maîtresse

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maîtresse

#0 Posté le par DCF__3078
Voilà mon problème, ça fait déjà 2 ans maintenant que ça dure. J'ai un copain que je fréquente depuis l'âge de 17 ans, j'en ai 30 maintenant. En 1998 je suis tombée dans la dépression à cause d'un régime pour maigrir. Un an plus tard, j'ai rencontré un mec de 3 ans mon ainé, casé et papa. Nous sommes devenus amants, et ça m'a bien remonté le moral. Mais notre histoire à rapidement mal tournée, il m'a rejetée de peur de se compromettre et de tout perdre (comme il me disait). Maintenant nous sommes encore en contact, mais j'ai l'impression qu'il ne m'aime plus vraiment et que je suis devenue de trop dans sa vie. Je déprime à nouveau, je ne sais pas ce qui m'arrive. En plus j'ai brisé la relation avec mon copain, je n'ose pas lui dire que je l'ai trompé (il faut dire que nous avons toujours vécus séparés car j'ai fait des études longues). Maintenant il veut emménager avec moi, mais moi j'ai toute cette histoire qui me ronge. Je pleure tous les jours, je suis fatiguée avant même d'arriver au travail, je me laisse aller. Pour le moment je vis seule dans la ville où j'ai trouvé mon emploi après avoir passé un doctorat. Je suis désespérée, je ne vis plus, je survis. Ma vis est chaotique, avec des moments d'angoisses suivis par quelques accalmies. Qui peut me dire ce que je dois faire pour aller mieux ?

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Déroxa et toutes les autres

#9 Posté le par DCF__5511

Bonjour à toutes.

Je me reconnais dans tout ce que vous dites.

Mais, je voulais te dire, Déroxa, tu dis que ton travail te pèse.

Est-ce qu'il ne te serait pas possible de demander à ton généraliste un arret de travail et d'aller faire une cure d'un mois dans une clinique psychiatrique ?

Je ne parle pas de l'hopital psy., qui, lui, est insupportable, on en ressort plus mal qu'en y entrant.

Ca te permettrait de te retrouver seule un moment, avec des gens dans le meme état que toi avec qui tu pourrais parler.
Il y a des réunions de groupe où on peut parler de ses problèmes.
Au début, on y assiste sans rien dire, car on a peur de se dévoiler, et puis après, on se laisse aller à se confier. Et on se rend compte que les autres personnes nous comprennent parce qu'elles vivent la meme chose.

Il y a aussi des séances de relaxation, de luminothérapie, je crois que c'est comme ça qu'on dit.

Des activités te sont proposées. En fait, c'est plus une maison de repos qu'une clinique.

Moi, je suis allée un mois en clinique.
Elle se trouve dans le Nord de la France.
Ca m'a fait beaucoup de bien. Ca permet de se ressourcer, de prendre le temps de réfléchir à sa vie.

Oh, je ne dis pas que ça a été la solution idéale, je suis retombée bien bas ensuite, mais pendant un mois, j'étais seule, j'étais bien.

Plus de soucis, les infirmières à qui on peut se confier jour et nuit quand ça ne va pas, les amis que l'on se fait.....

Tu as meme des permissions de sortie en clinique.

Parfois, le dimanche, nous allions à plusieurs manger au restaurant et je te promets qu'on riait beaucoup.

Je ne sais pas si c'est la bonne solution mais elle n'est pas pire qu'une autre et ça te permettrait de te reposer de ton travail.

Je vous embrasse toutes et toi, déroxa en particulier, qui m'a aidée quand j'en avais besoin.

Je te souhaite beaucoup de courage. Marie-Line

deroxa

#8 Posté le par DCF__7982
Il y a plusieur année j'ai rencontrer un gars comme ça, 10 ans de plus que moi,avec une femme, un enfant, bien placer et tout... Bon nous avons eu une liaison. On s'aimait vraiment. mais il fallait être aussi réaliste, nous étions trop différent. lui trop de responsabilité et moi je commencait juste dans la vie et je n'avais rien... un jour on a mis fait à notre relation de commun accord mais avec beaucoup de peine... À l'époque je n'avais que 18 ans... mais avant de partir il m'a dit: Joyce, quand tu penseras à moi pense seulement au beau moment... Je ne l'es plus jamais revu mais encore aujourd'hui j'y pense et je me rappel toujours cette petite phrase... ça me faisait sourire et j'essayait de le prendre toujours positivement... avec le temps ça fait moins mal. Au lieu de toujours pleurer, je pensais à nos beaux moments qu'on a eu la chance de vivre ensemble...

