absence de désir

Message modifié le 02-juil-01 à 09h22  (EST)

Message modifié le 02-juil-01 à 09h19  (EST)

Traumatisée par une mauvaise expérience il y a 3 ans par un mec qui se disait être l'homme de ma vie et qui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Maintenant avec mon ami actuel (1an et demi que nous sommes ensemble); je n'arrive pas à avoir de relations intimes avec lui car le sexe me dégoûte. Nous en avons beaucoup discuter pour trouver les solutions adéquates mais nous en souffrons terriblement car le problème vient de moi. Mon ami se culpabilise car il se sent impuissant face à cette montagne qui s'est dréssée devant notre bonheur. Même moi, je ne trouve pas la solution à mon problème. Nous ne savons plus quoi faire. Est-ce que cette situation s'arrangera avec le temps ? Mais dans combien de temps car mon ami est très malalaise face à cette situation difficile. Si vous pouviez me conseiller ou même avoir des idées pour que notre libido s'arrange ; nous vous en remercions d'avance. Il serait dommage qu'un couple qui s'aime se sépare ou dérape pour un problème de sexe qui pourrait peut-être se résoudre.

En fait, il me paraît très distant et froid avec moi. Il n'a plus le même comportement affectif envers moi. Plus aussi souvent de bisous, de gestes affectifs, plus de tentative de rapport intime ......

Un autre problème se pose depuis que nous vivons ensemble c'est que sa mère qui est veuve depuis 1 an et demi est très possesive vis à vis de son fils. Pourtant, il n'est pas fils unique, il a 4 frères et 1 soeur. Sa mère a un comportement très envahissant et très égoiste parce que son plus grand souhait est qu'il revienne vivre avec elle. Un exemple tout bête, ce dimanche, nous avons passé la journée avec elle. Elle se l'accaparait et moi, je n'avais pas mon mot à dire. Comme d'habitude. Elle a même poussé le truc jusqu'à s'inviter pendant 8 à 10 jours chez nous à noel. Je ne suis pas contre mais pas 8 à 10 jours. Mon ami lui a répondu qu'elle pouvait venir sans aucune difficulté mais le problème est qu'elle ne m'a même pas demander mon avis. Pour elle, je suis inexistante. Ma mère me dit qu'il faut que je laisse courrir et que je n'y prête pas attention mais c'est assez difficile car c'est trop souvent. Un autre exemple, quand mes parents me téléphonent, quand mon copain décroche, ils vont discuter un moment ensemble, ce qui est normal. Et bien quand j'ai ma belle mère au téléphone, elle ne me dis même pas bonjour et "çà va?", non, elle veut tout de suite que je lui passe son fils. J'ai vraiment l'impression de ne pas être chez moi et de ne pas faire partie de sa propre famille. Et je vous assure Ody que cela devient de plus en plus difficile. Je pense que la meilleure solution est de me séparer de mon ami et de me mettre bonne soeur pour le restant de ma vie. Pourquoi faut-il toujours quand çà va que quelqu'un foutte la merde ? Quel plaisir ont les gens à faire du mal au autre ?
Bref, j'en ai assez de me battre. Je l'aime vraiment de tout mon coeur mais j'en ai assez. J'ai tout essayer pour m'entendre avec ma belle mère mais là je ne sais plus. Ma maman me dit qu'il ne faut pas que je baisse les bras car ma belle mère serait trop contente d'avoir réussi à tout briser entre nous et de voir son fils revenir vivre avec elle même s'il est malheureux...
Qu'en pensez-vous de tout cela ? :-/

A bientôt de vous lire.

Merci pour tout d'avance.

C'est un peu mince comme info pour examiner les options possibles.

En fait je crois que vous me demandez de vous expliquer ce qui lui arrive, alors que c'est vous qui êtes mieux placée pour le faire.

J'aimerais donc que vous me donniez plus de détails sur ce qui s'est passé depuis.

Si ça vous gêne de le faire publiquement, vous pouvez toujours m'écrire à mon adresse email: ⋯@⋯.com

J'attends de vos nouvelles.

