Personnalité évitante!

Je suis une jeune femme dans le début de la trentaine, intelligente, créative et plutôt jolie.
Depuis quelques années, je suis incapable de gérer les contacts humains. C'est aussi simple et pénible que ça. Des troubles psychiques font obstacles en présence des autres. Je fréquente donc difficilement les gens de mon entourage, encore moins les étrangers. Je suis incapble de fonctionner normalement en société. Je me retrouve emprisonnée en-dedans et démunie. Je suis pourtant sympathique et possède une belle ouverture d'esprit malgré tout.

Thérapies et pillules ont échoué. Mais je garde courage. J'aimerais échanger avec des gens profonds, compréhensifs, qui ont une âme. J'ai besoin de savoir que je ne suis pas seule à vivre cet enfer! Merci! ⋯@⋯.com

bonjour moi j ai une personnalite evitanteje n aime pas le monde et le monde me rendre bien je ne sui pas capable de garder un emploi sauf si je sui seul la pas de probleme mais aussitot que quelqu un reste avec moi pour travailler je l evite on peu dire que c est un e drole de facon d agir en societe de ne pas avoir de contact intime avec les gens pour vous dire il ya du monde que je connait depui ving ans et aucun rapport intime avec eux toute est superficiel mais je commence a en avoir marre d tre seul je veu m ouvrir au monde je pensse que la vie serait peut etre plus facille avec l amour et la tendresse plutot que la haine et lauto critique je me souhait bonne chance et a tous ceux qui sont pris avec le meme trouble peut etre somme nous trop sensible ps desole pour les fautes d orthographe mais j evitait l ecole

allo mon beau, ou ma belle!

tu sais c'est normal que tu ne saches qui tu aimes. Car ce que tu cherches a éviter, ce sont tes propres émotions, tes propre désirs. Pour plaire aux autres, tu les nies....tu ne sais meme plus alors quels sont tes désirs ou quel sont les leur. c'est normal. Tu sais moi je suis évitante, et moi non plus je ne suis pas branché question orientation...
est-ce que tu as déja eu une relation sexuelle...C'est plutot la que tu va avoir ta réponse.... il faut savoir se confier et se livrer a quelqu'un pour découvrir qui l'on est...
mais je sais, c pas facile

Gog,
Vas-tu mieux?
As-tu finalement trouvé un emploi?

3 ans ont passé depuis ce message.

Ou en es-tu rendue?

Y-a-t-il de l'espoir pour les personnalités évitantes?

gog

Bonjour Douce,

Je crois que j'ai moi aussi ce trouble de la personnalité, du moins c'est ce qu'un psy m'a dit. Je souffre d'insomnie depuis 5 ans. Je fais de gros efforts pour sortir de ma "bulle". Tout ce que je veux c'est m'en sortir un jour et je persiste à croire que j'y arriverai. J'apprécierais beaucoup que tu prennes quelques minutes pour me répondre.

Il faut garder l'espoir.

Alain

dilly...

je recherche un pascal dilly, qui était psychothérapeute à metz.

est-ce que c'est vous? ou connaissez vous cette personne?

merci d'avance

petchora

Salut,

Moi aussi je vis un peu tous ces problèmes. Ce qui me frappe surtout, c'est l'âge des intervenants; deux ont 22 ans. Moi, j'ai 21 ans.

Je suis en thérapie de groupe avec psychiatres depuis six mois. Ça m'aide un peu de voir des gens pires que moi, mais en même temps moi ça se dégrade.

J'ai de plus en plus de difficulté à travailler, à étudier, à marcher dans la rue, à aller au centre d'achats (ça c'est l'enfer: sueur, malaises, souffle court, et une ambiance pschyquédélique où tout est irréel) et à vivre une vie normale.

Je suis certain d'être un cas intéressant, car mis à part ma phobie sociale je suis incapable de déterminer si j'aime les hommes, les femmes, ou les filles plus jeunes, et ce depuis toujours.

