Vivre en dépression...

Bonjour,

Je vis actuellement une dépression qui dure depuis plus d'un an. Au début, je ressentais fortement les symptômes suivants : une tristesse constante, le désespoir, la perte d'intérêt pour toute activité, la fatigue, une faible estime de moi, l'irritabilité. L'élément déclencheur est constitué d'un déménagement (changement de ville et de travail) et d'une séparation amoureuse subite. J'ai aussi perdu ma mère, (il y a onze ans le 13 octobre dernier), elle est décédée du cancer. Cette semaine, j'y repensais et je me rends compte que je ne m'en suis pas vraiment remise comme si je ne l'avais pas laissée partir, comme si je la retenais.

Je prends du Paxil (antidépresseur) et ça améliore mon humeur. Je rencontre une psychologue également. Je trouve que le rétablissement est long et je désespère quelque peu. Je m'interroge sur l'éventualité d'une guérison.

Je me suis confiée auprès de quelques personnes en qui j'ai une grande confiance en espérant obtenir un peu de support et d'encouragement. Ce ne fut pas le cas. Je suis seule et j'ai peine à voir la lumière au bout du tunnel. La seule chose que j'ai continué à faire, c'est travailler et personne ne sait pour ma dépression à mon travail. C'est très difficile, j'ai l'impression de "jouer" à être de bonne humeur toute la journée ce qui me demande beaucoup d'énergie. Je n'ai pas eu le temps de me faire des amis depuis mon déménagement et le début de tous mes problèmes où je me suis plutôt isolée.

Je suis très fragile, je pleure encore souvent sans raison. J'aime toujours mon ex avec qui je n'ai plus de contact, je n'arrive pas à l'oulier. Son absence colore tout de futilité. J'ai envie de tout lâcher et de partir n'importe où.

Voilà, ce soir, j'avais besoin d'en parler...

Merci.

Ces le roso qui a casser

Moi au contrere de toi je me soigne pas je prend juste des calment de temps a autre , et je refuserais les aides que l on me donnerais j ais du mal avec les sentiment je suis hairmetic

tu me dis que tu veux garder la tete hors de l eau mais pourquoi ne veux tu pas etre engloutis par cette eau
il y a aussi les reves que tu peux sondé
l eau est un symbole l eau peut etre destructive mais surtout nouveauté

moi je suis passé sur une nouvelle rive mais j ais toujour le pied dans l eau

bise
si tu veux je lit un livre qui pas mal je trouve de la philo
l eau et les reves :gaston bachelard

la depression est dur a suporté plus rien aucune envie ces tres dur a suporté moi qui etais un combatent de mais propre force , je me suis retrouver dans le néan
ces vrai que ces un retour a sois sens doute quand on a perdu la moitié de soi
on veux renouveler ou remodeler mais quoi, je ne pourais pas te dirs j ais pas encor vue l autre coté de la montagne

bise et toi aussi prend soin de toi

Salut,

Je pense pour ma part que mes proches ne savent pas quoi faire pour moi, comment s'y prendre, ils pensent à des solutions trop compliquées. Ils ne sont pas habitués de me voir dans un tel état. Je suis plutôt celle que rien ne dérange, qui est toujours d'humeur égale et qui s'adapte à toutes les situations. J'aimerais seulement recevoir un peu d'encouragement de leur part rien de plus, un petit mot de temps en temps, sentir des bras autour de moi, c'est tout. Pour le reste, je prends des médicaments et je rencontre des professionnels.

Mais je crois que tu as raison quand tu dis que j'essaie de guérir vite. J'en prends conscience ces temps-ci car je rencontre mes limites plus rapidement.

Cependant, on ne doit pas se décourager, il y a sûrement mieux après ces durs moments. Qu'en penses-tu ? J'ai lu quelque part la phrase suivante : "la dépression est un long détour pour revenir à soi".

Personnellement, j'essaie de garder la tête hors de l'eau, de ne pas me décourager tout en m'interrogeant sur moi-même, sur mon parcours passé et futur. Je tente d'être à l'écoute de ce qui se passe en moi et de les mettre sur papier par écrit et en dessin. Ça me fait beaucoup de bien.

Prends bien soin de toi galium et merci pour ta réponse apaisante.

À bientôt

Salut

Moi aussi je vis un peu la meme chose
pour ce qui est de ce confier a l entourage proche je ne pense pas que ça soit une bonne chose car souvent il ne comprenne pas ce que ces , ils croivent surtout que ces de la feignantise
.
N essais pas trop de vouloir guerir vite de tous façon sa reviendras encor plus fort et ces pas facile de tirer un trait apres tous ce que tu a connus comme malheur.

Ces normal de retenir tous ce que l on aime et que l on a aimer
faut pas trops etre eguoiste je crois qu il faut ce dire que les personnes qui son partie ayeur eux aussi on vecu et on perduent des etres chere a leur coeur et pour ça il faut sens rapeller
et tirer les leçons de leur passer.
ce qui est de la depression je crois quelle peux ce soigner par les symboles inconcsient car faut ce dire une chose sais que nous somme pas que chimie mais aussi image et penssé
voila j espere que j aurais aider un peu

repond moi juste meme un mot, pour juste soulager mais meaux

merci.

Message modifié le 29-oct-00 à 00h19  (EST)

Bonjour,

Merci pour tes encouragements!

Le diagnostic a été fait autant par la psychologue que par un médecin.

Au début, j'étais allée chez le médecin parce que j'avais beaucoup de difficulté à dormir. Il m'a prescrit du Dalmane. Ce dernier m'a aidé à retrouver le sommeil mais le repos ne m'a pas permis de sortir de la torpeur qui m'assaillait. J'ai décidé de m'adresser au programme d'aide aux employés au travail et j'ai rencontré une psychologue pour essayer de comprendre ce qui m'arrivait. À sa recommandation, je suis retournée chez le médecin qui après examen m'a prescrit du Paxil.