Oui, j'ai toujours ressenti cela après ma séparation malgré les avances d'autres partenaires.

Qu'en penses-tu ?

Bonjour ODY,

Ne crois pas que je te contacte juste parce que j'ai besoin de toi mais il n'y a que toi qui est neutre et à qui je peux parler sans tabou de mes soucis sexuels.

J'ai l'impression que mon problème s'est transmis à mon ami. Depuis quelques temps, il n'essayes même plus de me toucher, il est distant et froid, il ne me parle que de la pluie et du beau temps, il ne me dit plus rien juste des banalités.

Je n'ai toujours pas envie de le perdre, tu le comprendras bien. Pourtant je sais qu'il m'aime et qu'il me veut pas que notre histoire s'arrête mais je ne sais pas ce qu'il a.

Entre nous, depuis la dernière fois (août dernier), nous ne sommes toujours pas passer à l'acte.

J'aimerais savoir aussi ce qu'est l'aversion car une personne m'en a parlé pour mon cas.

Bref, j'ai l'impression que jamais les choses iront normalement entre nous car quand je vais mieux, c'est mon ami qui bloque.

Que faire ODY ?

J'ai bien envie d'aller consulter un sexologue mais mon ami refuse de divulguer sa vie privé.

Help car je ne sais plus quoi faire ?

A très vite,

Zezette.

Bonjour Zezette,
Pense-tu que tu ressentirais la même chose avec un autre partenaire ?

Cocottte

juste pour me dire que ça va mieux? :)

Si jamais, je vous contacterais sans aucun problème.

Merci encore et peut-être à bientôt. (Ou non, j'espère ne plus avoir besoin de vous finalement .... Si je vous recontacte c'est parce que j'aurais de nouveau un problème alors .....)

Zezette

Je suis bien heureux d'apprendre que les choses vont mieux.

S'il se passe quelque chose, vous savez où me rejoindre!

Ody

Bonjour Ody,

Juste un petit message pour vous dire que mon couple va mieux. Nous nous découvrons comme des enfants mais nous ne sommes pas loin de l'acte sexuel proprement dit.

Malheureusement, j'ai repris le travail. Tout à une fin n'est-ce pas ?

En ce qui concerne le psy, je ne sais pas encore ce que je vais faire car pour l'instant, je me sens beaucoup mieux.

A bientôt,

NB : Restons quand même en contact !!!!!!

Merci de votre petit message. Je compte sur vous pour reprendre contact après les vacances.

Je pense que les vacances me permettront effectivement de réfléchir à tout cela.

A très bientôt,

Zezette

Je vous suggère de réfléchir sur ce que vous attendez spécifiquement d'un psy, sur les qualités que vous désirez trouver en lui. Cela vous aidera dans les choix.

Aussi, pensez à ce que vous aimeriez retrouver dans votre psychothérapie.

Quand vous reviendrez de vacances, vous aurez une meilleure idée et je pourrai vous aider à débroussailler un peu parmi les différentes approches en psychologie, afin que vous trouviez ce dont vous avez besoin.

Je vous souhaite de bonnes vacances!

pour ma part, je n'en prends pas cette année

Au revoir

il faut s'aimmmmmmmmmmer

Je suis OK avec vous et pense à aller consulter quelqu'un car cela rend nos vies impossibles à mon ami et à moi. J'ai peur par contre de trouver un psy ou analyste encore plus fou que moi.

Comment faire un choix ?

Merci de votre réponse,

A bientôt,

Zezette.

NB : Je ne pourrais plus dialoguer avec vous du 20 juillet 2001 au 13 août 2001 car je suis en vacances. J'espère que malgré les vacances, nous garderons le contact. Etes-vous en vacances vous-même ?

Je suis vraiment désolé pour vous des événements récents...

Il était cependant inévitable qu'il ait accumulé une grande colère au fond de lui car même s'il comprends avec sa tête et son coeur que vous avez subit des épreuves difficiles, il demeure lui aussi un individu avec ses besoins affectifs, sexuels, sociaux, physiologiques, etc. Et une partie de ces besoins est frustrée et comme, en tant que copain/conjoint, cette partie frustrée "repose" sur vous, cette partie est en colère.

