la vie c'est une grosse *****

bonjour
je vois qu'ici les gens sont interesser par le malheur des autres et j'en suis ravie... mais encore une fois cet interet pour les autres n'est-il pas simplement et purement egoiste??? ceux qui pretendent vouloir nous aider le font pour qqchose tjrs la vie m'a appris qu'elle etait de la m****, et que ceux qui font mine de nous aider sont encore pire que tout.
Certes je n'ai que 22 ans mais j'estime en avoir suffisament bavée pour etre persuadé de certaine choses. EX : l'amour est là a chaque coin de porte mais quand l'interet change que l'amour soit là ou pas c'est l'interet qui compte ....
Malgré mon jeune age, je suis persuade que la vie ne vaut pas la peine d'etre vecu quand on née dans une famille de merde, des le depart on peut faire des calculs et savoir si on sera heureux ou pas, je suis interessante parce que je m'interesse a rien mais quand rien ne fait battre mon coeur, je ne vois pas ce que je peux faire d'autres ke de penser au suicide comme etant la meilleur solution moi j'aimerais juste qqes conseil pour me motiver et enfin reussir a me mettre une balle dans la tete....
Merci d'avance

J'aurais plutôt tendance à te dire que la vie semble souvent une grosse affaire, parfois très grosse quand on est devant notre propre mal de vivre alors que d'autres semblent avancer calmement et sereinement dans la vie. C'est l'ombre qui tombe sur toi alors que le soleil brille à l'horizon. La vie est ainsi faite et chacun reçoit sa part d'ombre, ses moments d'obscurité complète et ses moments de lumière. Oui zz7 tu n'échappes pas à cette règle mais le moment que tu vis, ces émotions fortes qui te secouent sont là pour t'indiquer que tu peux dans le noir penser que la lumière n'existe plus, que le soleil ne reviendra jamais dans ta vie, que la brise fraîche du vent n'est réservée qu'à ceux ou celles qui sont à la bonne place au bon moment. Mais non, tout cela est aussi pour toi, les moments d'intérêt, les moments généreux pour l'autre, les moments de douce compréhension, les moments où tu choisis d'être libre, d'être seule, d'être différente, d'être toi même si les autres sont aussi différents, parfois égoïstes, parfois attentifs.
Je crois comprendre que tu as compris que les gens qui ont pu t'accorder quelques moments sont repartis quelque part dans la vie en oubliant ce qu'ils ont pu te laisser et surtout en oubliant d'écouter ce qui te rendait si triste et malheureuse croyant que tu pouvais les retenir plus longtemps. Je crois comprendre que tu as besoin et tu attends beaucoup. Jusqu'à maintenant...le bilan est sur une page noire et croyant que la vie se répète toujours de la même façon, croyant que les expériences futures seront conduites de la même manière, tu peux avec beaucoup d'assurance conclure que c'est la traversée à nouveau dans un tunnel qui ne débouche pas.
La vie familiale t'a peu apporté si ce n'est la certitude que tu seras toujours ce que tu as reçu d'elle. Tous frères et soeurs, tous différents et différentes en certains points physiquement, psychologiquement, tous restent fidèles à ce qui a été donné de façon générale mais il y a les autres, les spéciaux dans la famille, qui dérangent et aident la famille à évoluer, à grandir, à explorer des zones jusque-là inconnues...pourrais-tu être celle qui a le plus reçu et qui pourrait découvrir tout ce que recèle de vie dynamisante pour toi et pour les autres? Pas facile de se singulariser, de se définir dans ses besoins, ses aspirations personelles, ses goûts particuliers...et si c'était ce qui te faisait vivre avant de dire adieu à la vie, à l'énergie qui t'habite.
Ne voir qu'une solution, qu'une seule solution, toujours la même avant de se permettre la solution qu'on tient en soi, qui nous appartient qui nous éloigne de ce qu'on a toujours vue, toujours connue et qui peut être surprenante et dérangeante pour soi d'abord et les autres par la suite.
Parle nous de la solution que tu as pu mettre de l'avant pour toi puisque personne n'a encore pu devenir assez complice avec toi pour partager ce qui demeure au plus profond de toi.
Je reviendrai te lire.

