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comment aider
J'aimerais connaître l'avis de personnes souffrant de cet état ou de conjoint.
Merci pour votre aide.
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Pillules, Pillules,
je suis tres fragile actuellement, jusqu a tout recemment je frequentais un medecin, chaleureusement recommande par un membre de l ex-famille.
Il y a le foie de canard et bien il y avait voila 3 semaines le foie de Nancy available on the market.
Valide la competence de ton medecin, il pourrait te nuire, experience vecue, tu devrais reviser tes bases fondamentales et assumer un peu plus ta douleur. Je vis difficilement, imagine que je dors tout au plus 3 heures par nuit, mais je me fais confiance et bientot la situation sera plus facile,
Bonne chance, ta vie vaut plus cher que celle de tout autre personne!!!
Pense s y c est toi l etre le plus important au monde!!!
ecoute il y en a plus d une dans la meme situation
La mediocrite a son propre odeur jusqu au point qu il demarre sa campagne de salissage contre moi aupres des dirigents de l entreprise. Sache que cela n a pas ete de tout repos. Mais je m en sors plutot bien et meme que je reprend confiance en moi, fais en de meme, c est tout ce qu il te reste pour sauver ton coeur, Mais c est TOFF!!!
et cela demande une grande dose de perseverence
BOnne Chance !!!
Histoire de famille
Bonjour Michel,
Je ne suis pas en depression comme tel, mais une récente série de crises d'angoisse (mains froides, poids sur la poitrine, difficulté de respirer et de cesser de pleurer qui me tombaient dessus sans aucune raison évident) m'ont amener à consulter un psy pour la première fois de ma vie.
Mon père m'a dit, après ma première rencontre avec la psy, que d'ici deux semaines je n'en aurais plus de besoin. Bon, je lui ai fait comprendre qu'au delà des crises (qui ont finit pas s'atténuer), je voulais règler une couple d'autre choses qui me tracassaient depuis plusieurs années, et que ca allait prendre du temps. Depuis, sans dire qu'il est enthousiaste, il m'appuie dans mes démarches à sa façon - i.e. il change l'heure du souper juste pour accomoder l'heure de la rencontre, et ne fais plus de commentaires...
Heureusement, du côté de la famille de ma mère, les femmes sont très présentes. Je ne veux pas dire que la dépression est génétique, mais nous avons une histoire. Pas de "grosse" dépression sévères, mais une extrême sensibilité à tout, et une tendance à pleurer beaucoup, à angoisser... l'usage périodique et modéré des calmants légers n'est pas inconnus pour la plupart de mes tantes.
Ceci dit, je continue à travailler, et de loin, j'ai l'air d'une fille sévère, mais relativement balancée. Alors je ne donne pas prise aux commentaires du genre "reprend toi en main, tu te laisses aller" parce que ma vie a l'air de tourner rond.
re à s'aimer et se respecter
Re bonjour,
J'adhere completement à ta reflexion sur l'importance de se chouchouter. En ce qui me concerne, lorsque j'ai ressenti le stress devenir trop pesant dans l'exercice de mon activite professionnelle, et bien qu'ayant de tres bons resultats (j'etais dans un job de negociation commerciale) j'ai fais le choix de negocier mon depart( il en allait de ma survie psychologique) et bien que financierement, je savais pertinemment que ça n'allait pas être sans me poser quelques soucis, J'AI CHOISIS de sauver ma peau... au detriment de mon portefeuille. Mon ex patron a tenté de me rattrapper en me demandant de prendre quinze jours et puis de voir une fois reposée, mais une fois la quinzaine passée, je n'avais aucunement l'envie de replonger dans le monde de super requins dans lequel je me trouvais.
Cela fait neuf mois, je ne le regrette pas, et je me suis promis de ne pas reprendre un job avant d'avoir fait le tour ...de mes problemes afin de faire enfin un job qui me corresponde. Je me donne tous les moyens pour enfin m'occuper de moi. Les gens autour de moi n'ont pas tous compris, mais je m'en fiche royalement, car aujourd'hui j'ai enfin compris que la priorité, c'étais moi.
re à Michel
Bonjour michel,
Il est presque logique que nos parents réagissent négativement à nos souffrances, car tu comprends cela leur renvoi au visage leur propres souffrances, et cela, tous les parents ne sont pas prêts à l'entendre. Il est bien plus confortable pour eux de se dire "je comprends pas ce qui arrive à mon ou ma fille, il ou elle est faible, incapable, voir limite débile" plutôt que de se remettre en question!!
Sans vouloir culpabiliser les parents, il ressort néanmoins d' etudes medicales actuelles que les syndromes d'anxiete ou(et) de depression ont un lien direct avec soit l'heridité, soit les shemas educatifs qui nous ont bercés. alors tu vois pas de quoi baisser les yeux devant nos parents, eux aussi ont leur part de detresse, seulement ils sont peut-être plus fort que nous dans l'art de dissimuler voir de dénier ce qu'ils ressentent. Certainement une question de generation.
