dépression chronique
Je ne me trouve guère intelligente et ça me démoralise beaucoup.
Tu as réussi à dire en quelques mots ce que tu ressens.
Lors d'une dépression, la pression sociale devient de plus en plus forte.
Comme tout se passe à l'intérieur, que c'est "invisible" à l'oeil nu (contrairement à une jambe cassée par exemple),
notre entourage ne comprend pas lorsque nous leur décrivons ce qui se passe en-dedans.
Et lorsque nous nous exprimons "différemment" d'eux, et bien là, ils nous mettent une étiquette "cas désespérée" ou "devenue adolescente rebelle à remettre dans le droit chemin.
Non mais, peut-on y aller à notre rythme à nous???
Et si la dépression devenait un passage, un chemin, nous permettant de redécouvrir pas-à-pas ce que nous avons refoulé depuis si longtemps???
Tu sais, j'ai eu de grosses pertes de mémoire aussi suite à des électros-chocs(en 2006) et j'ai énormément "paniqué" . J'ai réagi comme tu le décris "que puis-je dire aux autres puisque je ne sais plus moi-même ce que je pense, ni ou j'en suis dans ma vie........!
Lorsque ma mère est décédée j'avais 10 ans. Pour moi, le début de l'état dépressif débute à ce moment-là. Je suis médicamentée depuis bientôt 6 ans. Après 2 ans , le psychiatre a parlé de dépression récurrente et comme j'étais devenue, pour lui, un "cas" et bien allons-y avec les électros, question de brasser mon cerveau. MIP....mauvaise, très mauvaise solution. Ça eu l'effet contraire: j'ai perdu beaucoup de mémoir, de concentration, d'énergie.
Lorsque je te lis et que tu dis que tu n'as que de brèves banalités à échanger, moi, je te répond : "Tu as tellement d'idées dans ta tête qu'elles se bousculent toutes à la sortie.....donc....elles demeurent coincer.......
Si tu le veux, je suis là pour entendre........
Bye