TU sais j'Ai fais deux dépressions chaque fois je m'en suis sortie et j'ai moi aussi j'a essayer de m'enlever la vie deux fois . Un jour un ami m'A forcé à aller chercher de l,aide et maintenant je m'en suis sortie je trouve toujours que la vie n'est pas une choses facile mais j'arrive à la vivre et à etre heureuse de vivre. Va chercher de l'aide et tu verra tout comme moi tu seras heureux enfin et tu le mérite

Bonsoir,

Je t'ecris, non pas par egoisme, mais plutot pour essayer de t'aider un peu. Je trouve fantastique que des personnes s'interessent à toi et si j'avais connu cela il y 1 an et demi, lorsque j'ai fais une dépression, cela aurait été un plus(même si j'aurai pensé comme toi pour l'egoisme).
Maintenant, je suis presque guerit, même si parfois c'est pas évident,et c'est grace au recul que je me permet de t'écrire.

Tout d'abord, quand on deprime, il est tout à fait normal de penser que la vie ne vaut rien et qu'on se demande vraiment ce qu'on fout là.
Les idées suicidaires j'ai connu aussi et je connais encore ça parfois : c'est également normal

Je pense que si tu es venu ici, c'est qu'au fond de toi, tu veux t'en sortir et ça c'est très bien.

Ca va peut être te paraitre impossible, mais la depression se guerit très bien : TON ETAT NE ME QUE S'AMELIORER AVEC LE TEMPS.
Je te conseille d'aller voir un psychiatre qui t'aidera énormément et qui te donnera en parralele des antidépresseur pour revivre "normalement".

si tu veux me poser des questions n'hésite pas à m'écrire un mail: tu as mon adresse.

Bon courage et tiens bon.

Bonjour, zz7

j'espère qu'un jour, ça ira mieux pour toi... Je comprends un peu, mais un peu seulement, ton désespoir, car moi aussi, je suis passée par là...
par la dépression, l'envie de tout foutre en l'air, de foutre ma vie en l'air, de me tuer... La vie n'est pas quelque chose de facile, ça non, personne ne pourrait le dire, et j'ai même entendu que tout le monde passait par des phases de désespoir, de déprime (mais non de dépression... la dépression est une maladie.)
Je pourrais te dire que la vie vaut la peine d'être vécue, mais peut-être ne me croiras-tu pas, pas pour l'instant, du moins... Sans doute me croiras-tu plus tard, mais pour accéder à ce "plus tard", il te faudra du courage, l'envie de retrouver l'envie de vivre, pour commencer.
Je trouve que ce forum m'a fait du bien, qu'il m'a permis de découvrir des choses merveilleuses en moi, alors même que je me détestais, physiquement et moralement; j'ai parlé, j'ai écris des poèmes, j'ai reçu des réponses... Et tout cela m'a fait gagner mon combat pour la vie. Une dépression est une maladie, ce qui veut dire qu'elle se guérit... Donne-toi du temps... Le temps de t'accepter tel que tu es... D'accepter tes faiblesses comme tes forces... Et surtout, ne t'enferme pas dans ton mal-être en pensant que la seule solution, c'est la mort... Le suicide, ça n'est pas la solution...

Un petit brin de vie
s'envole de mes envies
je me crée tous les jours
au rythme de tambour
de mon coeur de velours

J'avance cadence je danse
tout tourne autour de moi
comme un ciel de combat
d'où me viendra la joie
le respect de moi-même
la force d'un poème
doucement je roucoule
emportée par la houle
le vent des sentiments
peu à peu retrouvés
après le choc du torrent
amour travail amitié
j'ai vaincu mes tourments
victoire dérisoire
victoire provisoire
ou illusoire
mais passionnée
mais entêtée
source de gaité
toujours recommencée

bon courage à toi

seth

Cela faisait longtemps que je n'étais pas venu içi, en fait, j'avais tout simplement perdu l'adresse url.
J'y est souvent repensé, et il y a de cela quelque jour, j'ai reçu un mail d'une jeune qui avait lu mes messages..et qui se retrouvait donc dans mes dires.
Rien ne change...tout évolue, mais rien ne change...j'ai toujours aussi mal !!!
"Le génie ne sert à rien, si ce n'est souffrir d'en savoir trop"
les gens rient autour de moi, lorsque je leur dis ça, moi aussi d'ailleurs je rie!!!! car à bien y refléchir quel homme pourrait étre assez prétentieux pour affirmer qu'il est un génie...
Je suis pas un génie, ça je le sais, ce que je sais aussi c'est que ma vision trop "réaliste" des faits m'empeche simplement et purement de vivre, que ce soit tant dans le domaine affectif que professionnel .
je vois, j'ai l'impression en tout cas, tout ce qui se passe les messes basses, les amours,les ruptures,....les vivicitudes de la vie koi le QUOTIDIEN, arff :) j'ai une sainte horreur de ce mot.
La particularité d'un génie, c'est qu'il excéle dans un domaine précis,tant aux niveaux théoriques que pratiques et quand il devient obsèdé par la chose, on le taxe de fou !!!