Intéressant de vous lire...
S'aimer et se respecter soi-même
C'est exactement ça.
Avec cette dépression, j'ai appris une chose, et très vite, car il en allait presque de ma survie : respecter mes limites physiques, accepter déjà de les prendre en considération, accepter qu'on a tous des limites physiques, et décider que moi aussi je suis importante, au même titre que ce que les gens me demandent de faire, plus importante même. Je suis trop souvent allée au bout de mes forces, j'ai trop souvent négligé mes limites car pour moi, elles n'étaient pas légitimes. Il fallait que je me conforme à ce qu'on attend de moi, ce qu'on veut faire de moi, sans prendre en compte qui je suis, ce que je veux...
C'est très grâve, et heureusement que l'alarme s'est déclenchée.
Aujourd'hui, c'est pas facile, parce que les gens comprennent mal maintenant que j'ose dire Non. Que je ne me conforme plus à leurs désirs.
Pour moi, c'est pas facile. Il faut que je me fasse violence, que je sois hyper-vigilante, parce que je réaliser que les gens qui nous entourent ne sont pas toujours bienveillants, et ne se préoccupent pas beaucoup de leurs voisins, c'est leur pomme d'abord, si on accepte de se tuer au boulot pour réaliser leurs désirs, c'est notre problème. Mis à part certaines personnes comme la famille, les VRAIS amis. Moi, je vivais encore dans mon rêve, comme si je ne m'étais jamais confrontée au monde.
Aujourd'hui, c'est pas facile, mais quand j'arrive à tenir compte de ce que je veux, quand je décide de défendre cela, je suis heureuse. Heureuse de m'assumer enfin comme une personne importante, à qui personne n'a le droit d'imposer ce qu'elle doit être. Ca parait con, mais avant, je ne tenais jamais compte de moi. Que de pouvoir les gens ont eu sur moi !!
re à Minette
Salut
Message reçu 5/5, c'est plus clair comme cela. Et tu sembles prendre les choses tt à fait positivement. Cela t'auras aumoins appris à respecter tes limites physiques, et la prochaine fois à ne plus aller jusqu'au bout de tes forces. Et c'est déjà pas si mal!!!
Bon courage dans tes nouvelles entreprises.
Des loups et des agneaux
Je pense que tu as complètement raison. Il se trouve toutefois que je ne raffole pas de m'épancher sur mes problèmes, et si j'avais pu éviter d'alerter mon boulot, j'aurais été heureuse.
Cela dit je travaille dans une société dans laquelle je suis entrée au moment de sa création. Mon boss direct est l'un des associé, nous étions 6 quand j'y suis entrée, aujourd'hui 50. Il y a toujours eu un climat de camaraderie entre nous, puisque nous avons bossé main dans la main pour faire que cette boite marche. Mon boss est également un ami, chez qui je vais dîner, avec qui je passe des week-end entre potes. Idem pour le collègue dont je parlais. Je connais tout de leur vie privée, ils connaissent tout de la mienne.
Le jour où je me suis effondrée, mon collègue était là. Quand je suis revenue de chez le médecin, je n'allais pas lui dire :"Ca ne te regarde pas", parce que ça n'a jamais marché comme ça entre nous. C'est lui qui, à mon insu, a dit ensuite à mon boss que j'étais sous Prozac, tel un parfait petit agent de la CIA.
Je constate cependant que tu as raison, quand on était encore 6 ou même 12 dans cette boite, on se respectait comme des amis avant de se considérer comme des salariés qui doivent cracher du chiffre, qui doivent se prouver meilleur que le voisin pour gravir les échellons à la vitesse record.
Aujourd'hui, nous sommes 50, la donne a changé, l'hypocrisie a fait son nid. Donc, oui, je suis tombée dans la gueule du loup, croyant que ces personnes méritaient encore toute ma confiance. Je me suis lourdement trompée. Mais ça m'a ouvert les yeux et quitte à devoir me battre dans mon job, autant que ce soit contre des personnes "étrangères". Là, ce n'est pas le cas, c'est ce qui blesse d'autant plus, je suis sûrement naïve, mais je pensais que quand tu bosses avec des amis, la valeur de l'amitié passe avant celle de l'argent, des stock options, de la gloire et de l'Audi TT... tant pis.
Sans rancune. Tu as raison, j'ai peut-être tendance à jouer l'agneau parmi les loups, mais j'ai appris seulement à ce moment là que les personnes avec qui je bosse sont effectivement des loups, là où je les avais encore laissé à l'état d'agneau. Je découvre toute la perfidie humaine dans un milieu gavé de fric et d'honneurs, et c'est plutôt passionnant.
A tchao.
