ma conjointe est descendue et je lui ai dit qu'il n'y avait plus rien entre nous deux. Que nous vivions déja séparément. Je lui ai dit de garder notre énergie pour les enfants car c'est bientôt les examens de fin d'année. Depuis ce temps (6 mai) nous rencontrons une psychologue (thérapie de couple) et elle ne semble pas comprendre du tout ce qui se passe. Je lui demande de me donner du temps car la cicatrice est trop profonde. Je suis à me demander si j'ai bien fait de lui avoir dit que notre couple allait nul part. Toutes nos discussions tournent au vinaigre. Elle me tient déja responsable de ses malheurs advenant une séparation. Pour elle, ce n'est pas normal que j'agisse de cette façon car nous sommes mariés, pour le meilleur et pour le pire. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai personne d'autre dans ma vie. J'ai osé dévoilé que notre couple allait nul part. Ce n'était plus vivable. Depuis nos rencontres avec la psy. elle s'accroche à moi comme jamais. Elle a des comportements anormals. Cela m'étouffe et j'ai besoin d'air et elle ne le comprend pas. Elle pense que ça peut se régler en une semaine ce que nous avons mis 5 ans à détruire. C'est un gros morceau. Actuellement, je n'ai plus de munition pour essayer de sauver notre couple. Elle a mis fin aux rencontres avec la psy. parce qu'elle se sent humiliée. Je suis à sec et très vidé émotionellement. En plus, j'ai de la misère à dormir et je passe proche de pleurer pratiquement à tous les jours. Je quitte pour le bureau à 7:00 et je reviens seulement vers 17:00. J'ai de la misère à rentrer à la maison. Elle est en congé jusqu'au début août et je lui ai demandé de partir jusqu'à cette date. D'ailleurs, la psy. nous a fortement suggéré de vivre séparément l'un de l'autre pour un certain temps. Mais elle ne veut pas. Depuis quelques semaines, elles me reproche de ne pas l'avoir supportée durant sa maladie, que je n'ai jamais rien fait pour l'aider. Elle me trouve écoeurant de la laisser tomber parce qu'elle a toujours pris soin de nous, d'avoir trop travailler dans la maison, qu'elle a été trop bonne. Le 6 juin dernier, elle m'a dit que si je ne change pas (d'après elle je souffre de mutisme) d'ici le 30 juin, elle va me mettre à la porte avec toutes les conséquences qui s'y rattache. Elle me menace même que je vais perdre ma chemise dû aux pensions alimentaires. Elle pense que sa maladie est un prétexte pour la quitter. Que j'ai quelqu'un dans ma vie. Je rencontre encore mon psy car je me demande encore si j'ai bien fait d'avoir crever l'abcès. J'ai rendu une femme malheureuse et les enfants le seront bientôt. J'ai aimé cette femme. Actuellement, ses propos me blesse. Je suis un minable car j'ai crevé un abcès. Maintenant, c'est toutes les dents qu'il faut arracher.
Merci.