le vide

oui voila je suis Anouk..j'ai 18 ans et ca fait depuis l'âge de 14 ans que je cotoie la depression on peut dire....

en fait j dis ca mais j suis plutot venue vous demander comment on sait qu'on est depressif?

je me crois depressive parfois ms des autre fois j me dis que j'affabule!

en fait durant des periodes de 3 semaines a 1 mois j'ai des idees noires....c pas qqch de facile!

disons que ca arrive tous les mois assez regulierement mais depuis l'age de 14 ans ca s'amplifie a chaque fois un peu plus!

et disons que le suicide est deja venu se presenter a moi bcp bcp de fois!

mais c qui me donne mal au ventre et un degout de la vie c plutot cette impression de vide qui rege autour de moi..comme si tt etait un decor et rien n'etait vrai!

'fin c difficle a expliquer ms si qqn vit un peu des choses ds le style j'aimerais en parler pour voir un peu plus clair merci

Anouk

merci a tous de vos avis...d'avoir partagé vos connaissances aussi c tres gentil!
Perso j suis un peu bloquée côté psy parce qu'une fois j'ai téléphoné pour prendre rendez-vous et le mec s'est presque foutu de moi (j'en avais l'impression) j'ai eu honte et je me suis dite que je pouvais bien réussir seule car qui veut, peut n'est-ce pas?
seulement des fois c plus dur!
Je me suis bcp confiee a des gens (2 personnes en fait) mon amie en qui j'ai confiance et un ami que j'ai perdu de vue... je regrette bcp d'en avoir parler parce que ces personnes ne comprennent pas ou parce que mon ami que j'ai perdu de vue sait tt de moi et ca m'exaspere de confier!

disons que assez bloque mais ca s'arrange!et ds un autre sens je me dis que je peux m'en sortir seule....y a plusieurs options et pour moi le suicide en est une....le suicide pour moi n'est absolument pas qqch de negatif au contraire!
A vous....merci

Je vais essayer de développer, comme tu demandes, mais c'est difficile, car, dans mon adolescence, mes sentiments étaient plutôt confus.
Disons que, à partir de 10 ans, je me sentais mal, j'avais l'impressions que personne ne pouvais m'aimer. J'essayais de me "secouer" comme on dit, de me regarder dans la glace en me disant que j'étais pas si nulle. Ca marchait, un moment, mais il fallait tout le temps recommencer. Et je me suis épuisée à ce jeu là. Là où c'est devenu insupportable, c'est quand j'ai commencé à faire des crises de larmes, de plus en plus fort, mais en secret. J'en faisais le soir, dès que j'avais été contrariée en journée. Pour les autres, j'étais un jeune fille un peu coincée, mais qui savait quand même se débouiller et qui réussissait en classe. Et je croyais que je finirai par en sortir seule. J'avais toujours une échéance : quand j'aurais le bac, quand j'aurais fini mes études, quand j'aurais un travail. J'ai eu tout ça, ça n'allait pas mieux. J'ajoutais : quand j'aurais un petit ami, mais ça, je n'y croyais pas. Après 2 ans installée dans une maison à moi, avec un travail, je ne savais plus quoi attendre et je me sentais toujours aussi malheureuse. Alors, je me suis dis que je ne m'en sortirais pas toute seule, et je suis allée consulter. Et peu à peu, ça a été mieux. Aujourd'hui, ce n'est pas encore l'idéal, mais je ne voudrais pas retourner en arrière.

Je ne sais pas si ce que je t'ai raconté réponds à ta question.
Mais toi, que crains-tu en allant chez un psy ? Qu'il te dise que tu vas bien alors que tu te sens mal ? Si c'est cela, je ne crois pas qu'un bon psy te dise cela. Il t'accueillera, avec ce qui ne va pas, aussi longtemps que tu auras l'impression que ça ne va pas. On peut "avoir tout pour être heureux" et sentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Si quelqu'un peut vous aider, pourquoi refuser ?