Je le sais pour avoir vécu le même phénomène! Et il existe toujours. Toutefois, le sachant, ça n'atténue pas la colère mais à tout le moins ça l'explique, ça permet de pardonner, de se comprendre.

Bien sur que l'alcool n'excuse pas tout, l'alcool affaiblit les inhibitions et fausse le jugement, de sorte qu'une colère inexprimée s'exprime sous l'influence de l'alcool, et que les choses qui sont dites ne sont souvent que la partie "coléreuse" des pensées de la personne, et encore cette partie est amplifiée.

Encore une fois, je vous suggère d'aller voir un analyste ou un psychologue afin de vous débarrasser de votre "fantôme". En fait il ne partira jamais, les blessures ont été faites, elles restent. Par contre on peut faire copain avec elles, les intégrer dans notre vie et une fois la douleur de l'affrontement passée, elles nous enrichissent. Je vous l'assure. Et c'est aussi fondé sur mon expérience personnelle.

Qu'en pensez-vous?

Bonjour ODY,

Une nouvelle fois un désastre s'est produit samedi soir. Nous avions trois couples d'amis à la maison pour fêter notre nouvel appartement. Tout ce passer bien sauf que mon ami, s'est saoulé. Je ne l'ai jamais vu comme çà. Ces amis hommes l'ont déshabillé et couché tellement il était saoul. Résultat, soirée écourtée puisque de ce fait nous n'avons pas pu sortir en boîte comme s'était prévu. Il s'est rendu malade tant pis pour lui ; ce n'est pas le pire. Le pire est qu'il m'a insulté et humilié devant ces amis. Il a dit : "Tu es chiante......intolérante.......je n'ai pas d'érection avec toi depuis longtemps....". Vous ne pouvez pas savoir ODY comment je me sens mal depuis samedi soir. Je lui ai dit, il s'est excusé mais la "pilule" n'est toujours pas passée. Je lui en veux car l'alcool n'excuse pas tout. Je ne sais plus quoi faire pour arranger les choses. J'ai l'impression de tourner en rond. Je ne sais plus où je vis et comment je vis ?

Quant pensez-vous ODY ? Mon cas est-il désespéré ?

Aidez-moi, encore une fois, à trouver la force de me battre. Car je me bats seule contre un fantôme.

A bientôt,

Zezette.

Bonjour Zezette,

Pas si bizarre que ça! Avec l'explication sur la grand-mère, vous lui permettez de mettre en place les pièces du puzzle, vous lui permettez de comprendre les mécanismes et de se dire qu'après tout, les problèmes viennent de loin, que votre grand-mère vous a transmis sciemment ou non ses problèmes face aux hommes et que vous en avez héritée.

Cela lui permet aussi, je le crois, de trouver un chemin logique et cohérent entre vos problèmes et leur source. Avec cette perception nouvelle, il se sent sûrement plus impliqué et plus "en maîtrise" de la situation, i.e. la situation qu'il vit avec vous, il se sent probablement moins dépossédé et plus impliqué.

Mais peu importe les hypothèses, l'important est le résultat et le fait que ça vous a apporté un petit mieux.

Toutefois je vous le répète: c'est à travers une thérapie que je crois que vous pourrez vous débarrasser de ces problèmes et de vivre une vie heureuse.

Au plaisir!

En fait, il n'y a rien de neuf. A part que nous sommes peut-être de nouveau plus proches. Plus de bisous, de caresses, de calins. Mais toujours pas de sexe. Cà viendra surement.

Mais ne vous inquiétez pas, je pense bien vous tenir au courant de ce qui se passe dans nos vies. Pour l'instant en tout cas, l'orage est passé et nous ne voulons plus nous séparer.

Vous m'aviez conseillé de lui faire lire l'un de nos messages concernant ma "grand mère". Je l'ai fait et c'est depuis cette lecture que çà va mieux. Bizarre !!!!!!!

