Salut à tous,
Je voudras ouvrir cette discussion sur le travail, l'activité professionnelle des phobiques sociaux. Dans un message précédent Aubery nous disait qu'elle pouvait faire ses courses seule mais pas travailler. En effet puisque qu'il faut bien gagner sa vie, comme tout le monde, nous devons nous aussi travailler. Mais cela pose des problèmes qui nous semblent insurmontable, car le travail, c'est surtout une montagne de rapports humains, de démarches, de responsabilité, de pression psychologique, tres difficile pour un phobique social. Je suis étudiant, en situation bien difficile pour le moment du à mes problème de stress et de phobie soc. et je me demande si je réussirait à trouver un emploi qui convienne à mes possibilité. Je sais que bon nombre de phobique sociaux ont un poste qui volontairement les sous-qualifie, par peur d'etre en contact avec le public, par exemple il y a bcp de veilleur de nuit, etc. Le chomage est aussi pour beaucoup une dure épreuve hélas. Bref je me demande comment, pour vous-meme et autour de vous, le difficile chemin vers l'emploi s'est passé et que faites vous si vous avez la chance de travailler.
Merci d'avance.
Premier message
Recherche de travail
Moi aussi, j'ai ce problème quand je recherche du travail. La plupart du temps, quand j'arrive à l'entrevue devant l'employeur, il me dit que selon mes aptitudes, je suis l'un des premiers sur la liste et que une de mes aptitudes les à amener à me choisir . Quand l'entrevue commence, c'est là que ça se gâte. Il me demande que je le lui parle de moi et comme je ne me connais pas moi-même, ça vas mal.
phobie ???
salut mon homme tu sais que tu n e pas le seul à vivre c est probleme en tant qu étudiant ? moi j ai ben de la misere a me rendre en avant et quand j y suis rendu je perds les pedales et j ai chaud comme j ai jamais eu... alors je m organsie pour ne pas avoir a prendre la parole en public mais bon...quelques fois il est nécessaire et ces fois la je dois assumer le fait que j ai l air niaiseux en venat tout rouge et en transpirant comme un cochon... c est la vie mon homme !!!!
Travail
En effet tu ne réponds pas à ma question En parcourant les thèmes du forum je me suis aperçu que ce thème n'était jamais abordé et je voulais que quelques participants nous disent concretement le métier qu'il faisait. Un thème intéressant je trouve. Pour te répondre, en tant qu'étudiant, je dois ressentir plus de stress que les autre au moment des examens, et durant l'année en général, le manque de confiance, etc. Aussi plus de difficultés pour les présentations orales, les speech ou autres exposés. Merci de m'avoir répondu( si je puis dire) et je ne suis pas pessimiste, je pense que nous avons tous notre place dans ce monde. Wooo, c'est beau ce que je dis hein.
Travail
Bonsoir Léon,
Peux-tu me dire ce qui te semble difficile, en tant qu'étudiant, à travers ton problème de "phobie sociale", à vivre tous les jours, si ce n'est être assez détendu pour pratiquer des loisirs et communiquer avec les autres? J'ai le préjugé suivant : ce trouble est moins gênant lorsqu'on étudie, que lorsqu'on travaille effectivement et qu'on doit s'adapter ou se plier au moule "professionnel" et donc relationnel du milieu dans lequel on arrive. J'ignorais que des gens choisissaient le métier de veilleur de nuit pour ces raisons-là... La sous-qualification? Difficile de suivre des stages performants -ou simplement ceux qui nous feraient plaisir, puisqu'on doit s'y retrouver en groupes! Eviter les situations nouvelles -peur d'avoir peur, déclenchement d'angoisse ou panique. Peut-on parler d'1 manque de confiance absolu qui fait qu'on ne se met pas en avant, même si on a de bonnes idées. On se croit toujours obligé de faire ses preuves et, de fait, on travaille plus et plus vite pour être un peu considéré -pour faire oublier le côté défaillant en société... Comment une personne souffrant de phobie sociale pourrait oser ou penser "encadrer" une équipe, alors qu'elle aurait par ailleurs obtenu ses diplômes ou concours. Et ne devient-on pas parano à force de vivre "en dessous de nos moyens"? (Je ne pense pas tout ce que je dis mais c'est ce que je ressens pour moi). Je ne réponds pas à ta question, mais je travaille depuis 20 ans(!!), et j'aimerais aussi avoir des réponses. Et des témoignages où cela se passe mieux! En fait, j'apprécie que tu poses le problème. Tu sais, ne sois pas pessimiste : 1 entrée ds la vie active peut aussi enclencher de nouveaux comportements chez une personne jeune comme toi. Espérant des réactions et réponses. Amicalement. Lili*