oui, les psychiatres sont remboursés et pour ceux qui ne prennent pas de dépassement le tarif est de 225 F.
Je pense que la thérapie que tu as suivie est une bonne thérapie parcequ'elle va au fond des choses. Au départ j'aurais aîmer faire une psychothéraîe d'inspiration psychanalytique comme toi mais j'était trop au fond du gouffre pour entreprendre quoi que ce soit. Ce qui me dérange c'est que mon psy ne m'a pas expliqué la marche à suivre et du coup je ne sais pas comment je dois mener mon récit.
Pour ce qui est du transfert, je n'ai pas l'impression de transferer quoi que ce soit sur mon thérapeute. Le fait est que vers la 2ème séance, il a plus ou moins nié de mes pulsions morbides qui étaient très forte pourtant, je l'ai mal vécu et depuis je ne suis plus enclin à lui faire des confidances, c'est une erreur de sa part il me semble.

tu, sais si tu n'as pas envie de consulter alors ne le fais pas ! Ca ne marcherais pas de toute façon.
Si tu était au 36ème dessous tu ne dirais paq cela et tu ferais n'importe quoi pour que ça s'arrête, y compris le suicide. Donc à ce point là de souffrance, prendre une pillule redonne de l'air, permet de réfléchir et de se restructurer. Et enfin d'essayer de reprendre des bases saine (peut-être).
Bonne vacances quand même.

En france les psychiatres sont remboursés; il faut juste en trouver un qui ai suivi lui meme une analyse...le temoignage de david prouve qu'il n'est pas simple de trouver la bonne personne; en general dés la premiere seance on sent s'il l'on est en présence de quelqu'un de bienveillant ou non, c'est ce qu'il faut sentir...c'est vrai que David a fait une mauvaise experience; il faut faire confiance à son instinct et pas seulement à la renommée...
Pour repondre à Petit Ours, c'est une psychotherapie tendance analyse que j'ai suivi; je ne suis pas sur le divan mais en face de lui. Pour en revenir à l'auto-analyse, le phenomène de transfert ne peut se produire si l'on se traite seul; le psy est aussi là pour comprendre ce que l'on projette sur lui...

Un livre de Karen Horney, à tenter, pourquoi pas, avant de débourser par exemple 250 F la demi-heure sans garantie aucune. Il est toujours bon d'avoir plusieurs pistes et des avis qui diffèrent sur la question.

Les risques sont multiples. En ce qui me concerne, le fait de déballer intégralement toutes mes pensées du haut vers le bas, pour rien au final, m'a laissé un sentiment de honte et de ridicule. Lors de ma psychanalyse, la dame a parlé à ma mère et lui a dit que d'après elle, j'avais été violé. Elle l'a constaté et lui a dit que ma façon de marcher, de monter les escaliers, tout concordait. Le problème, c'est que je n'en ai pas souvenir, ou alors dans une vie antérieure, mais les tracas de cette vie me suffisent. Je suis presque reparti de chez elle avec un complexe dans ma manière de marcher, dont je ne m'étais jamais aperçu, et les autres non plus. Bien sûr, cette dame est très renommée dans la région, je l'ai choisi en connaissance de cause. J'ai choisi de la même manière mon psychiatre, trois ans auparavant, pour finir sur une dépression malgré un traitement de cheval. Il faut toujours rester vigilant, dans n'importe quel cas de figure.

dis mois, quelle sorte de psychothérapie à tu effectué ? As-tu fait une analyse ou juste une psycothérapie de soutient. Tu parles d'assosiation libre mais est-ce ton thérapeute qui t'as explicitement expliqué le déroulement de la thérapie ou l'as-tu appris à travers des lectures ?
En ce qui me concerne, mes séances se déroulent en face de mon thérapeute et donc je m'efforce de donner du sens à ce que je dis, je ne passe pas du coq à l'âne comme on dit.
J'ai lu quelques articles sur le développement personnel et ça m'a beaucoup appris jusqu'à présent, plus que mes entretient chez le psy mais cela reste extrèmenet compliqué de "s'affirmer" face aux autres.
Anouk, il est vrai que tu ne peux pas t'analyser intégralement toute seule pour la simple raison que tes croyances (la manière dont tu raisonnes) influe sur l'analyse que tu as de toi. A mon avis, un avis extérieur reste nécessaire et puis il te faut une relation de transfert avec quelqu'un pour que puisse cheminer, c'est que ton thérapeute est censé t'apporter.
humblement.

