Comment faire, Daniel, lorsque pour seuls "souvenirs" il remonte la peur mais pas de lieux, pas d'images, pas de faits ? Je suis suivie par un psychiatre, en France. Je suis coincée dans mon travail avec lui. Hier, après 3/4h, il m'a dit craindre dans mon passé qu'on m'ait fait violence (violence qu'hier j'extériorisais en battant d'aussi loin que je me souvienne jusqu'à mes 9 ans mon premier chat, de 9 ans à 12-13 ans mon deuxième chat ; en même temps ma soeur jumelle -qui avait le même comportement vis-à-vis des deux chats- et moi nous nous battions jusqu'à ne plus pouvoir nous relever (une fois j'ai failli terminer à l'hôpital) ; violence qu'aujourd'hui je réprime par la parole mais exprime par mon corps : troubles alimentaires...d'un extrême à l'autre).
Comment faire pour avancer avec pour seuls indices cette peur qui m'a fait hier trembler, claquer des dents et pleurer devant mon thérapeute, mais tout d'abord ce soulagement à l'écoute de ses mots "j'ai bien peur qu'on vous ait fait violence...", cette profonde émotion (comme si les nerfs lâchaient) qui a commencé à faire couler mes larmes et qui disait, à elle seule : merci d'avoir saisi, je finissais par désespérer...
Daniel, répondez-moi, s'il vous plaît.
Psycke