Ps : je suis nulle en orthographe je le sais et j'en suis désolée

venue faire un petit tour,
contente de voir que tout va bien pour toi, mon petit valet

un soir de pluie, j'ai cru ne plus jamais voir le jour
un soir de pluie où je ne croyais plus en l'amour
un soir sombre où mon coeur blotti dans sa tour
refusait de voir plus bas le faubourg
où gambadaient des fourmis des vautours
un soir où je refusai de voir mes amis tout autour
et la pluie battait comme un tambour
sur la grisaille de mon séjour

était-ce l'enfer
ou un désert
une pluie qui crève
la nuit sur la grève

à chaudes larmes
j'ai voulu sonner l'alarme
mais j'ai trouvé du charme
à un charme

et la vie a reprit son cour
et les enfants jouent dans la cour
et mon coeur bat comme un tambour

ce n'était qu'une alerte
au milieu du printemps
j'en suis sortie alerte
mais non pas comme avant

s'il pleut ce n'est plus dans mon coeur
s'il pleut c'est sur mes joues
des larmes de bonheur
pour masquer mon courroux
d'avoir un jour souffert
traversé un désert
traversé un enfer

de l'attrait de la mort
on peut survivre
retrouver un décor
où s'implanter et vivre

rien n'est plus comme avant
l'automne suis le printemps
mais je vis
mais je vis
mais je survis

un mot pour trouver du courage
un mot pour retrouver la rage
d'être

seth

La vie est une p(auto-censuré), alors b(auto-censuré)-la !!

NB : j'avais déjà répondu à ce message, mais la censure avait frappé; cette fois je m'auto-censure donc : on verra...

J'ai 50 ans, je consulte une psychologue depuis quelques mois mais toujours rien à l'horizon. Pour moi la vie est une grosse c.......
Et quand je lis des réponses du style "tu verras bientôt le bout du tunnel" ça me ferait presque rire.

Je ne tiens pas à te faire une énorme théorie mais crois-moi, il faut que tu tienne. Il y a 2 ans en arrière j'avais exactement, mais exactement les même idées que toi. D'ailleurs j'ai fais une tentative de suicide mais en fin de compte, dis-toi que c'est lâche. Maintenant je vais beaucoup mieux, mais j'ai du lutter avec des anti-depresseurs et tout le reste. TU ES QQUN, nE L'OUBLIE PAS. Tu as le DROITe heureux!!! Vas-y fonce...

Zz7

Il est difficile de trouver par où commencer. Trouves-tu pas que ça ressemble à ton feeling? C'est comme ça qu'il s'est traduit dans ton message: je regrette tout ce qu'a été ma vie depuis que j'ai eu 14 ans... et tu as envie de céder aux charmes du - ne plus souffrir par la mort -. Et je crois sentir ce que tu souffres de doutes: et si après ça c'était encore pareil ou pire... qui peut nous dire ce qu'est l'après vie? Personne! Je me suis posé ces questions. J'ai rien oublié d'avoir cédé aux tentations de la mort et du suicide. J'ai pas de réponse à te donner ZZ7. J'en ai pas. Je regrette d'avoir cru que mourir pouvait être une solution, c'est un regret de plus. Je compatis à ta souffrance, madame. Oui madame. Une telle souffrance te donne droit au respect peu importe ce que tu penses de toi, de ce que tu as vécu de bon gré ou malgré toi... Je sens ton immense désespoir et les mots sont bien pauvres pour dire tout ce que je voudrais te dire, t'encourager à continuer malgré tout.

Je me suis laissé tenter 2x. J'angoisse quant j'y pense parce que comme toutes ces choses que tu te reproches j'ai les miennes et c'en fait parti parce que c'est un message qui reste inscrit dans mes relations avec mes proches... et contrairement à ce qu'on pourrait croire c'était pas pour les manipuler que j'ai fait ça mais pour cesser de souffrir. Or, ma petite fille pourra peut-être jamais -comprendre- la souffrance qui a motivé son papa. Déjà à 5 ans elle me manifeste un je ne sais quoi en rapport avec ça. Et ca me fait mal, je ne peux le défaire. Je te parle pas de sa maman... Je veux pas rendre -banal- tes regrets, tu es jeune il semble et des bagages lourds.

