Impulsivité
Bonjour, victime d'une severe agression il y a 2 ans, je me retrouve maintenant agresseur. Mais je pense que l'éducation avec mes parents sont également coupables...
Premier message
re: Impulsivité
Nous sommes toujours les seuls responsables de notre comportement. Les autres peuvent avoir un effet ce celui-ci, mais ni l'éducation ni les parents ne sont coupables. Apprenez à devenir en paix avec vous même et vous le serez avec les autres.
Impulsivité
Bonjour Alain!
Comme tu découvres, tu t'aperçois que l'agression que tu as subi a des répercussions dans ta vie aujourd'hui et ce n'est pas nécessairement ce que tu voudrais voir. Tu constates que cet événement non désiré et imposé par la force a dégagé des mécanismes de défense qui maintenant s'apparentent à ce que tu as subi et que tu ne peux tout simplement pas accepter. Comment pourrais-tu devenir un agresseur alors que tu hais ceux qui agressent et ceux qui t'ont violenté au point de te faire perdre ta dignité, le respect de toi-même et l'amour que tu peux avoir de toi. Quand tu continues de réfléchir et de sentir la douleur qui t'habite depuis ces moments tu découvres aussi d'autres événements de ta jeunesse où la violence avait pignon sur rue, Ces événements pouvaient t'apparaître anodins au départ mais voilà qu'avec une plus grande sensibilité maintenant tu sens que le moindre souvenir d'agression dégage rapidement un mécanisme à peine conscient, à fleur de peau. Il te faut maintenant prendre un certain recul, te donner beaucoup plus de temps avant de t'engager dans un réaction à une situation violente car les mécanismes sont super-rapides et souvent super-réactifs, plus rapides que la pensée froide et réfléchie. Quand on comprend et partage nos difficultés nouvelles, on se comprend un peu mieux, on se fait aider en restant très près de nos réactions dans une relation pour découvrir finalement le chemin nouveau qu'on veut emprunter au lieu de se laisser spontanément diriger vers le flash d'un pattern vu, non accepté parce qu'agressant à nouveau pour les autres. C'est comme si on criait toujours devant une vieille douleur qui n'est pas encore guérie et qu'aveuglément on se replongeait inconsciemment dans la situation d'hier pour s'excuser d'être devenu ce qu'on ne contrôle pas aujourd'hui.
Au plaisir Alain
Comme tu découvres, tu t'aperçois que l'agression que tu as subi a des répercussions dans ta vie aujourd'hui et ce n'est pas nécessairement ce que tu voudrais voir. Tu constates que cet événement non désiré et imposé par la force a dégagé des mécanismes de défense qui maintenant s'apparentent à ce que tu as subi et que tu ne peux tout simplement pas accepter. Comment pourrais-tu devenir un agresseur alors que tu hais ceux qui agressent et ceux qui t'ont violenté au point de te faire perdre ta dignité, le respect de toi-même et l'amour que tu peux avoir de toi. Quand tu continues de réfléchir et de sentir la douleur qui t'habite depuis ces moments tu découvres aussi d'autres événements de ta jeunesse où la violence avait pignon sur rue, Ces événements pouvaient t'apparaître anodins au départ mais voilà qu'avec une plus grande sensibilité maintenant tu sens que le moindre souvenir d'agression dégage rapidement un mécanisme à peine conscient, à fleur de peau. Il te faut maintenant prendre un certain recul, te donner beaucoup plus de temps avant de t'engager dans un réaction à une situation violente car les mécanismes sont super-rapides et souvent super-réactifs, plus rapides que la pensée froide et réfléchie. Quand on comprend et partage nos difficultés nouvelles, on se comprend un peu mieux, on se fait aider en restant très près de nos réactions dans une relation pour découvrir finalement le chemin nouveau qu'on veut emprunter au lieu de se laisser spontanément diriger vers le flash d'un pattern vu, non accepté parce qu'agressant à nouveau pour les autres. C'est comme si on criait toujours devant une vieille douleur qui n'est pas encore guérie et qu'aveuglément on se replongeait inconsciemment dans la situation d'hier pour s'excuser d'être devenu ce qu'on ne contrôle pas aujourd'hui.
Au plaisir Alain