Imagine si tu pouvais remplacer le vide dont tu parles, que mettrais-tu à la place ? Est-il des choses que tu voudrais changer en toi, dans ta vie, ou sont-elles toutes en dehors de toi ? La dépression est parfois le signe précurseur d’une transformation, d’un changement. Est-il des choses qui t’empêchent de changer ? Tu aspires à quoi ? Tu peux créer tout ce que tu désires à partir du vide, c’est sa raison d’être. Pour ton cas, tu peux toujours consulter un spécialiste, il fera son possible pour te faire accepter le vide et le décor en carton, il en est le produit. Il sera superficiel. Les dires des autres ne comptent pas vraiment, tu dois en faire toi-même l’expérience. Prends un rendez-vous, et crée-toi ta propre opinion. Tu sauras si oui ou non tu en as besoin dans ton cas. Rencontre-les si tu as simplement besoin d’une écoute, si tu n’as personne autour de toi. Rencontre-les en dernier recours au suicide, les cliniques sont là pour ça. Et tu auras de la chance d’en ressortir avec des réponses à tes questions, ce serait miraculeux.

Je vais essayer de t'expliquer comment se passe une psychotherapie...à une epoque cela m'a beaucoup aidé même si à present je suis retombé... il est assez difficile de trouver un bon psychotherapeute...les psychiatres prescrivent avant tout des medicaments et ne propose pas systematiquement des psychotherapie... le mieux est de trouver quelqu'un qui ai lui meme suivi une psychotherapie ou une psychanalyse...
Dans une psychotherapie du type que j'ai suivi le systeme est simple... tu laisse aller tes idées d'associations en associations et surtout tu laisses monter les émotions qui te viennent...c'est tres important cela: laisser les émotions monter... et c'est là qu'il faut avoir un psy bienveillant qui t'envoie de la compréhension... en quelques mots il peut te faire comprendre que le moment ou la chose que tu decris est quelque chose de fort... ainsi par ses quelques mots tu prends conscience de faits importants... tu prends conscience de comment fonctionne les relations humaines, etc... on ne peut s'analyser seul car on a besoin du psy qui acceuille nos émotions lorsqu'elles sortent; l'ecoute est là très importante; on dit souvent qu'on a besoin en ces instants d'une épaule; il y a un phénomère énergétique qui se produit alors; quelque chose de l'ordre de la chaleur humaine, de l'empathie qui passe entre le psychotherapeute et le patient... il est necessaire que tu sentes que ton psychotherapeute est bienveillant; en effet on ne peut se laisser aller en présence de quelqu'un qu'on ne sent pas... si cela fonctionne tu verras qu'apres les seances tu te sentiras nettoyé et beaucoup mieux dans ton corps... mais cela prend parfois du temps car on ne se confie pas facilement; on ne lache pas prise facilement...tu parles à un moment de tes pensées qui s'emballent: le but est justement de moins penser possible dans la vie afin de mieux sentir possible... la psychotherapie te permettra ainsi de te purger de toutes ces pensées... voilà en gros la chose...j'espère que j'ai répondu un peu à ta question...

Patrick

en tt cas merci pour les explications sur les medic!

j'ai pas trop envie de consulter mais p'tre que j'irais kan meme....franchement j'ai pas du tt envie de prendre des medic....c pas comme ca que je crois m'en sortir,les medic pour moi ca prolonge la depression!ca rend bien ms en fait le pb est toujours la..

'fin merci kan meme j verrais et je vous tiendrai au courant la j pars pour une semaine de vacs au bord de la mer,bisous a tous

Les thymorégulateurs sont des régulateurs de l'humeur, ce qui permet de retrouver une humeur plus constante. En ce qui concerne les neuroleptiques, j'en ai pris un demi comprimé un foi et ça m'a mis hors service pendant 1 journée entière, mais c'est censé te faire reprendre pied avec la réalité. En fait, ça dépend beacoup des personnes et moi je ne l'ai pas bien suporté, mais sur d'autres, ça marche très bien ça passe comme une lettre à la poste.
Les anxiolytiques c'est contre l'angoisse, ça détent, ça ça marche très bien. Et enfin les anti-dépresseurs espace les crises de déprime, ça marche plutôt pas trop mal mais ils ne servent pas à grand chose sans thérapie. En ce qui me concerne je me sens plutôt mieux depuis que prends ces médicaments, bien sû il reste toujours des moments où ça ne va pas mais j'ai moins d'idées suicidaires depuis quelques temps.
Je voudrais simplement mettre quelquechose au point avec toi, lorsque j'ai dit que le suicide deviendrait la seule solution, je voulais pas affirmer ça. C'est simplement une illusion.
moi j'ai procédé comme suit :
j'avais deux solutions, l'une était de me suicider (envie irrépréssible) et l'autre de consulter un spécialiste. J'ai ago rationnellement, à savoit que si je me suicidais, je ne pourrais pas utiliser toute les flèches de mon karkoi. J'ai donc commencé par consulter et si ça ne marche pas alors je me suiciderai.
Ca peut paraître rude mais personne n'y trouvera à redire.
J'espère que je ne t'ai pas suggérer de mauvaises idées, ce n'était pas mon intention.

