Bonjour à tous. J'aimerais tout d'abord vous remercier d'avoir été là au cours des 10 derniers mois. Même si je n'ai jamais écrit, je vous ai souvent lus.
Question de présentation, voici ma petite histoire. Je suis une jeune femme de 31 ans. On a diagnostiqué chez moi, des troubles panique, de l'anxiété généralisée et une dépression. Je prends les doses minimales de Paxil et d'Ativan depuis 6 mois. J'ai suivi des traitements d'acuponcture durant 3 mois et cela m'a beaucoup aidé. Je vois aussi un psychanalyste deux fois par semaine. Après quelques semaines de médicaments, j'ai commencé à ressentir une lente amélioration. J'étais prête à vendre mon âme à la chimie :)
Puis le festival des montagnes russes a débuté. En janvier, je me suis fait peur : pensées suicidaires. Depuis février, mon moral est meilleur, mes les crises subsistent fréquemment (quoique un peu moins intenses) et je ressens des symptômes désagréables durant plusieur heures chaque jour : sensation de tête lourde, palpitations, impression de m'évanouir. Le jour, ce n'est pas trop mal. Mais dès qu'arrive le soir, la ronde des symptômes recommence.
Je pratique des exercices de respiration de façon sporadique, je me suis documentée, je vois toujours le psy et je prends mes médicaments comme un animal docile. Je dors beaucoup, mais je dois avouer que je pourrais faire un effort côté régularisation de mon alimentation.
Je me suis mise à "paniquer" un peu plus ces derniers jours suite à l'apparition de symptômes jusqu'à présent inconnus. Chaque soir, j'ai de la difficulté à digérer. Ce problème s'accompagne d'une difficulté à avaler (comme par exemple le geste très naturel d'avaler sa salive). C'est comme si je ne savais plus comment faire. Comme si je ne savais plus comment avaler ou comment faire un rapport. Ce syptôme n'a rien à voir avec la sensation d'étouffement ou d'oppression liée au crise de panique. C'est différent.
Mon esprit anxieux est passé par toute sortes de théories : cancer du pharynx, cancer des ganglions, cancer de la gorge, etc. Il faut dire que je fume, ce qui n'aide pas ma paranoïa !!!
Ma nouvelle théorie du moment : une consommation excessive de nicotine peut gêner la digestion et entraîner une surexcitation du système nerveux ce qui, conjugué ensemble, pourrait mener à un symptôme semblable à celui que je connais.
J'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà connu ce type de symptôme ? À quoi croyez-vous qu'il était du ? Ceux d'entre vous qui ont arrêté de fumer ont-ils ressenti des effets bénéfiques quant à leur crises de panique ?
C'est la première fois que je m'adresse à vous parce que je n'ai plus personne à qui en parler. Mes amis en ont ras le bol ou croient que j'exagère ou encore que je me fais des montagnes avec des riens.
Jusqu'à un certain point, je crois qu'il faut le vivre pour le comprendre.
Merci mille fois de prendre le temps de me répondre.