Rep a
Bonjour minette,
Je te trouves tres audacieuse de t'être jetée ds la gueule du loup en revelant ta depression au boulot, mais car j'emets un GRAND MAIS, ne trouves-tu pas que tu joues à l'agneau dans un monde de loups???
Tu dis toi-même avoir des retours de batons en ce qui concerne ton sup. hierarchique, et ton collegue douteux (va savoir si eux même ne sont pas sous prozac)
Alors de 2 choses l'une, ou tu joues à fond la manette la franchise,( comme tu sembles d'ailleurs le faire) et tu risques de te voir confier des fonctions que tu ne pourras assumer donc du finiras par tomber malade (mais tu pourras toujours te dires que ce n'est pas de ta faute, ce sont les méchants qui t'auront poussés vers la sortie)
Oubien tu t'assumes vraiment en tant que passagerement deprimee mais je te conseilles de ne pas en parler au bureau, ou dumoins de rectifier le tir en disant que le prozac, fini, il a fait son effet,cela va beaucoup mieux, merci tchao bye!! (les gens sont bien assez fins pour se rendre contre par eux-mêmes de nos défaillances, pas la peine d'en rajouter!!)
J'espere ne pas avoir ete blessante, mais a la lecture de ton temoignage, cela a ete plus fort que moi. Pour conclure, il est vrai que l'on parle partout de la depression, a la tele, dans la presse etc... mais dans la vie reelle, a chaque fois que l'on parle a quelqu'un de notre probleme, mieux vaut être sûre de la personne à qui on livre notre histoire au risque de s'en mordre les doigts ce qui nous affaiblit davantage ( pas besoin de cela)
C'est simplement un instinct de survie.
Et le psy ça sert à cela, on est aumoins sûr qu'il ne peut réutiliser ce qu'on lui dit à des fins douteux.
Appui
Communication pas gagnée...
Pour ma part, je suis actuellement en dépression, mais je continue à aller bosser (même si je ne suis pas d'une efficacité exemplaire, c'est le moins qu'on puisse dire... j'apprends à déléguer à fond la caisse, sinon, rien ne se ferait...). Bref, hormis le fait que je ris très peu, que je dors beaucoup, que je n'ai pas envie de voir grand monde etc etc, ma vie, vue de l'extérieur, ne présente rien d'absolument alarmant pour mes proches.
Je n'ai pas dit à mes parents que je fais une dérpession car justement, j'ai envie qu'ils me lâchent, et là, si je leur dis, ça va être l'enfer. Quand je les vois, je fais semblant.
Je n'ai pas dit à mon petit ami non plus, que je ne vois que le week-end, parce que j'ai peur de sa réaction. Il a vécu histoire à peu près semblable avec son ex, il en garde une sorte de traumatisme donc, bon.
J'en ai parlé à des amis très proches. De façon générale, ils m'entourent bien, ils sont adorables, mais ils refusent de me considérer comme quelqu'un de dépressif. Ils se disent plus que c'est une période difficile et qu'ils sont là, quoi qu'il arrive, mais ne veulent pas dire :"Ok, tu es dépressive". Mais en général, ils sont adorables.
Une excellente amie, quand je lui en ai parlé, et dis que je prenais du Prozac, m'a désapprouvée sans chercher à comprendre, m'a dit que j'étais folle, bref, m'a infantilisée ("Ma pauvre fille, sais-tu ce que tu fais..."), et m'a quand même sorti le bouquet :"Fais comme moi, prends de l'homéopathie, c'est très bien et ça suffit". Je précise qu'elle n'est pas du tout dépressive, juste nerveuse. J'ai dû lui expliquer que mon cas était différent du sien et après description détaillée de ma "déchéance" et justification (1 heure) elle a admis que "Ah oui, toi, c'est plus sérieux que MOI". Bref, bref...
J'ai du en parler au boulot, car je me suis quand même absentée au début. C'est là que c'est le pire : mes "collègues" en profitent pour m'achever. C'est dur mais en même temps je découvre en un temps record la perfidie de certaines personnes. Mon boss "ignore" purement et simplement mon état et en profite pour asseoir encore sa domination et son pouvoir : il m'annonce triomphal que je vais partir en mission à perpète (alors que dans ces cas-là, il vaut mieux être bien entourée), il m'accorde les congés que j'ai posé mais laisse la menace planer de les supprimer au dernier moment "au cas où une nécessité de planning...", alors qu'il ne le fait pas généralement. Un mec avec qui je bosse se fout littéralement de ma gueule (il chante "I'm a Prozac girl... in a crazy world..." ; derrière, de temps en temps, il prend l'air très intéressé à mon cas en me damandant si ça va mieux...). Bref, ils prennent cela très à la lègère, et pire, ils en profitent, parce que je suis affaiblie, pour me taper encore sur la tête, ça leur donne une impression de puissance... ça les fait triper, eux qui ont foiré leur vie privée.