Voilà les dernières nouvelles,

A bientôt.

Bonjour!

Alors, est-ce que vous avez réussi à y voir un peu plus clair? Qu'est-ce que vous avez décidé de faire? Donnez-moi des nouvelles!

Ody

D'une manière ou d'une autre, si vous voulez échanger, comme je l'écrivais, par courriel ou par forum, ça me fera plaisir.

Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfére que nous gardions contact par le biais du forum car ce moyen conserve totalement notre anonymat.

Merci de me permettre de poursuivre mes "confessions" avec vous ; vous me paraissez très "bien". Je crois que vous allez être mon "ange gardien", la personne à qui je pourrais me confier naturellement. Je trouve plus facile d'écrire que de parler à quelqu'un en face à face.

A bientôt.

Si vous le désirez poursuivre cet échange de manière plus confidentiel vous pouvez m'écrire à mon adresse email : ⋯@⋯.ca.

Mais par email ou sur forum, quant à moi, ça ne fait aucune différence.

Au revoir.

Merci de votre réponse, çà me permets de mieux comprendre l'origine de mon problème avec les hommes. Mais si vous saviez, ce n'est qu'une partie de ce que ma grand mère "m'a fait subir" car elle m'en a fait d'autre, m'a traité de droguée et prostituée lorsque j'étais avec ce "mec". Maintenant, au lieu d'être une fille bien, j'ai une très mauvaise réputation dans ma ville et les gens me regardent tous bizarement car ils m'ont tous ou presque vus grandir.

Mais bon, c'est la vie et comme je n'avais rien à me reprocher, cette réputation m'a fait énormément de mal encore une fois mais elle est passée au dessus de ma tête.

Histoire à suivre........

Voilà, à bientôt.

Votre récit jette un éclairage très révélateur plusieurs éléments relatifs à votre blocage.

Je ne suis pas psy, je le répète. Ceci étant répété, je poursuis.

Votre grand-mère maternelle me semble bien être la clef de tout. Elle fit éclater au grand jour sa haine des hommes lorsqu'elle n'est plus "censurée" par la vie commune. Votre père, votre frère, votre grand-père surtout y passent. Pourquoi?

Le fait est que "libérée" d'un homme, elle peut enfin être libre. La liberté, pour elle semblant bien être le droit d'être narcissique et de confondre tous les hommes avec celui, probablement, qui est source de sa haine. Il se peut que votre grand-père n'ait même rien eu à voir avec cette haine, il se peut aussi qu'il en soit la source. Qui sait? Mais ce n'est pas elle qui écrit sur ce forum et qui cherche des solutions, alors laissons-là à ses problèmes.

Dans quelle mesure et de quelle manière l'influence néfaste de votre grand-père sur votre représentation de l'homme a-t-elle pu vous conduire dans les bras d'un être si ignoble? Il peut exister une foule de motifs qui, parfois, peuvent sembler totalement incohérents à la raison mais qui s'intègrent très logiquement dans la psyché de la personne qui vit la situation.

Mais de toute évidence, vous avez fait une association entre cet homme complètement déréglé et les hommes en général. Le "mécanisme" qui a rendu possible cette association s'est probablement développé très jeune, bien avant vos 11 ans, puisque la haine de votre grand-mère face aux hommes n'a fait qu'éclater à ce moment: elle devait préexister et se manifester très subtilement d'une manière ou d'une autre.

C'est le propre des personnes faibles et haineuses que de rayonner cela autour d'eux, un faible entouré de faible peut se rassurer. Peut-être a-t-elle tentée, inconsciemment ou non, de vous rendre pareille à elle?

Enfin, votre grand-mère avait figure maternelle a vos yeux puisqu'elle tenait lieu de mère une bonne partie du temps. Et votre tenant-lieu de mère vous a inculqué une haine des hommes.

Pourquoi alors aller dans les bras d'une rature d'homme comme celui avec lequel vous étiez? Je ne peux qu'émettre des hypothèses mais il m'apparait que c'est pour ne pas déplaire à la "mère": en allant avec un homme de cette sorte, vous vous confirmiez et vous lui confirmiez peut-être qu'elle avait raison?