Ça me fait rire comme ça d'en parler, mais c'est tellement pathétique et c'est difficile de regarder les autres quand on se sent si moins que rien.

Je ne suis aucunement suicidaire, et je tente de m'en sortir. Mais je sais qu'un jour je devrai en finir car on dirait que plus le temps passe plus tout devient difficile et aucune solution n'émerge.

Je ressens un peu les même symtomes, en plus atténué peut-être.
J'ai fait beaucoup de progrès le jour où j'ai accepté d'être comme j'étais, là ou j'en étais aujourd'hui. Je passais mon temps à me faire la guerre en me disant : "Tu as tort d'être timide, c'est idiot..." et rien ne s'arrangeait; je me détestais. Cela a été mieux le jour où j'ai accepté qu'il y avait en moi une petite fille timide. Mais aussi un autre petite fille qui avait envie de contact humain et d'être aimée. Et une troisième révoltée, parce qu'elle a l'impression qu'on ne la comprend jamais, etc...
Je crois profondément que, pour me réconcilier avec les autres, je dois me réconcilier d'abord avec moi-même, mes sentiments, mes envies, mes contadictions. Et j'ai même l'impression que ça marche !

J'aime bien ta description et ton analyse du malaise qui nous habite. T'as raison quand tu parles de voix intérieure, de l'importance de s'aimer soi-même pour retrouver confiance en soi... un pas à la fois. Je te trouve très sage mon cher Vincenzo. Bonne chance à toi aussi!...

Salut Douce! Je te comprends parfaitement car moi aussi je suis une personnalité évitante. J'ai 22 ans maintenant et suit maintenant une psychothérapie depuis 2 mois. Je crois que ce germe de trouble de la personnalité est en moi depuis que je suis tout jeune. L'hypervigilance et l'évitement ont commencé vers l'âge de 5 ans, lorsque je commencai à avoir peur de mon père car c'est lui qui détenait l'autorité et qui nous fouettait sur les fesses avec une ceinture... Tous les matins, lorsque je me levais et que j'entendais du bruit dans la cuisine, je scrupulais tous les types de bruits pour deviner si c'était mon père ou ma mère qui était là. Si c'était mon père, je me poussais plus loin!!! Ça été encore pire lorsque mes amis du secondaire et moi ont rompu: eux se lançaient dans la drogue et moi je continuais à faire le bon garçon qui ne voulait adopter l'allure de délinquant. Dans le fond, c'est moi qui les a quitté/évité. J'essayais de calculer dès ce moment tous mes actes sociaux afin de ne pas déplaire et me ramasser seul encore. Mais le goût profond d'être avec des gens était abscent car j'avais perdu toute confiance en mes relations sociales. J'étais le non-conforme, le différent, etc. Pour éviter la souffrance, je refoulais plein d'émotions essentiels au développement comme le besoin d'aimer, d'être aimé et reconnu. Beaucoup de culpabilité se résultait de mon évitement. Aujourd'hui, je vois le problème de l'évitement comme un genre de barre trop élevée qui pèse sur nous et qui nous empêche de nous donner d'abord l'amour qu'on mérite et ensuite l'affection et l'amour pour le monde qui nous entoure. Nous, les "évitants", sommes à mon avis des idéalistes et perfectionnistes qui tentent, obsessionnellement de vivre une vie la plus parfaite possible, mais en vain car "on évite" de voir nos gros bobos qui nous enlève le goût à la vie. On perd notre spontanéité et l'essence même de nous et la vie. Je pense qu'on évite avant tout d'avoir mal, comme une obsession de la perte d'amour... Mais on perd plus à éviter tout qu'à confronter nos peurs et prendre des risques face à la vie!!! Mes premières pistes que je te suggère c'est de ne pas exiger 56 pirouettes de ta part pour pouvoir t'aimer et te faire aimer des autres. Tu es la plus belle, la plus fine et celle qui mérite toute ton attention d'abord. Sois plus intime avec toi-même et tes besoins fondamentaux. Apprivoise ta voie intérieure et fais la paix avec elle. Laisse passer l'émotion en prenant de grandes inspirations et dit "J'aime... j'aimerais que,.. je... je... et je!" Retrouves tes valeurs, prends confiance et ensuite, FAIS CE QUE TU AS TENDANCE À ÉVITER!!! Fais attention à toi et bonne chance Douce...