Anouk, on va chez le psy quand on veut changer un comportement qui nous incommode.

Alors le psychîatre te demande comment tes journées depuis la dernière rencontre, il demande si tu prends bien tes médicaments, il t'en prescrit d'autres s'il voit que tu va mal et raproche les rencontres , tout ça pour éviter les hôpitalisation ...Pom

ecoute merci du conseil!je comprends ce que tu dis ds le sens qu'apres la seule solution c la mort!
pendant mes crises c ce qu'il m'arrive,la mort est la seule solution et maintenant je comment a penser ca en dehors de mes crises!!!!

au fait les medic que les psy prescrivent ont koi comme effet?

Tu dis qu'il te semble que tu arrive à t'analyser seule mais alors tu dois bien comprendre d'où proviennent ces moments de malaise que tu décris, car si tu en relates les manifestations c'est bien que cela te déranges ?
Pourquoi ne pas demander un avis médical sur ces problèmes ? Même sans aller jusqu'à consulter un psychiatre, tu pourais simplement en faire part à ton généraliste. En tout état de cause il existe des thymorégulateurs et des neuroleptiques (j'en ai pris, c'est puissant comme médiaction) qui pouraient peut-être t'éviter ces crises. Je crois que je comprends ce que tu décris parcequ'il me semble avoir déjà vécu ça, c'est très déroutant.
En fait, tu te demande ce que tu fais là après avoir réfléchit à fond, c'est bien ça ? Tu trouves que la vie un sans interêt dans ces moments ?
Je te conseil quand même d'obtenir un avis médical, tu peux très bien poser la question en disant que cet état te gènes dans ta vie.
La vérité c'est que si tu ne vas pas chercher de l'aide par toi même, elle ne viendra pas à toi, j'en ai fait l'expérience. Personne ne m'a tendu une main ces dernières années, il a fallu que j'aille moi même dire que peut-être il serait bien qu'on s'occupe enfin de mon cas, avant que je meure.
Peut-être que tu n'en ai pas encore là, mais si des idées de mort te traverse l'esprit alors les choses vont s'accélérer et bientôt tu risques de ne plus envisager la mort que comme seule solution, après avoir éliminé toutes les autres.

hem merci pour ton explication au sujet du psy....je me disais bien que ca devait se derouler ainsi,ms merci kan meme!
je sais po..j'arrive a m'analyser tt seule il me semble...je pose des questions aux gens,comme je le fais maintenant et il me semble que j'arrive a tirer mes propres conclusions ss qu'un psy me les dise!
bon au sujet de mes "crises":

c po forcement que je varie entre un etat joyeux et triste non!c plutot que certaines fois a un certain moment precis,je me mets a reflechir et c tellement fort que j'ai presque l'impression de devenir folle!
disons qu'apres j'ai l'impression que plus rien n'a de sens et encore moins ma vie!
oui ca revient frequemment a intervalle reguliere!
et voila....disons que c pas d'etre triste ou joyeuse le plus important pour moi (ca m'arrive de pleurer pour rien parfois et meme souvent kan meme)

bref ms c plutot le fait que pour moi y a que du vide et kan j reflechis ca revient chaque fois et apres je vois plus de but!
merci