Même si je tombais juste dans mes hypothèses, je vous suggère quand même une analyse ou une autre forme de psychothérapie parce que savoir d'où vient la douleur n'en retire pas la source ni les effets. Ça diminue l'angoisse, permet de la regarder en face (parfois) mais ce n'est pas une solution définitive.

Quoiqu'il en soit, je crois que le comportement de votre grand-mère, si je l'ai bien compris et/ou deviné, est à proprement parler criminel: un adulte, âgé sur présummément mature plus spécialement, devrait agir en adulte et s'assumer. Quand un tel adulte projette ses faiblesses et ses problèmes, les transmet et les inculque à de jeunes enfants qui sont par définition en développement, ils se développent avec les problèmes pschologiques de ceux qui ont de l'influence.

Et tout cela pour quoi? Pour se vider le coeur. Mais un enfant n'est pas un vide-coeur, ce n'est pas un objet qu'on peut utiliser de manière narcissique. Je trouve ça criminel étant donné les problèmes que ça engendre chez l'enfant une fois adulte.

Enfin, réfléchissez à ce que je viens d'écrire et ne prenez pas mon écrit comme parole d'évangile: qu'il vous serve de base à une réflexion et si par hasard j'ai vu juste, je vous suggère d'en partager la lecture et vos sentiments avec votre conjoint actuel, s'il a une compréhension de base de la psychologie.

J'espère que mes propos vous aideront un peu.

Au revoir!

Dommage, je suis vraiment tombée à côté. Je pensais que vous étiez dans le "métier" pour parler comme vous le faites. Mais après tout, ce n'est pas grave. Si je peux vraiment me confier à vous, je vais vous raconter l'histoire de ma courte vie (24 ans).
Tout à commencer le 12 sept 1977 où une petite fille adorable est venue au monde ; moi ! Mes parents étaient jeunes (20 et 23 ans), ils n'avaient pas beaucoup d'argent pour m'élever mais ils m'aimaient quand même. Ils décident donc de me confier à mes grands parents maternels eux-mêmes ravis de la décision car je suis leur première petite fille.
Quelques années passent, mes grands parents sont ma nounou en journée et je rentre chez mes parents le soir après leur journée de travail.
Puis un jour, rien ne va plus, mes grands parents se déchirent et divorcent ; j'ai 11 ans.
De là à commencer un véritable bourrage de crâne de ma grand mère. Elle me monte contre mes parents, mon petit frère et surtout mon grand père. Je garde tout en moi et en fait voir de toutes les couleurs à mes parents. Puis arrive l'adolescence où je deviens une enfant terrible et me révolte ouvertement contre mes parents qui ne savent plus quoi faire avec moi et mon caractère.
Malgré tout, je fait des études et les réussi plutôt bien. Après mon BTS, étant toujours attirée par le médical et le paramédical, j'ai l'opportunité de devenir pompiers volontaire. Voilà ma grande erreur que de devnir pompiers car inévitablement je rencontre un "mec" très gentil et attentionné en apparence. Nous commençons à faire des sorties ensemble, à flirter, à faire l'amour et là il es trop tard : nous nous mettons en ménage 2 mois après notre rencontre. Aussi vite car mes parents le connaissaient sous son vrai jour et ne voulaient pas qu'il me rende malheureuse. Quand l'amour est trop fort, nous devenons aveugle et ne voyons plus rien. Nous sommes restés ensemble 6 mois. Au bout de 3 mois, la vie était devenue un enfer car il ne travaillait pas, avait des dettes, consommait et revendait du Shit, avait des maitresses qu'ils amenaient dans notre lit tant que j'étais au travail, et bien d'autres saloperies encore. J'étais devenu toute maigre avec des cernes noires sous les yeux, ma propre mère ne me reconnaissait plus. Après une dépression et une tentative de suicide, mes parents me déménage le jour de noel 1998. Je rentre chez eux, sans le moindre sous et sans travail puisqu'entre temps, je perds mon travail.
Puis 1 an et demie passe et je rencontre mon ami actuel. C'est un garçon très gentil, charmant et attentionné que des amis communs m'ont fait rencontrés. Nous nous aimons par dessus tout mais notre problème est le sexe. Comme je le disais dans mon premier message, c'est un problème de blocage qui ne vient que de moi.
Voilà, le peu que j'ai vécu, je l'ai vécu avec passion. Peut être est-ce là mon tort ? Quand je fait qqch, je le fait à fond et le prend très à coeur.
Parfois, je voudrais ne plus avoir de cerveau partiellement pour oublier toutes les choses négatives et tous ces souvenirs qui me font du mal.
Cà fait du bien de pouvoir cracher le venin qui est en moi depuis très longtemps.
Merci de "m'écouter" Ody, et j'espère à bientôt.