Peux-tu me dire ce qui te semble difficile, en tant qu'étudiant, à travers ton problème de "phobie sociale", à vivre tous les jours, si ce n'est être assez détendu pour pratiquer des loisirs et communiquer avec les autres? J'ai le préjugé suivant : ce trouble est moins gênant lorsqu'on étudie, que lorsqu'on travaille effectivement et qu'on doit s'adapter ou se plier au moule "professionnel" et donc relationnel du milieu dans lequel on arrive. J'ignorais que des gens choisissaient le métier de veilleur de nuit pour ces raisons-là... La sous-qualification? Difficile de suivre des stages performants -ou simplement ceux qui nous feraient plaisir, puisqu'on doit s'y retrouver en groupes! Eviter les situations nouvelles -peur d'avoir peur, déclenchement d'angoisse ou panique. Peut-on parler d'1 manque de confiance absolu qui fait qu'on ne se met pas en avant, même si on a de bonnes idées. On se croit toujours obligé de faire ses preuves et, de fait, on travaille plus et plus vite pour être un peu considéré -pour faire oublier le côté défaillant en société... Comment une personne souffrant de phobie sociale pourrait oser ou penser "encadrer" une équipe, alors qu'elle aurait par ailleurs obtenu ses diplômes ou concours. Et ne devient-on pas parano à force de vivre "en dessous de nos moyens"? (Je ne pense pas tout ce que je dis mais c'est ce que je ressens pour moi). Je ne réponds pas à ta question, mais je travaille depuis 20 ans(!!), et j'aimerais aussi avoir des réponses. Et des témoignages où cela se passe mieux! En fait, j'apprécie que tu poses le problème. Tu sais, ne sois pas pessimiste : 1 entrée ds la vie active peut aussi enclencher de nouveaux comportements chez une personne jeune comme toi. Espérant des réactions et réponses. Amicalement. Lili*
Bonjour Léon, Aubery!
Thérapie comportementale et cognitive : oui! J'ai eu l'occasion en formation professionnelle, ds 1 groupe de 15, de pratiquer des jeux de rôle avec camescope et je me suis défoulée, ce qui fut surprenant de ma part. Mais cela hors du contexte habituel, ds 1 environnement tout autre. Ca donne confiance pr le retour au travail. J'ai la chance de travailler -c'est ce que je me dis tjs- et je ne dois pas perdre ça! Moi, c'est contradictoire, car je me sens mieux souvent au public, car les relations sont "superficielles", ainsi je n'ai pas à m'impliquer... Et cela m'apporte beaucoup. Mais je n'arrive pas à être assez à l'aise pour me détendre avec les collègues et les gens "habitués", pas confiance en moi, peur d'être mal jugée ou incompétente, retour mental à la "misère" de mes problèmes familiaux; je me sens en tension permanente, ce qui fatigue vite. Comme si j'avais des efforts à faire pour m'accrocher. Par contre, si je me sens mal au point de m'isoler dans un bureau, c'est 1 souffrance, car on ne participe plus à rien, et l'isolement fait encore plus mal : j'ai peur de me retrouver seule entre quatre murs, l'impression d'être enfermée, loin de tout. Ne pas s'enfermer ni s'isoler! C'est pire. Etre assez détendue et retrouver la confiance en soi, savoir ce qu'on est capable ou non de faire et l'accepter pour trouver sa place et la revendiquer, sans que ce soit 1 gêne pour les autres - qui ne sont pas là pour nous protéger...
Léon, tu es jeune, fais-tu 1 psychothérapie pour parler de ça?
Léon, tu es jeune, fais-tu 1 psychothérapie pour parler de ça?
l'horreur
bonjour leon,
tu as tout à fait raison, j'ai souvent choisi des postes sous-qualifiés pour pouvoir être isolée.
mais ce n'est pas la solution, on se dévalorise et on entre un peu plus dans la solitude, de plus c'est dur de se retrouver avec des beaufs, cela creuse encore un peu plus le fossé, car on a pas les mêmes centres d'intérêts et donc on ne se fait pas d'amis au boulot c'est le cercle vicieux.
alors on vient à, une fois de plus quitter ce boulot et on en cherche un autre.
un conseil, entamer une T.C.C, pour retrouver confiance en soi et pouvoir travailler dans son domaine.
et enfin être heureux dans sa vie...
à +
tu as tout à fait raison, j'ai souvent choisi des postes sous-qualifiés pour pouvoir être isolée.
mais ce n'est pas la solution, on se dévalorise et on entre un peu plus dans la solitude, de plus c'est dur de se retrouver avec des beaufs, cela creuse encore un peu plus le fossé, car on a pas les mêmes centres d'intérêts et donc on ne se fait pas d'amis au boulot c'est le cercle vicieux.
alors on vient à, une fois de plus quitter ce boulot et on en cherche un autre.
un conseil, entamer une T.C.C, pour retrouver confiance en soi et pouvoir travailler dans son domaine.
et enfin être heureux dans sa vie...
à +