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Je viens de m'inscrire et c'est la première fois que je discute de mes problèmes sur un forum. Je vis une dépression majeure avec idées suicidaires depuis maintenant 4 ans et demi. J'ai crashé alors que je vivais le deuil de ma mère et encore aujourd'hui, je ne m'en remets pas. J'ai subi du harcèlement psychologique au travail pendant ce temps en plus d'avoir cotoyé un pervers narcissique comme collègue de travail. Le clou dans le cerceuil est venu lorsque une amie m'a dumpé alors que je commençais à avoir des sentiments amoureux envers elle. Tout ça c'est déroulé en moins d'un an et demi.
J'ai été suivi par mon médecin de famille au début de ma dépression fin 2003 et je suis entré à l'urgence psychiatrique en avril 2004 après la rupture. Depuis ce temps on m'a étiqueté de dépendant affectif, de borderline, passif-agressif. J'ai suivi une séance de thérapie de groupe à l'hôpital de jour et j'ai été suivi par deux thérapeutes dans une clinique par la suite. Les psychiatres ne m'ont pas traité de la bonne façon. À l'hôpital, une ne voulait que se débarasser de mon dossier au plus vite, l'autre chaque fois que je déprimais dans son bureau me mettait à la porte, même après 5 minutes de consultation et le dernier ne me croyait pas. J'ai fais une demande de changement de médecin à l'hôpital depuis septembre dernier et pas de réponse depuis. Même après des appels téléphoniques. Même après avoir parlé à l'umbudsman de l'hôpital.
J'ai dû lire par moi-même dans les livres pour que je puisse comprendre un peu ce qui se passe avec moi. Selon moi, je souffre de dépression majeure chronique suite au choc post-trauma relié au harcèlement psychologique et de carrence affective.
Pendant ce temps les assurances m'ont coupé dans mes prestations d'invalidité long terme. Le psychiatre m'a tellement bourré de médicament que je suis devenu zombi. Je faisais des rénovations chez-moi cet été et les assurances m'ont espionné. Deux de leurs experts ont conclu que j'étais apte à un retour au travail. Malgré que je leur dis que mes idées suicidaires augmentent lorsque je suis fatigué ou fortement grippé et que j'ai failli passer à l'acte par des raptus suicidaires. Ils n'en tiennent pas compte. Après que je termine les réno chez-moi et que je fais des crises d'anxiété en me sentant étouffé et que j'ai envi de vomir mes trippes et que j'ai envi de pleurer et que j'ai envi de frapper tout ce qui est autour de moi. J'avais froid alors qu'il faisait 25C dans la maison. En plus de me faire mal physiquement lors des réno parceque cela me fait du bien. Le psychiatre ne voulait rien entendre.
Je suis suivi par un psychologue dont j'ai un peu confiance. Avec lui ça passera ou ça cassera. Je n'ai pas envi de terminer ma vie en hôpital psychiatrique. Je sens venir une mort psychique. J'ai souvent des détresses psychologiques que j'essais de calmer en lisant un livre sur la psychologie populaire. Là, je me sens compris et là, je me calme un peu. Mais je ne sais combien de temps je pourrai tenir.
Je n'ai pas de copine car je suis trop laid pour qu'une fille s'intéresse à moi. Je m'étais inscrit sur un site de rencontre et même deux et malgré que j'ai envoyé plus de 300 à 500 messages, pas de réponse.
Je me sens seul au monde. J'ai un ami que j'ai rencontré à l'hôpital, mais j'hésite à lui écrire, car il est lui aussi suicidaire. Je ne peux retourner au travail, j'ai des maux de tête, je me sens étouffé et le coeur serré. J'ai demandé au psychiatre un scan du cerveau, mais il a refusé. J'ai demandé alors à mon médecin de famille une autorisation après lui avoir demandé si du harcèlement moral peut créer des lésions au cerveau. J'ai appelé des organismes, mais ce n'est que du appel une place ou l'autre.
J'écris ici pour me vider un peu et essayer d'avoir un contact un peu plus humain.