Au début, mes rencontres avec la psychologue avaient lieu une fois par semaine. Depuis l'été, elles ont lieu une fois par deux semaines.

Nos rencontres sont basées sur le dialogue. Nous faisons un suivi sur ce qui s'est passé dans ma vie depuis ma visite précédente. Le sujet de la rencontre découle souvent de cette introduction. La plupart du temps, quand je quitte son bureau et que je retourne chez moi, je me sens vidée. Nos discussions sont intenses et très constructives.

Cette semaine, notre discussion a porté sur la peine que je ressens face au silence de mes proches. J'aimerais ne plus sentir cette peine qui me déchire en dedans. C'est difficile d'accepter que des gens, que j'aime et apprécie, savent que je suis malheureuse et qu'ils ne font rien même pas appeler ou écrire pour prendre de mes nouvelles. Ils ne retournent pas mes messages non plus. Quand je leur en parle, ils me disent qu'ils pensent à moi souvent mais çe n'est pas concret pour moi de savoir que quelqu'un a pensé à moi il y a deux mois, je ne suis pas télépathe.

Avec son aide, j'aimerais arriver à ne plus me laisser affecter par le comportement des autres. Elle m'aide à m'intéresser à moi de manière simple, positive. Elle me ramène à ce que j'aime et à ce qui me fait plaisir comme lire, déjeuner au resto, me promener à vélo, bouquiner, prendre soin de mon chat,...

Merci encore pour les bons mots,

Vanille

Merci.

Clarification faite!!!

Dur parfois de se faire comprendre hein ? hihihi
J'connais ça...

<¦o))

Il y a maldonne caméléonne :o)
Je n'ai pas parlé de l'isolement comme tu le décris, mais je parlais du tissu relationnel des amis évoqué par vanille. Tant il est vrai que quand on n'est pas "centré" correctement et qu'on subit un mal de vivre , il est extrêmement délicat, voire difficile d'engager des relations amicales solides et correctes. Quoiqu'on en pense, ce n'est pas parce que l'on trouvera une oreille compatissante pendant un laps de temps dans lequel on n'est pas soi même que cela apportera une relation satisfaisante dans le temps.
:o)

Allo,

Afin d'ajouter à ce que dis Touristec, je crois qu'il est idéal d'aller chercher de l'aide dans des groupes de soutien ou un psy au lieu de le faire dans l'entourage immédiat. Ce n'est souvent pas la famille ni les amis qui peuvent vraiment nous aider.

Cependant, au contraire de ce qu'il dit... lorsqu'il est question de s'isoler pour régler ses problèmes... j'affirmerais qu'une femme ne gère pas ses problème de la même manière qu'un homme. Pour lui, de s'isoler, c'est souvent la meilleure solution. Un homme se retire dans sa "caverne intérieure" (comme dirait un certain auteur) et n'éprouve pas nécessairement le besoin de parler de ce qui lui arrive et préfère régler seul ses affaires. Il va surement en parler mais seulement quand c'est réglé <;o))

Ceci n'est pas nécessairement le cas chez la femme ou du moins chez toutes les femmes. Nous on a besoin de placotter (se parler) afin d'y voir plus clair. D'où l'idée d'aller voir les groupes de soutien ou encore rencontrer la personne qui sera notre psy ou thérap.

Aussi, je te suggère d'aller lire les diverses réponses que j'ai faites à des gens du forum "dépression" afin que tu voies que toi aussi, faut que tu écoutes la voix qui est en toi... écoute ton coeur et tu vas prendre du mieux. Surtout, dans la dépression, faut apprendre la patience patience patience... car elle est éprouvée tous les jours cette patience... une fois qu'elle est apprise, cette patience et douceur envers toi va te faire guérir.

Bonne chance.

Camé...

Bonjour,

Il serait intéressant de savoir qui a diagnostiqué ta "dépression" et comment?

Tu as déja bien cerné le problème en faisant allusion à la faible estime que tu te portes.
Cela signifie que tu es intelligente, puisque, une définition philosophique de l'intelligence est :
1- reconnaître que l'on a un problème
2- " poser" ce problème, c'est à dire lui donner sa véritable dimension en le définissant.
3- et là c'est le plus important!!! : tendre à le solutionner.

Tu dois savoir que ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là! Beaucoup ne se donnent même pas la peine de voir qu'ils ont un problème! ALors, comme tu te décris, tu indiques bien les trois phases énoncées ci-dessus.

Tu dis rencontrer une psychologue, pourrais-tu préciser la nature et la portée de ces rencontres? :o)

Avoir un tissu social , est bien sûr normal et légitime. Le temps n'y est pas tellement pour grand chose mais surtout comment on se sent.
Si, pour être "sociable" on se dit qu'on est obligé de "jouer" et que déja on le fait pour paraître dans son travail...... il est clair que l'énergie n'est pas inépuisable :o)
Alors, je dirais, procédons par ordre, remettons-nous d'abord nous-mêmes sur les rails et ensuite tout viendra bien à point.
Tu as de la chance, pour le moment tu n'es que responsable que de toi même et tu as tout le temps du monde pour pouvoir "travailler" sur toi même, c'est le moment d'en profiter.
L'isolement est bien plus souvent bénéfique qu'on le croirait. Je dirais que c'est comme une phase dans la chrysalide, dès que le moment sera venu , tu en sortiras et tu seras de nouveau un beau papillon épanoui.

à bientôt :o)