Lois d'acces a l'information

J'ai vécu une tentative d'agression sexuel. Heureusement j'étais sur mon lieu de travail un dépanneur j'ai activer une alarme silencieuse et la police est arriver a temps. Il ont pris le dossier en charge. Je n'ai jamais eu a me présenter en cours, de plus je n'ai pas vraiment eu de suivis sur ces accusations...
Plus tard cet homme m'a agresser sexuellement chez moi. Je n'ai pas eu la chance d'avoir une alrme a porter de la main. Je suis rester sous le choc pendant plusieurs années. Et comme bien d'autres je vie aujourd'huit un stress post-traumatique qui me ronge. Je débutes des démarches en psychologie pour faire la paix. Je fait un ménage émotionel pour moi mais aussi pour entreprendre des démarches de dénonciation et porter contre mon agresseur des accusations.
Le plus aberrant est que je n'ai pas accès au dossier ou a toutes informations sur les accusations qui ont été porter au dépanneur meme si je suis la victime. Je commence réellement a me demande si la police a vraiment fait sont travail, comment faire pour savoir la vériter.

Salut!!

Je comprends beaucoup mieux maintenant après cette description de ton cheminement! Après un certain temps, je suis certaine que tu trouveras les mots et la force d'aller jusqu'au bout dans ta démarche contre ton agresseur pour pouvoir enfin vivre librement, sans avoir à entendre de Salut quand tu le croises. de toute façon c'est entièrement ton droit, vu qu'il a eu une autre agression! Je ne m'inquièterais pas, pour ta plainte contre la violence conjugale.. Après tout la cours est là pour juger les mauvais et protéger les bons, en tout cas dans certain cas! :roll: Mais c'est vrai que tu fais d'attendre que les symptômes du TSPT soient plus facile à vivre et d'attendre de pouvoir verbaliser complètement ton viol, comme ça tu seras plus crédible donc plus de chance de ton côté!! Ça ne pourra que te donner des avantages lorsque tu seras prête!!

A+

Moonheart

Bonjour Moonheart, :)

Le dernier paragraphe de mon précédent message est un peut exagérer, j'ai aussi employer des mots innapropriés. J'en suis désoler.

Merci pour les éclaricissements sur ton cheminement, je comprend beaucoup mieux maintenant. Je dois dire que je te trouve très courageuse et forte. BRAVO :!:

Merci aussi pour les encouragement, c'est quand meme bizzard d'etre obliger de revenir en arrière pour avancer. Oui je prend toute l'aide qui m'est offert et a peux de frais enfin pour le moment.

Je m'explique a mon tour. Pour la première tentative de viol. C'est la police qui a pris le dossier en charge, je me souviens avoir signer un papier mais j'ai jamais eu de nouvelles par la suite. Et je n'ai pas garder de suivit non plus pendant les procédures.
:arrow: La loi sur la protection des renseignements personels, stipule que pour avoir accès a un document de cour (jugement) il faut etre l'accuser. La victime n'a aucun droit de consultation. Une fois le jugement rendu. C'est mon erreur, j'aurais du garder un suivis, et m'assurer qu'il y aurais une plainte déposer et que des accusations serais porter contre lui.
Je ne me doutais vraiment pas qu'il reviendrais.
:arrow: La lois d'accès a l'information nouvellement en vigueur stipule que je (la victime) peut avoir accès au jugement (s'il y en a un) sans le consentement de l'accuser. Je pourrais enfin trouver une réponse a mon questionnement; La police a t'elle vraiment fait sont travail.

J'en suis au tout début de mon cheminement de dénonciation. Il est préférable pour moi d'apprendre gérer mes symptomes post-traumatique, apprendre a verbaliser clairement la deuxième attaque. Le viol, mon esprit a carrément effacer cette agression de ma mémoire pour plusieurs années. Aussi de faire la paix et de comprendre pourquoi ce type a réussit a exercer sur moi une telle emprise, un controle presque total. Cet état ma amener a avoir des relations sexuel avec lui, consentante (enfin plus ou moins) je ne voulait pas vraiment. J'en parle dans un autre message sur le forum viol et plaisirs.

Je n'ai pas fait de démarches officiel pour déposer une plainte, je ne me sens pas assez forte pour m'exprimer clairement, il faut absolument que je sois entendu et écouter, si la justice lui donne encore raison, je crain des représailles de sa part.
J'ai déja déposer une plainte a la cour. Pour violence conjugale, c'est une longue hisoire... pour un autre forum.

J'ai encore été longue , mais comme ça fait du bien de parler. Merci de me lire et de me répondre. :mrgreen:

Salut!!

je ne voulais pas te faire peur en écrivant mon vécu!! loin de là mon intention!

Je vais essayé de t'expliquer mon cheminement, puisque tu dis vouloir savoir.. c'est que je suis suivie en psychiatrie depuis plus d'une dizaine d'année, donc j'en ai vu des choses en psychiatrie. Je suis diagnostiquée depuis que je suis adolescente. Mais je n'ai jamais eu de thérapie qui m'a aidé à évoluer jusqu'à ce que je porte plainte et que IVAC m'en consacre une. Mais je continuais à être suivie en psychiatrie pendant tout le temps de ma thérapie.. Donc quand ma thérapie c'est terminé, j'avais encore mon suivi en psychiatrie et je le suis encore aujourd'hui.. Pour ce qui est du sport et de la massothérapie, c'est en complémentarité avec la thérapie que ça m'avait été offert, mais j'ai refusé! bref ça l'a fait psychiatrie pendant 9 ans, thérapie et psychiatrie pendant un an , puis psychiatrie par la suite jusqu'à aujourd'hui..