Je vous remercie du compliment! Malheureusement je ne suis ni femme, ni sexologue ni psy.

Je pratique un démarche philosophique pour toutes les questions importantes, et comme vous semblez l'avoir constaté, ça permet de comprendre, de développer de l'empathie et de la compassion pour les gens, et à l'occasion de prononcer quelques phrases qui peuvent aider ou encore de poser quelques questions pertinentes.

Mais s'il vous plait d'échanger, ça me ferait plaisir, même si je ne suis rien de ce que vous attendiez

Vous avez l'air plutôt génial comme personne. C'est indiscret de vous demander votre profession ; si par hasard vous étiez une femme et en plus psy ou sexologue, je pense que je me confierais à vous.

Vous savez, consulter lorsqu'on n'est pas prêt à le faire, c'est moins efficace et vous avez bien raison de vouloir prendre le temps.

Il vous faut par contre impérativement trouver le moyen de pouvoir concilier votre relation de couple et les troubles que vous vivez, sans quoi vous risquez "d'endommager" votre relation. à moins qu'inconsciemment c'est ce que vous souhaitez.

Néanmoins, la seule conscience d'un besoin de consulter, même si vous n'y êtes pas prête, est déjà un indicateur que vous avez constaté un problème et que vous envisagez de le résoudre, ce qui parfois permet d'en désamorcer une partie.

Ouvrez vous en à votre conjoint, en vous/lui disant bien que c'est _vous_ qui pouvez régler le problème mais que les émotions qu'il engendre peuvent quand même être partagées ensemble. Il se sentira moins isolé.

C'est fou ce que parfois, quand on fait appel à ce qui a de beau chez l'autre, on peut avoir des résultats merveilleux.

Merci pour votre réponse. C'est très gentil d'y avoir répondu. Je vais peut-être suivre vos conseils bien que je ne sois pas prête pour consulter.

Bien que vous fournissiez peu de détails, votre récit m'a inspiré les pensées suivantes, sous réserve que vous aviez auparavant une libido que vous qualifiez de "normale".

Il se peut que cette expérience désagréable avec l'homme il y a trois ans ait pu déclencher quelque chose d'enfoui au plus profond de vous.

Quelque chose de tellement puissant, que tout autre homme dans votre vie soit assimilé à ce quelque chose qui se serait déclenché. Comme si l'homme (les hommes) était devenu un symbole de quelque chose à ne pas désirer, vous voyez?

Si vous avez l'impression que ça puisse être le cas, je crois que le temps seul ou même du support moral soient insuffisants et je vous invite à aller consulter un spécialiste.

Merci Tendresse de ta réponse, c'est la première fois que j'ai recourt au forum mais je m'aperçois que finalement c'est pas mal. Pourquoi d'après toi "cela va plus loin que la simple libido" ? Explique-moi ce que tu as compris dans mon message. Cà m'aiderais si tu pouvais me dire ce que tu as compris car moi même je ne vois pas bien ce qu'est la cause de mon problème à part bien sûr mon ex qui était un véritable tiran. A bientôt.

tu sais aucune situation n'est irémédiable. Mais dans ta situation il faut que tu consulte un psychotérapeute ( je te conseille une femme) Qui pourra t'aider. car cela va plus loin que la simple libido.
bon courage