suite

#7 Posté le par DCF__3078
Je crois que tu vis au Canada. Moi je suis en France...
Ma tante (la soeur de ma mère) m'a appelée. A force de me questionner, elle s'est aperçu que je vais mal. Elle pense que c'est à cause de mon copain, que je ne l'aime plus vraiment et qu'il est temps que je le quitte. En partie, ça doit être vrai, mais il n'y a pas que ça... elle ne sait pas le reste. Cette histoire avec cet autre mec, qui traîne depuis deux ans... Je l'ai appelé, il m'a dit qu'il n'est pas un aventurier et qu'il ne veut pas changer son petit train-train quotidien pour moi, même s'il n'est pas heureux avec sa copine. Il m'a dit qu'il s'en cherchera une autre pour le "sexe", pour tenir le coup. Et moi dans tout ça ? Je n'y comprends plus rien. Je pense qu'il s'agit simplement d'un pervers sexuel... il ne veut pas quitter sa copine car il a peur que je simule l'amour et que je vais le négliger avec le temps... tout comme elle l'a soit-disant fait. Quelle idée ! Enfin bref, c'est tout un mic-mac mais ça me fait du bien de l'écrire.... Je vais retourner voir le psy, reprendre mes AD et essayer de me stabiliser. Je dois tout d'abord penser à moi. J'ai un peu peur pour mon boulot, car je n'assure plus, je ne veux pas dégringoler et me retrouver encore plus bas... Je crois que j'ai besoin d'une coupure, mais est-ce que je réussirai à reprendre le train en marche ?
Je crois savoir que tu as eu un accident de la route, c'est ça ? Si tu as des séquelles, tu as peut-être droit à des aides au Québec ? Si c'est le cas, ne baisse surtout pas les bras, ma mère avais droit également à des aides, et elle a dû se battre pour les obtenir. Je l'admire car elle ne s'est jamais laissée marcher sur les pieds et j'aimerais avoir sa force et son optimisme. Je l'aime même si elle n'a pas pu s'occuper de moi comme j'aurais aimé. Mais je sais qu'elle m'aimais vraiment. Merci de m'avoir répondu !

je m'excuse

#6 Posté le par DCF__3078
Je m'excuse, les mecs peuvent être des salauds, mais ils ne le sont pas tous ! Je suis simplement mal tombée, un peu à cause de ma faiblesse je pense....

c'est bizarre

#5 Posté le par DCF__3078
C'est bizarre... Je me souviens, quand j'étais petite, je me disais aussi qu'à 29 ans les grandes lignes de ma vie seraient tracées, et que je ferai mon premier enfant. Je pense que déjà à ce moment, j'avais peur de l'avenir. Ensuite j'ai tout fait pour plaire à mon père (qui s'est cassé entre temps). J'ai fait le baccalauréat qu'il voulait (maths) et j'ai poursuivi mes études au taquet (doctorat). Et après : rien (papa plus là, maman morte, pas d'enfant, même pas de chien !). Je suis handicapée, je ne sais pas me débrouiller pour être heureuse. Comme toi, Erika, on me trouvait atypique, ça plaisait à certaines personnes, à d'autres moins, mais je n'ai jamais fait exprès, je voulais même être comme tout le monde, avoir les mêmes gouts, mais je n'y arrivais pas. Les gens me trouvaient indépendante, forte (à cause de mes réussites scolaires, malgré la situation familiale). Avec le recul, je me rends compte que j'ai toujours tout fait de travers, je ne suivais jamais le troupeau, je ne pouvais pas ma forcer. En fait je suis tombée malade à 27 ans, lorsque j'ai tout fait pour faire comme toutes les filles (entre autre faire régime...). Résultat : ça m'a épuisée et je suis tombée dans la dépression, je me souviens même du jour exact... Ensuite tout s'est enchainé ; j'ai délaissé encore plus mon copain (dont la famille me critiquait car on ne vivait pas ensemble et parce que je ne leur avait pas encore fait de gosse...) et j'ai rencontré ce mec qui m'a fait couler encore plus. Maintenant je ne ressemble plus à rien, je suis angoissée, je pleure, je n 'arrive même plus à me concentrer sur mon travail, je ne supporte plus la télé...je suis perdue, chaque jour est une souffrance. Et surtout je trouve que les mecs sont des salauds. J'aurais mieux fait de rester sur ma planète où je ne faisais rien pour plaire, où je restais moi-même, je me sentais bien mieux comme ça (mais complêtement inadaptée). Je crois que des gens comme nous ne sont pas faits pour la société actuelle (de gentils consommateurs). Alors il faut prendre des médocs pour suppoter et rester dans les limites du raisonnables....
Merci de m'avoir lue, je suis heureuse de savoir qu'il y a des gens qui comprennent !

