Finit on par s'en sortir ?

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Finit on par s'en sortir ?

#0 Posté le par DCF__4378
Cela fait maintenant presque trois ans que je suis tombé dans une dépression suite à un événement qui provoqué que des personnes ont chercher à me détruire moralement, elles ont réussi.
Après une première phase qui s'est traduit par de l'anorexie très dure, j'ai failli mourir, je me suis remis à manger normalement, mais je n'ai toujours pas envie de vivre et je n'en vois pas la fin, je fatigue.
Est ce qu'il y a une fin à cette maladie ?

Messages récents

métier: écrivain

#12 Posté le par DCF__3037
Complétement sauté! Certains ici devraient se lancer dans l'écriture...

De Bizz à Michel ;)

#11 Posté le par DCF__6613
Le propre de la dépression est entre autres de saborder la quasi totalité de notre espérance future... L'abîme appelle l'abîme. Un malade peut difficilement s'en sortir s'il focalise sur ses symptômes, de même qu'un cycliste ne terminera jamais sa course s'il regarde derrière ou s'il maugrée perpétuellement sur le développement de la roue de son vélo, mais il en viendra à bout s'il fixe l'horizon, aussi nuageux ou gris soit-il, quelle importance finalement de ce que nos yeux nous rapportent... Il y aura toujours des personnes pour critiquer le 'mauvais temps'. La finalité est de trouver un but à l'inexpliqué, tel un prospecteur, la souffrance, bien comprise, purifie, il faut parfois passer par le feu pour se débarrasser des scories de la vie. Que reste-t-il dans le plus grand des désespoirs ? La compassion des autres, de nos ami(e)s, et l'essentiel, une vision réhaussée, non édulcorée, de la vie. Reste le temps de se confronter aux souffles les plus purs, sans se soucier des 'qu'en dira-t-on', d'adopter une vision à long terme plutôt qu'à court terme. Porter les regards toujours plus hauts, accepter les chutes, ce n'est ni la distance ni la profondeur qui importent, il restera cieux, abysses et terres, pour longtemps encore.

Je ne serais pas capable de parler d'optimisme, seulement d'espérance, elle est la mère de bien des choses, et donc, l'enfantement peut être bien douloureux ) Je suis frustré jusqu'à l'os par la vie, suis-je comme un enfant infortuné, les yeux écarquillés devant une vitrine de jouets ou ma souffrance est-elle bien réelle ? Jusqu'à peu de temps encore, j'étais un enfant heureux, capable aux yeux de ma mère, au-dedans de moi je ne suis constitué que de soupirs, qui me semblent éternels, j'attends d'ici quelques temps mon entrée dans une clinique, lorsque ma mère aura repris ses esprits, se sera calmée et acceptera avec dignité cette étape, qu'elle tente d'ajourner à cause de préjugés bien enracinés. Je n'ai plus d'appréhensions, toutes choses disposent au mieux d'une face cachée, la meilleure n'est pas toujours celle qu'on peut voir. Je regrette mon instabilité, mes faiblesses, les relations parfois ambiguës avec ma souffrance (strike, dear mistress, and cure my heart ) , mon regard accroché sur les faux éclats du suicide, mon égoïsme, lorsque mon amour de l'autre se transforme en besoin.

Il reste, une fois frotté à quelques courants ascendants, au moment de la chute, lorsque le cynisme tente de refaire surface, une sécurité, une douleur qui empêche définitivement tout naufrage. Elle apporte avec elle l'amertume, mais aussi l'espoir, de ne pas renoncer aux cris de sa conscience, à l'appel désespéré de ce qui est bon, beau et grand. Si je n'étais pas phobique social, j'emploierais moins égoïstement chaque instant de ma vie, tel est mon malheur. Quant à toi Michel, si au lieu de mettre fin à tes jours tu mettais fin seulement à toi-même mais pour les autres ? Essaie, tourne-toi vers l'humanitaire, si tu ne t'en sens pas capable, exerce un métier où tu donneras le meilleur de toi-même, quel qu'il soit, il servira à tous si tu l'aimes, trouve tout simplement ta place, ce ne sera qu'efforts pour commencer, mais regarde ensuite le vent changer de direction, tu retrouveras ton pôle, tu te sentiras toi-même. Voilà le but ultime de la vie, de la souffrance (un seul mot aurait suffit là ) : l'autre.



