Je suis tombé sur ce forum interessant ce soir et ça me fait revenir à l'ésprit mes propres peurs que je n'ariive toujours pas à bien classifier.
Mon parcours - j'ai 33 ans - n'était pas du tout facile, mais il faut avoir confiance que la vie nous preparent des choses positives à tout moment. Seulement, il faut pas laisser passer toutes les occasions (prendre 1 sur 10 est déjà pas mal).
Moi je rougie très facilement surtout quand je suis adressé en public, dans le metro, etc. C'est l'horreur. Ça a commencé d'un jour à l'autre quand j'avais 15 ans. C'est bizarre. Le premier jour d'école après l'été. J'arrive dans ma classe, je vois plein de nouveaux arriver, grands, forts, .. une minute après un ami me parle - et voilà je rougit la première fois dans ma vie.
Jusqu'à 22 ou 23 ans je vivait completement dans le noir, je comprenait rien du tout et j'ai en plus commencé à penser que j'ai des maladies de toute sorte (de peau, etc.).
J'étais au bout et ne pensais plus qu'au suicide pendant toutes ces années.
A 23 ans je commencais à lire excessivmenet et c'est ça qui m'a ouvert un peu l'esprit et m'a fait comprendre pas mal de choses.
Le changement dans ma vie était l'entrée d'une femme dans ma vie avec laquelle je suis toujours ensemble et heureux. Ça n'a pas "corrigé" mes rougissement mais les pensée suicidaires font parti du passé. Elle n'a pas du tout de prob d'approcher d'autres personnes et ça me pousse en permancne de socialiser un peu, ce que j'ai carrement jamais fait avant.
Ma question à la fin:
Même si je rougit et je vois ça à l'origin de tous me probs (comment être à l'aise à une fête et avoir peur tout le temps de changer de couleur??) je suis plutôt entreprenant, bon dans mes boulots. J'ai même crée ma propre société. J'ai des interêts, je m'interesse pour d'autres personnes,..
Pour moi ces rougissement sont restés dans ma vie comme un reflex inutile, certe justifié à 15 ans, mais plus "necessaire" aujourd'hui. Bien evidemment, avec mon histoire je ne serais "normal" ni avec ni sans rougissements.
Comment s'en debarasser? Est-ce qu'on m'appelerait un phobique sociale?
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j'ai essayé la sophrologie, ça n'a absolument rien donné; quelques semaines de traîtement chez un psychothérapeute non plus. Après 6 seances il me disait que je suis maitenant prét pour affronter le monde tout seul. Il m'a aussi préscrit des beta-bloquantes, ça a marchait mais peut-être aussi à cause d'un effet placebo - j'en prends plus maitenant.
Ma meilleur thérapie d'amelioration était de jamais reculer. J'ai parlé lors de réunion, quelques fois en rougissant un peu. Mon conseil: s'il faut parler: parlez le premier, c'est mieux. On rougit pas - je sais pas pourquoi.
Pour la fin: La pire de choses pour moi c'est de parler sur des choses personelles par example à table avec 10 personnes. Ce sont ces situations que je ne maitrise 0 et que j'evite quand il est possible.
Est-ce qu'il y a q.u. parmi vous qui a egalement ces rougissements?
Bonn nuit à tous. Je me rends compte que ce message est devenu un peu long...
