Salut compagnons de galère,
Comme promis à qq personnes sur le forum, je viens donner de mes nouvelles concernant l'arrêt de l'Effexor.
Pour ceux que le sujet intéresse, voici un petit historique : après plusieurs années de cures d'anti-dépresseur (sous deroxat, prozac, seropram), puis sous Effexor (dose 150mg) depuis 6 mois, je ressentais de nouveau (il y a environ 2 semaines) les effets secondaires très prononcés que j'avais déjà observés au début du traitement : abattement, somnolence, nausées, maux de tête, vertiges, cad un vrai anéantissement !! Les effets persistaient même en résuisant la dose à 100mg. A 50mg, je ressentais d'autres effets, tout aussi prononcés.
J'ai enfin réussi à voir mon psy lundi dernier (11 mars). Son avis : devant la résurgence de tels symptômes, je dois arrêter l'Effexor. Des signes (perte poids, accélération coeur) lui font même craindre une hépatite (analyse de sang en cours). Il ne m'a pas donné d'autre ad. Enfin, et c'est tout de même le plus important, je vais bcp mieux (psychologiquement) depuis un mois environ.
Celà fait donc une semaine que j'ai arrêté l'Effexor.
Premier constat: arrêter l'Effexor est bien plus difficile que les autres ad que j'ai pratiqués jusqu'ici (deroxat, prozac, seropram). Voici ce que je ressens :
- "décrochages" furtifs du cerveau (comme si je perdais connaissance pendant une fraction de sec)
- maux de tête (un peu moins depuis 2 jours)
- autre "mal de tête" : comme si une boule molle dans mon crâne venait cogner les parois, surtout quand je bouge les yeux (y a t il un nom technqiue, je ne sais pas ?)
- diarrhée
- sommeil pertubé : nuits de 4-6 heures, réveil au bout d'une heure, puis toutes les heures
- décharges électriques dans les membres, surtout mains
Heureusement, il y a aussi qq aspects positifs !
- meilleure énergie mentale et sexuelle (ouf, ma libido est tj là !)
- retour des sens (goût, odorat)
- côté satisfaisant de pouvoir "faire sans"; tout en sachant qu'une rechute est tj possible
D'après mon psy, l'Effexor diffuse son pouvoir anti-dépresseur pendant encore environ 10 jours après l'arrêt. Quant aux effets liés au manque, ils peuvent se maintenir bien plus longtemps. Il y a pas mal de littérature sur le sujet sur Internet, je suis en train de regarder ça en ce moment. Bref, je dois donc attendre encore avant d'en être débarassé. Ensuite, en roue libre, vive la liberté !