Longue journées, longues soirées, à espérer. " Je sens vibrer en moi toutes les passions, d'un vaisseau qui souffre ; le bon vent, la tempête et ses convulsions, sur l'immense gouffre, me bercent. " Baudelaire parle-là de la musique. Tu en écoutes ? Trouve-toi par exemple la cinquième de Beethoven, une bonne édition, Karajan, chez DG. Ajuste le son et ose me dire que tu ne retrouves pas là ne serait-ce qu'un semblant d'euphorie ? Aucun anti-dépresseur ne peut rivaliser avec la cinquième ! :)) Tu peux aussi alterner les chauds-froids, le choix est gigantesque. La musique apaise, c'est aujourd'hui scientifiquement prouvé. Je ne crois pas qu'il soit très sain de faire de la pub, même pour des 'vieux' ) alors si quelqu'un a besoin d'infos supplémentaires, qu'il me maile, je me ferais un plaisir de lui indiquer les références.

Voilà donc, j'arrête le bavardage ) je suis fatigué maintenant, c'est malin ) Bon courage à toi Bizz, et Michel, tu as jusqu'à ce soir pour me dire quel est (et non pas quels sont pour ne pas exagérer ) ton centre d'intérêt dans la vie, et au cas où, ce qu'il te manque ou pas pour l'accomplir !

MIMI

#9 Posté le par DCF__3037
(...) Je t'aime bien Mimi malgré tout. Je dois dire aussi aimer la facon dont tu écris. Je te propose donc d'écrire l'histoire de ma vie.

Sarcasme!

#8 Posté le par DCF__1995
Toujours aussi sarcastique Michel! Je regrette d'avoir du moral et de tenter de te convaincre que la vie est belle... Excuses-moi d'avoir voulu me mêler de tes affaires. De toute façon, tu sembles te complaire dans ton pessimisme...

Germaine y va de son commentaire habituel

#7 Posté le par DCF__3037
Si c'est pas Germaine qui vient mettre son grain de sel dans la conversation. Hehe! T'es bien la seule qui réussise a me faire rigoler en ces jours de dépression! Lache-pas; t'es un vraie mere pour nous...

Effexor

#6 Posté le par DCF__1158
Bonjour Kalyna, je prends ces médicaments parce que je fais une dépression. Le Serzone est un antidépresseur.
Bye bye.

Effexor

#5 Posté le par DCF__7350

Salut Bess!

J'ai commancé à prendre du Effexor et il me semble que je ne vois pas de changement. J'aimerais savoir (si ce n'est pas trop indiscret)
pour quelle raison tu dois prendre des médicaments. Moi je fais de l'anxiété aigu et je n'ai encore pas trouvé LA médication pour me faire vivre un peu plus normalement...Tu prends du Serzone, je n'ai jamais entendu parler de ça mais je suis curieuse, je vais parler de ce médicament à mon médecin!

Au plaisir,

Kalyna

Médicaments

#4 Posté le par DCF__1158
Bizz, j'ai commencé avec les antidépresseurs Effexor 75 mg par jour, j'ai arrêté parce que ça ne changeait rien. Quelques mois plus tard j'ai recommencé les Effexor 75 mg et ça ne donnait toujours rien, depuis un peu plus de 2 mois je prends des Serzone à raison de 300 mg par jour et je te dirais que je commence à voir une légère lueur, j'ai une lueur d'espoir, enfin. J'ai toujours été contre le fait de prendre des médicaments mais quand il faut...Bonne chance, lâche pas.xxx

Ton choix!

#3 Posté le par DCF__1995
À te lire, on comprend que tu ne t'en sortiras probablement pas parce que tu n'as aucun optimisme. Tu n'aimes pas la vie et ça se sent. Si tu travaillais plus sur toi-même, ça irait sûrement mieux...

Médicaments

#2 Posté le par DCF__1657
J'aimerais aussi savoir si les anti depresseurs puissa,ts ont vraiment un effet et si ça vaut le coup de perdre une partie de sa personnalité.
Moi, je n'en ai pris que des légers et je n'ai pas vu la différence, maintenant, je n'en prends plus.
Mais il y a des fois ou j'aimerais bien me shooter, pourvu que ça aille mieux, puisque je n'ai pas le droit au suicide il faut bien que je trouve quelquechose.

non

#1 Posté le par DCF__3037
Parait qu'on fini par s'en sortir... Parait... Un peu comme toi, ca fait longtemps que je souffre de dépression. J'ai beau prendre un anti-dépresseur, des calmants; j'ai beau suivre deux séances de thérapie par semaine (ce qui me coute 145$, soit la moitiée de mon assurance-salaire) et
l'évolution se fait lente. Je suis tanné de souffrir; de me lever le matin et de me dire "ah non, pas une autre journée (...) . Je me donne encore quelques temps. L'été. Apres quoi il y a de fortes chances de que me la fasse sauter, si rien ne change. C'est la solution qu'il me restera. Je suis fucké et que les Anti-Suicide aillent se faire foutre. J'en ai rien a chier de leur petit discours. POW!