la nuit

Bonjour!
J’ai été violé et abusé sexuellement maintenant la nuit. J’ai peur de moi de mes idées. Je deviens en colère la nuit si je dors avec mon copain je veux lui faire du mal. Ca arrive juste la nuit jamais le jour je ne sais pas comment faire pour me débarrassé de ses idées. Et je culpabilise face à moi j’ai honte ses comme si la nuit je me changeais en loup-garou. Je voudrai crier, hurlé, fessé je n’y arrive pas. Une personne me m’aider à comprendre mon comportement SVP…
Aurevoir et Merci

Chère Sirène,

Je ne vais pas te faire un grand discours, juste t'éclairer sur le pourquoi de ce malaise au cours de la nuit. C'est que tu vois, la nuit, nous sommes dans un état plus vulnérable. Notre fonctionnement psychique est réduit et nos défenses moins efficaces... l'angoisse remonte plus facilement et n'est pas aussi bien endiguée que pendant la journée.

Tes comportements violents (ou le goût irrépressible de t'y adonner) sont une façon de faire baisser ta tension psychique.

Je sais bien que tout ça ne te donnera pas grand chose, que ça ne permettra pas de réduire ton malaise, mais au moins, tu sais maintenant ce qui se passe, et que tu n'es pas folle, loin de là...

Amitiés,

Ghy

Tu voulais savoir comment j'en ai parlé à mon copain. Assez simplement en fait.
C'était le matin. Je lui ai raconté simplement ce qui m'étais arrivé. J'ai commencé par lui parler de mes difficultés. Le fait que je n'aimais pas le contact quand je dormais, que j'étais souvent de mauvaise humeur quand on dormait ensemble. Je lui ai dit que j'avais souvent peur, et que c'était une sorte de reflexe d'auto défense pour moi, une sorte de fuite. A la fin de la conversation, il m'a prise dans ses bras, et m'a demandé ce que j'attendais de lui. J'ai répondu que j'aimerais qu'il me rassure. Il m'a dit que si je me sentais mal à n'importe quel moment, on en parlerait, et on a mis au point un petit rituel. Quand ça va pas, que je commence à sentir la haine monter, je lui dis, il me sourit, on en parle, et ça va mieux.
Il m'a fait comprendre qu'il n'était pas mon aggresseur, ce q'inconsciemment je croyais. Ton mec a l'air d'être quelqu'un de bien, fais lui confiance.
Bon courage.
Question: qui étais ton aggresseur ?
Essaye de lui parler sincèrement, et il comprendra.

Bonjour! Chloé
Bien tu me rassure au moins je ne suis pas seule comme ça. Bien je n’est pas parlée a mon copain. De mes peurs et craint trop peur du jugement. Pourtant je sais qu’il comprendra très bien. Comment tu as aborder ce problème de nuit avec ton copain ? Pour moi la nuit est un vrai cauchemar tu as raison quand tu dis que les démons se réveille ses pas faciles de sens libérer moi je vais suivre une thérapie sous hypnose bientôt sa va sûrement m’aider beaucoup.
Sais la première fois que je parle de ce problème puis depuis que je les dis. Je file déjà mieux merci a ceux qui mon lue. Passe une belle journée Chloé

Salut sirene,
Ton histoire me rappelle etrangement la mienne. J'ai moi même subi des attouchements quand j'étais petite, et une nuit, je dormais avec mon copain, et comme d'habitude, je sentais une sorte de haine monter, un sentiment très étrange. Je me suis finalement endormi. Mais le lendemain, j'ai appris que je l'avais carément frappé dans mon sommeil. Heureusement, il ne l'a pas mal pris, et ça nous a permis d'en parler. Je lui ai expliqué ce que j'avais vécu. Ce n'était pas évident car j'avais peur qu'il réagisse mal. Mais tout s'est bien passé, et depuis, je ne ressens plus cette colère monter la nuit, du moins bien moins qu'avant.
En as tu parlé à ton copain ?
Maintenant, pour ce qui est d'une explication. Je pense qu'il est assez normal que tes vieux démons se réveillent quand tu viens de partager un moment d'intimité avec ton copain, puisque c'est dans une même situation d'intimité que ton traumatisme est né.
Je t'envoie de gros bisous, et te souhaite bon courage. Si tu veux parler de ce que tu as vécu, je serai très heureuse qu'on en discute. Le plus dur dans ce genre d'aggression est qu'on ose rarement en parler, et que les conséquences sont nombreuses...
A bientôt,
Chloé.