j'ai bientôt trente ans, et je viens de donner huit années à un pauvre type. Un brave gars au départ, un peu paumé, que j'ai cru pouvoir sortir de sa dépression. La première giffle n'a pas traîné, puis d'autres, et une escalade qu'il est inutile de décrire. Un mariage et deux enfants plus tard, j'ai acquis la certitude que j'ai fait une grosse erreur. Surtout, ne me demandez pas pourquoi je l'ai faite. je n'en sais rien moi-même.
Nous sommes ce qu'on appelle des gens bien, lui cadre, moi, enseignante, j'ai caché celà à tout le monde durant tout ce temps, même à ma famille. Il a fallu de nouveaux voisins pour qu'une main se tende et me rescussite.
Il boit , prend des tranquilisants en excès, déteste ma fille aînée (5 ans) et adore la deuxième (3ans). Je l'ai quitté il y a six mois, nous attendons de passer devant le JAF en octobre. Il est revenu me frapper chez moi, m'a rendu ma fille aînée avec des bleus, et dans la bouche de l'enfant une histoire sordide de pipi au lit qu'il ne supporte plus.
Depuis 15 jours, il devrait me les avoir ramenées mais il a décidé de les garder, loin de moi "à l'abri", dit-il. J'ai remué ciel et terre, juges, police, association, assistantes sociales, et toujours la même réponse : il est le père, et en l'absence de décision de justice, il fait ce qu'il veut.
Je crêve de ne plus voir mes petits choux, je cherche d'autres portes où frapper, car on dirait que tout le monde s'en fout.
Premier message
réponse
merci pour ces mots gentils.
"on" (mon ex) m'a permis de leur téléphoner au jourd'hui "pas trop longtemps" pour ne pas fatiguer sa pauvre maman qui a bien du travail avec mes deux petites...
Mais peu d'espoir que je les revoie avant octobre : il est ferme là-dessus, elle doivent rester loin de moi qui les perturbe...
J'ai subi sa pression permanente toutes ces années, et maintenant que je l'ai quitté, voilà ce qu'il a trouvé pour décider de ma vie une fois de plus. Il enrage car je l'ai quitté à cause de lui, et pour personne, ce qu'il aurait peut-etre plus admis. Je ne suis plus "sa chose", mais il continue à exercer son chantage sur moi.
Je me sents comme estropiée, comme si on m'avait enlevé deux morceaux de moi. Leurs chambres les attendent, toutes refaites, pour tuer l'absence, avec une montagne de paquets de toutes sortes pour elles sur leurs lits, mais je creve de ne pas les avoir.
Merci pour ton soutien. Embrassse ta puce pour moi, tu as de la chance de l'avoir près de toi.
"on" (mon ex) m'a permis de leur téléphoner au jourd'hui "pas trop longtemps" pour ne pas fatiguer sa pauvre maman qui a bien du travail avec mes deux petites...
Mais peu d'espoir que je les revoie avant octobre : il est ferme là-dessus, elle doivent rester loin de moi qui les perturbe...
J'ai subi sa pression permanente toutes ces années, et maintenant que je l'ai quitté, voilà ce qu'il a trouvé pour décider de ma vie une fois de plus. Il enrage car je l'ai quitté à cause de lui, et pour personne, ce qu'il aurait peut-etre plus admis. Je ne suis plus "sa chose", mais il continue à exercer son chantage sur moi.
Je me sents comme estropiée, comme si on m'avait enlevé deux morceaux de moi. Leurs chambres les attendent, toutes refaites, pour tuer l'absence, avec une montagne de paquets de toutes sortes pour elles sur leurs lits, mais je creve de ne pas les avoir.
Merci pour ton soutien. Embrassse ta puce pour moi, tu as de la chance de l'avoir près de toi.
BATS-TOI
Encore moi. Tu ne peux pas attendre le mois d'octobre pour revoir tes filles.
Où es-tu ? en France ?
Contact les associations de Femmes. Elles devraient t'aider et il n'est pas possible que ton mari garde tes filles jusqu'en octobre...
S'il le faut, contacte la presse...
Je ne comprends pas comment on ne t'aide pas mais je te rassure les lois me dégoûtent mais moi, en demandant ses mesures provisoires urgentes, je suis passée chez le juge 3 semaines après. Alors renseigne-toi..
Courage, courage... tu n'es pas seule. Bisou
Où es-tu ? en France ?
Contact les associations de Femmes. Elles devraient t'aider et il n'est pas possible que ton mari garde tes filles jusqu'en octobre...
S'il le faut, contacte la presse...
Je ne comprends pas comment on ne t'aide pas mais je te rassure les lois me dégoûtent mais moi, en demandant ses mesures provisoires urgentes, je suis passée chez le juge 3 semaines après. Alors renseigne-toi..
Courage, courage... tu n'es pas seule. Bisou