Je me permet de te glisser un message car en ce qui concerne la consultation chez "le psy" j'en ai fait l'expérience dernièrement.
En fait, la première chose qu'il te demande c'est :
qu'est-ce qui t'amènes à le consulter ? Et puis c'est à toi de parler et de lui exposer ce qui te fait souffrir ou te dérange. Ensuite il dresse un rapide portrait de ton environnement famillial et puis le reste c'est toi wui le fait. C'est toi qui est censé faire la discussion, tu exprimes des problèmes et lui (ou elle) t'aiguilles et t'aide à te faire prendre conscience de certaines choses.
lorsque tu dis : "franchement ca t'amene a quoi d'aller le voir?"
En fait on ne peut pas répondre à cette question puisque ça n'amméne pas la même chose pour tout le monde. Chaque personne y trouve quelque chose de différent. Moi, par exemple ça m'a permis de renouer un lien avec le monde réel et d'obtenir un traitement médicamenteux. Ensuite il y a un travail de développement personnel qui suit.
Quand tu dis que tu as ces sortes de crises, dirais-tu qu'elles reviennent cycliquement ? Est-ce que tu alternes entre des états "joyeux" et "malheureux" ?
je te souhaites bon courage pour la suite.

merci pom!
je te suis reconnaissante de m'avoir un peu expliquer ce qu'etait un etat depressif!!!!
je ne suis pas triste depuis l'age de 14 ans..non au contraire,dâpparence je suis qqn de tres rieure et que les gens aiment bien ouais on peut dire ca!

dsons qu'intérieurement c pas la joie!mon chum il est pareil parfois ca me fout encore + en bas !!
bref pour reparler de ce que tu m'a ecrit je dirais que je comprends cet etat ds lequel tu ne te sens pas vivre!
comme si t'avais pas envie d'etre la ni ailleurs sauf peut etre entre 4 planches!
bon disons que parfois il m'arrive d'avoir des crises que je nomme de "semi-folies" pendant lesquelles g l'impression que je suis vraiment au bord de la folie parce que je reflechis trop!!

c assez incroyable,apres je peins ou j'ecris et ca donne des trucs space!
disons qu j'ai une autre question:
QUAND TU VAS CONSULTER LE PSY IL TE DEMANDE QUOI???
franchement ca t'amene a quoi d'aller le voir?
merci

Anouk, la dépression est une suite de très grands stress. Parfois un rejet par tes paires.
Quand on est dépressif on n'a envie de rien ,
On a jamais faim, on veut rester au lit, dormir pour que le temps passe et que nos idées noires se perdent dans se noir.

Quand tu fais quelques choses tu sais plus ou tu est rendu dans les procédures simples , tu tourne en ronds et tu ne sais plus ou tu es rendu ou dans quels mouvements tu t'apprêttais à faire.

Même un sourir comme tu as fais on ne pense même pas à le faire.

Pour le suicide , un seul mot peut nous faire plonger , c'est pour cette raison qu'il faut aller voir un spécialiste au plus vite .

Tenir ta famille au courant et tes amis aussi pour qu'il t'aide si si tu te sens glisser.

Parler , de tout se qui t'inquiète pour l'exorter or de toi pour qu'Il ne soit pas un poids pour te faire couler...

Si tu es toujours triste depuis 14 ans c'est pas normal à se point , toujours sans joie, consulte jeune fille et vite car la vie est belle après la pluie et tu ne pourra pas la voir si tu sombre dans l'oubli de la nuit éternel
Pom

ok j comprends ce que tu me dis la!
mais ce que j'aimerais savoir c quelles sont tes experiences?en fait qu'est-ce que t'as vecu?

et apres j'aimerais comparer avec moi...ainsi j pourrais voir si c pas seulement des soucis superficiels....redis-moi

J'ai moi-même connu quelque chose qui ressemble à ton état depuis l'age de 10 ans (j'en ai 30). Mon regret, c'est d'avoir attendu d'avoir 25 ans pour aller voir un psy. Tu es jeune, en pleine adolescence, à ton âge, je pense que se sera plus facile d'évoluer, de se remettre en question...et de repartir sur de bon rails. Ouh là ! l'expression n'est sûrement pas très bonne, dans la vie on est rarement "sur des rails" et, quand c'est le cas, je crois que ce n'est pas bon signe. Disons, partir d'un bon pas, sans avoir de retard à rattraper. J'ai souvent l'impresssion que moi, j'ai toute une adoslescence de retard.

J'avais peur d'aller voir un psy parce que je pensais qu'il allait me dire : "Vous avez tout pour être heureuse, pourquoi vous venez m'embêter avec vos problèmes de rien du tout." Si, toi aussi, tu imagines ce genre de choses, rassures toi un bon psy ne te dira pas cela et s'occuera de toi jusqu'a ce que tu décide que ça va mieux. Et si ton cas est "facile" et se résout en quelques séances, personne ne s'en plaindra !