Je t'encourage à te chercher de l'aide. Il y en a et il faut la trouver. Si t'as un médecin en qui tu as confiance parle-lui en pour qu'il te réfère auprès de ceux qui pourront t'aider à t'aider... car tu seras toujours la personne la plus importante pour toi et ca reste comme ca pour tout le monde. Bon courage.

acdz

je suis partie de chez moi quand j'avais 14 ans, depuis je fume du cannabis, je suis lesbienne, et malheureuse comme un chien.
Je n'arrive pas a vivre avec ce putain de regret, si j'etais restée chez moi rien de tout cela ne serait arriver,et en attendant je pleure , encore et encore, le suicide demande tellement de courage vivre c'est tellement facile .
J'en peux plus ...

Allo zz7

Je viens de lire ton message... je n'ai pas les idées claires ce matin, mais je vais te revenir là-dessus.

A bientôt

Aquarelle

Les sentiers de la vie sont multiples, humm, je veux bien te croire mais l'ennui c'est que je ne desire n'en n'emprunter aucun etant donnée que rien ne m'interesse.
Enfin, le plus dur je pense c'est de vivre avec cette incertitude a savoir j'aimerais en finir "mais" il est très difficile de prendre ses responsabilités dans un cas similaire; il est plus facile de se laisser porter par les choses, de dire ça passera... on me conseille de choisir entre me battre contre des moulins a vent ou les utilisés pour avancer, pouvoir les utilisés insinuerai que j'ai un but et que je desire avancer pour le concretiser... but, désir, envie, ça je ne connais pas du moins plus. tous cela serait possible si j'avais une autre vision de la vie mais je peux pas interchanger ma paire d'oeils
EX : Sainte Anne, est un hopital psychiatrique parisien connu, a l 'age de 17 ans suite a une ts
j'y suis restée 15 jours, çela ma traumatiser, tellement que j'ai remplacer le prozac par du haschich, que dois-je faire ....dire encore une fois que c'est pas grave, ça passera, la confiance en moi que j'ai perdu lors de ce sejour est perdu, perdu et encore aujourd'hui 5 ans aprés, la m**** est toujours aussi presente ainsi que le haschich d'ailleurs (je sais ça n'arrange rien mais bon 5 ans d'habitude c'est dur a effacer !!!)

Vous savez, madame ce n'est pas nécessairement l'intérêt qui guide ceux qui interviennent ici. Vous en avez bavé; c'est le cas de la majorité -ici. Lorsqu'on en a assez bavé, qu'on arrive à voir au delà on a envie de dire à ceux qui n'y voient rien, bien "il y a une petite lumière là au fond du tunnel" "peut-être qu'avec de la persévérance tu y arriveras, mais tu dois le faire pour toi-même. Personne d'autre n'en vaut la peine pour la difficulté dans laquelle tu es. C'est pour toi que tu passeras à travers. Je te ferais pas la leçon - j'arrive de là! Il y a juste 1 an j'étais à l'hôpital en cure fermé pour contrôler mes envies de mourrir. J'ai été très surpris par la diversitée de ceux qui sont touchés par la souffrance psychologique. Il n'y a pas d'âge type, d'environnement type. Dans l'échelle de la vie, toute personne est sujette à prendre une débarque, à chuter et à avoir bien du mal. Je respecte le mal que tu dis avoir, je te respecte de le vivre au jour le jour et je t'encourage à continuer.

acdz

Bonjour.
Tu sembles vraiement être malheureuse. Tu as sûrement été très déçue dans la vie. Je sais que ce n'est pas à tout le monde que l'on peut faire confiance.

Je ne veux pas te motiver à mettre fin à tes jours. Je ne vais pas te dire non plus que la vie est merveilleuse. Elle est merveilleuse pour certaines personnes et tout à fait merdique pour d'autres. J'ai connue les deux sortes! Ce n'est pas parce qu'une vie est merdique maintenant qu'elle le sera éternellement.

N'y a-t-il pas quelque chose que tu aimes? Une personne, un animal, une activité quelconque, n'importe quoi? Quelque chose qui te fait te sentir bien?

J'ai déjà connu un désintéressement de tout et je sais que c'est difficile à vivre. Tu n'as plus le goût de faire quoi que ce soit. Ta vie t'apparaît comme un éternel présent morne, froid et mort. Pas d'avenir.