reponses pour Maryjolie et Derexa

#4 Posté le par DCF__4527
Bonjour a toutes deux. Eh bien, je ne suis pas la seule a etre dans la merde on dirait..
J'ai maintenant 28 ans et j'ai toujours cru que par le temps ou j'aurais cet age, ma vie serait eclaircie, je saurais ou je m'en vais... Eh bien non, tout au contraire. Approcher la trentaine me fait maintenant peur, je ne me sens pas prete a avoir trente ans deja! On dirait que toutes mes amies sont tellement plus evoluees que moi, que ne suis pas assez "adulte", pour ce que cela veut dire. J'ai de la difficulte a simplement "dealer" avec la vie, et le fardeau de mon enfance ne fait que s'allourdir...Il semble qu'il m'etait permis d'etre bizzarre et deprimee en tant qu'adolescente et jeune femme, c'etait meme "cute", mais maintenant que je suis une femme adulte, tout ca n'a plus sa place. Pour empirer le tout, je realise maintenant, comme beaucoup d'autre filles de mon age, que mes idees, mes desirs et mes ambitions prennent maintenant une differente tournure. J'ai grandi avec l'impression qu'il me fallait reussir a tout prix, l'independance financiere etait une priorite. Mais maintanant, apres une succession d'emplois insatisfaisants, je me tourne de plus en plus vers l'art, la creation, et les effets positifs que l'on en retire. C'est quand meme difficile d'adapter ma nouvelle personnalite avec celles des autres de mon age, il me semble. J'ai l'impression d'etre a dix milles km derriere tout le monde, essouflee a essayer de les rattrapper. Il est vrai que je me compare aux autres beaucoup trop, et c'est un probleme dont je sais ne pas etre la seule a souffrir..Je me sens isolee, je me suis moi-meme isolee a cause de cette depression dans laquelle je suis tombee l'an dernier, mais maintenant je veux communiquer avec d'autres filles qui vivent les memes angoisses que moi.. Ce n'est pas facile d'etre une femme de trente ans en ce monde chavirant..

:)

#3 Posté le par DCF__6071
J ai peine a te répondre parce que je suis dans cette merde moi aussi...moi j ai décider d aller voir un psychologue,pour l instant je sais pas si ca me fait du bien mais au moins je ventile...
Toi et moi aux yeux des autres avons tout pour réussir dans la vie..moi j ai des enfants, un mari qui m aime,toi des études,un bel emploi mais rien de tout ca ne comble le vide intérieur...
Je t ai répondue plus haut et je crois sincèrement que le fait de ne pas avoir eus des parents solides et positifs dans notre vie y est beaucoup pour notre manque de motivation...
Moi aussi je me sent toujours seule au monde, je crois que nous vivons un grand sentiment d abandon et ca c est tres dur a vivre..j aimerais que tu habites pres de moi, tu me ferais une bonne amie j en suis certaine...
Si tu veux me jaser par @mail ca me ferait grand plaisirs aussi ⋯@⋯.com

réfléchir

#2 Posté le par DCF__3078
Merci pour ta réponse. Effectivement, je pense que le problème vient de moi et que je ne dois pas en vouloir à ce mec (qui se sent peut-être aussi mal dans sa peau). Je n'ai pas encore la force de tout dire à mon copain. Je crois que je vais tout perdre, devoir rentrer chez moi pour trouver le réconfort de ma famille. Je pense que les ambitions que j'ai eu étaient au-dessus de mes capacités. J'ai tout misé sur mes études et maintenant j'ai un doctorat qui ne me satisfait pas et surtout avec lequel je ne sais pas quoi faire. Ma vie privé est un véritable échec : je ne suis plus amoureuse de mon copain, mais je l'aime comme un frêre. De l'autre côté, l'homme avec lequel j'aurais aimé faire ma vie m'a délaissée et m'a utilisée comme un objet sexuel (consentant, car je ne voulais pas le perdre, mais maintenant je me dégoute et je lui en veux d'avoir profité de ma faiblesse). J'aimerais pouvoir repartir à 0, couper les ponts avec le cercle d'amis qui m'ont connu pendant cette période et m'investir dans ma nouvelle vie. Mais en suis-je capable ? J'erre dans les rues seule, et je suis complêtement paralysée lorsque je rentre chez moi, incapable de faire quoi que ce soit ! Au travail, j'assure un minimum, je suis en train de devenir une loque, ce que je craignais depuis longtemps. Je suis en train de perdre toute l'estime que j'ai en moi et le temps passe (j'ai déjà 30 ans et pas de famille). Je me sens marginale. Il y a trop de questions dans ma tête, j'ai besoin de parler. Dois-je aller voir un psychologue ? J'ai déjà pris un RDV pour reprendre un traitement antidépresseur. Je suis vraiment malheureuse lorsque je vois mes amis heureux en couple. Moi je galère entre mes angoisses et mes coups de blues. J'ai envi de tout plaquer, de partir dans un endroit où personne ne peut me contacter. Je suis complêtement perdue. J'ai l'impression d'avoir perdu toute ma motivation pour vivre.
Et toi, tu vas mieux ? Comment t'y es-tu prise pour t'en sortir ? As-tu réussi à tourner la page ? Moi, je me sens abandonnée et indigne . Merci pour ton message.

Aller mieux

#1 Posté le par DCF__6071
Je te dis simplement mon opinion ayant vécu une situation qui ressemble a la tienne,j espere sincèrement que ca pourra t aider...
Je crois que tu dépresse par ce que tu te sens mal avec toi...le comportemant que tu as eu te fait te déprécier,je l aie vécu et quand j ai oser dire la vérité a ceux qui m aime un gros poid de mes épaules est parti..le prix de cet aveux peu te couter les relations que tu vis en ce moemnt mais je crois que tu te le dois a toi pour repartir sur de bonne base...l estime de soi ca n a pas de prix...
Bonne Chane et redonne moi de tes nouvelles xx