Tu exprimes vraiment très bien le chemin que je m'applique à emprunter présentement. Je dois faire des efforts dans ce sens parce que mon réflexe naturel se trouve plutôt à l'opposé de cette attitude d'ouverture et d'accueil face à ce que je ressens. Ce n'est pas évident, mais déjà je vois des changements. Après la première impression de perte de contrôle et de détresse, je me sens maintenant un peu plus en contact avec qui je suis vraiment, je me sens moins divisée, moins crispée. "M'accueillir"... mon nouveau point de départ, un phare dans ma tempête... À suivre!...

Allo,

Juste un petit mot pour te dire que je crois que tu fais le bon choix. Plus tu vas te diriger vers ton émotion, plus tu vas accepter que tu as une partie vulnérable et souffrante en toi, et plus tu vas la laisser s'exprimer, tout ça va permettre de t'en sortir plus vite.

Être doux et compréhensif avec soi est souvent la clé. Apprendre à s'accueillir, s'aimer tel que l'on est, dans ses forces et dans ses parties plus vulnérables aide beaucoup. Surtout, apprendre à prendre du recul sur sa réalité et s'observer dans son comportement au lieu d'en être uniquement l'acteur, est une piste de choix qui permet justement de dédramatiser et désamorcer les peurs, les phobies. On finit par mettre le doigt sur ce qui ne va pas et mettre fin aux inconforts causés par diverses pensées qui nous nuisent.

Bonne chance!

Camé...

Je viens de lire ton message mon cher Funny. Je t'en remercie, je l'ai d'ailleurs trouvé très bien, très pertinent! La preuve qu'on se la casse souvent pour rien notre chère petite tête. Ce que tu dis au sujet de la spontanéité m'a particulièrement touchée. Notre système de défense devient souvent envahissant, au point où l'on en perd notre naturel, hélas. Reste peu de place pour respirer, être soi-même. De mon côté, j'ai maintenant décidé de suivre mes mouvements intérieurs, de me coller à mes émotions, même les plus désagréables... m'accepter quoi! Et prendre du temps pour relaxer... voilà... à suivre...

salut douce, je veut te dire que tu n'est pas seule à vivre ce que tu vis. J'ai 22 ans et ça me fait beaucoup de bien de lire tout ces témoignages qui, quelque part, me rassure un peu. Cela fait trois ans que ma vie n'est plus "facile". A chaque fois que je sors, je me pose un tas de questions sur ce que je vais dire, ce qu'on va penser de moi...
j'ai des amis que je connait depuis des années et même avec eux j'en arrive à me poser ces questions là. C'est une vrai prise de tête continuelle, je n'arrive plus a prévoir de partir en vacances avec des gens que je connais car j'appréhende tout, la moindre situation ou on pourrait s'ennuyer et là, je me dirais que c'est de ma faute. J'ai était complétement imcapable de faire une pendaison de crémaillère. je n'arrive pas à organisé des soirées ou alors je stress, je rumine trois jours avant essayant d'imaginer comment ca va se passer. J'ai l'impression qu'avec tout cela j'ai perdu ma spontanéité et je me bat tout les jours pour la retrouver. Je suis un peu paumé j'éspère que tu me comprend quand même! Je ne sais pas si on peut parler de phobie social sur internet mais pour écrire ce message c'est pareil, il a fallut que je me force et j'ai effacer plusieurs fois. C'est un vrai casse-tête!

Quel genre de thérapieas-tu suivi??? humaniste cignitive gestal psychanalyse PNL PCI ...