C'est du passé pour moi maintenant (en passant j'ai 23 ans)et je suis sûre qu'il y a d'autres solutions à ton mal de vivre que la mort. Tu souffres alors c'est normal que tu veuilles que ça cesse mais doit-tu absolument perdre ta vie en même temps que ta souffrance? Ils y a d'autres issues.

Ta famille ne semble pas être d'un grand secours mais y a-t-il un(e) ami(e) à qui tu pourait en parler? Est-tu déjà allée voir un médecin à ce sujet. Il y a peut de temps, j'ai réalisé que mon manque d'énergie et ma déprime était peut-être due à un manque de sérotonine dans le cerveau.

Je me suis fait prescrire du Prozac et ça va mieux. Je ne dis pas que tu as le même problème mais c'est une possiblité qu'il ne faut peut-être pas écarter. C'est sûr que l'environnement familial compte aussi.

En terminant, je vais te donner quelques numéro de téléphones du Québec, si tu es d'ici:

1-Prévention du suicide:1-800-567-6407
2-Tél-Jeune:1-800-263-2266 (t'es pas obligée de dire ton vrai âge...)
3-Jeunesse j'écoute:1-800-668-6868 (Idem)
4-Déprimés anonymes:(514)278-2130
5-Tél-Aide:(514)935-1101
6-Suicide-Action Montréal:(514)723-4000
7-Urgence social:(514)896-3300 ou 896-3100

J'espère que tu retrouveras la sérénité.

Amitiés,

Stéphanie

Bonjour zz7,

Qui sait ce que l'avenir lui réserve? Je ne peux pas dire de quoi sera fait demain, je peux faire des projets mais ceux-ci peuvent être modifiés en cours de route pour de multiples raisons.

Ton passé tu le traînes comme un boulet dans ton présent, comme si cela allait de soi qu'inévitablement, puisque ton passé est lourd, la vie ne peut pas être différente que ce que tu en as connu. Le mur était une image qui signifiait que tu ne pouvais pas regarder devant toi.. le seul projet que tu as es celui d'en finir alors qu'il existe d'autres options... comme celle de vivre au présent par exemple.

Les psy tu dis : "bon j'ai déjà donné". Qu'elles étaient tes attentes? les psy ne sont pas des magiciens, ils ne font pas disparaître les problèmes d'un coup de baguette magique en une séance. Plus tôt je te parlais d'une personne ressource, je n'ai pas mentionné un type d'aide en particulier, ce choix t'appartient, tes choix t'appartiennent. Tu peux choisir de te libérer de ce passé, choisir de commencer à t'aimer... Une personne ressource pourrait t'aider dans ce cheminement.

Tu as raison la vie n'est pas un mur... ses sentiers sont multiples, lequel désires-tu emprunter?

A bientôt...

Aquarelle

je comprends pas pkoi tous le monde se decharge de la sorte, de psy j'en ai vu , j'ai meme fait un sejour a St anne, alors les psy c'est bon j'ai deja donnée . il ne s'agit pas d'un mur, la vie n'est pas un mur...je ne fais que parler de mon passé, a croire que c'est pas normal , je vais pas parler du futur, je sais pas ce qu'il me reserve....

Bonjour,

D'abord tu vas être bien déçue parce que je n'ai pas de conseils à te donner pour te "motiver" à en finir avec la vie. Au début de ta lettre tu décrètes que ceux qui prétendent vouloir aider les autres le font pour quelque chose et que cet intérêt est égoïste. Possible que se soit le cas de certains, mais ici dans ce forum, il n'y a pas de quoi se "péter les bretelles" de vouloir un tant soit peu aider quelqu'un. L'altruisme, l'empathie ça existe vraiment, ça n'est pas que théorique.

Malgré ton jeune âge, tu as beaucoup souffert et tu sembles juger que ta famille en porte la responsabilité, c'est ce que j'en déduis puisque le regard que tu portes sur la vie est tourné vers le passé. Probablement qu'il y a en toi énormément de colère et d'autres émotions qui se retournent en fait contre toi, contre ta propre valeur en tant que personne, ne te donnant pas le droit d'exister.

Je ne sais pas si tu as déjà consulté une personne ressource pour t'aider à sortir de cet état dans lequel tu es actuellement? quand on tourne en rond dans notre propre univers, consulter une tierce personne peut aider à nous sortir d'une impasse, d'un mur qui nous semble infranchissable.

A bientôt...

Aquarelle