Je n'ai pas régressé, mais j'ai que peu évoluer malgré tout ces années.. Je ne suis pas stable en fait.. Je peux être plusieurs mois correcte, mais par la suite c'est la catastrophe, des downs interminables et tout le train train qui va avec.. Mais maintenant je les gère un peu mieux, donc il y a tout de même une certaine évolution!! J'essaie de me remémoriser, ce qu'on m'a dit pendant mon année de thérapie et ça fonctionne la plupart du temps, même s'il me manque beaucoup de notion.. donc je déplore seulement que je n'aille pas pu terminer convenablement ma thérapie faute d'argent!! Depuis le temps que j'attendais après, je trouve aberrant la façon dont ça c'est terminé!

Mais je crois que tu es partie pour le mieux et non régresser comme tu dis.. Tu n'as pas à avoir peur!! Tu as l'air d'être entre bonnes mains et dans ce temps là on ne peut que avancer selon moi!! :)

tu dis : Pour ma part je pense qu'il n'y a jamais eu de plainte déposer par la police

mais s'il n'a pas eu de plainte et qu'il n'a pas été jugé, tu peux, toi, aller porter plainte, maintenant que tu te souviens!! En plus ce n'est pas le même évènement puisqu'il s'est réattaquer à toi.. Désolé j'avais compris dans ton premier message qu'il avait eu suite et que tu étais en démarche pour la deuxième agression..

Puis tu dis : Pour l'instant je fait semblant de rien, je parle a personne de mon entourage de ce qu'il ma fait subire,

je ne crois pas que ce soit la solution de taire tout à ton entourage! Ce n'est pas sain de garder des choses ainsi pour soi.. Mais bon je suis mal placée pour donner des conseils puisque de mon côté je ne suis pas très bavarde envers mon entourage! :) Mais ils sont au courant de tout, certains plus que d'autres, mais je leur en parle que rarement.. Mais je sais qu'en cas de besoin, ils sont au courant et qu'ils sont là pour moi!!

bon ben je te laisse là dessus je me suis fait longue encore une fois!

A+

Moonheart

Bonsoir Monheart,

Merci de me lire et de me raconter votre vécu.
Le système judiciaire public est complexe, alors j'imagine que, quand ont a affaire a la grosse poutine interne militaire fermer comme une huitre c'est un véritable tour de force que d'y accéder. 8O

Je suis stupéfaite :!: comment peut ont dire a une victime d'agression d'attendre de rencontrer a nouveau sont agresseur pour entreprendre des démarches, combien d'agression leurs faut t'ils pour agir.

Pour ma part je pense qu'il n'y a jamais eu de plainte déposer par la police, je crois qu'il lui ont donner une p'tite tap dans dos en lui disant de ne pas recommencer, en agissant de la sorte ils lui ont comme donner le OK pour recommencer. Il est revenu, et la il m'a violer. Aussi de lui permettre de continuer de m'agresse en quelques sortes. C'est moi qui a du déménager réorganiser ma vie.

C'est un peut ironique de dire que; toi tu attend de le rencontrer a nouveau , moi j'attend le moment ou je réussirais a le détourner de ma route.
Je suis retourner vivre au meme endroit après plusieurs années. J'aime cet endroit et a par lui je me sens en sécuriter ici aussi toutes ma famille y habite. Il es vraiment injuste que ce soit moi comme plusieurs autres victimes qui soit pénaliser. J'y suis j'y reste comme ont dit. :wink:
Pour l'instant je fait semblant de rien, je parle a personne de mon entourage de ce qu'il ma fait subire, je le rencontre meme parfois, par hasar il ne manque jamais de me saluer. Il ignore que je me souviens.

Aussi j'aimerais savoir! comment ça se fait, que tu es passer de suivis psychologique, pour etre rediriger vers le sport et la massothérapie, pour terminer en psychiatrie piquer pour etre calmer et tenu isoler. C'est quoi le but. Je ne comprende pas ton cheminement et j'ai aussi un peut peur que cela m'arrive. Je veux avancer et me libérer pas regresser.

Re-Salut!!

Je viens de relire mon message pour voir si j'avais tout noter ce que je voulais dire et je viens de me rendre compte que je n'ai pas dit l'essentiel de ce que je voulais partager en premier lieu dans ce message!! Hey oui! ça m'arrive à l'occasion !! :)

donc si j'ai tout écrit ça c'était pour dire, que moi aussi je me pose des questions sur la qualité des procédures.. Après tout il est reconnu que les MP se protègent entre eux.. Puis pour ce qui est de celles au civil contre mon frère, je ne peux pas croire que le procureur aille pu prendre une décision sur une plainte de se genre et ce sans même me voir une seule fois.. Il a prit en considération la déclaration de l'agresseur(qui a avoué les faits en plus), celle d'une personne qui n'était pas concerner directement en tant que tel, mis à part un lien parental et il n'écoute pas celle de la victime (en plus je ne connais pas grand chose en droit, mais tout ce que je sais, c'est que j'aurais pu avoir l'appui de 2 psychiatres qui m'ont suivi dans le passé, auxquels mon frère à avouer ses gestes en ma présence, donc ça doit peser dans la balance en ma faveur j'imagine...) tout un procureur de la courrone sérieux! Je ne fais plus vraiment confiance en la justice!!

bon ok voilà mon opinion! et je ne m'attarde pas plus longtemps.. Faudrait pas que je fasse un deuxième roman tout de même!!

A+

moonheart

Salut!!

Je voulais juste partager un bout de mon histoire, sur le fait que j'ai connu toute ces démarches et que je compatis, car ce n'est pas du tout évident!! J'ai porté plainte il y a un peu moins de deux ans environ, contre deux de mes agresseurs! Un militaire qui m'a violé à l'âge de 13 ans sur la base militaire pendant un camps de cadet et mon frère qui a abusé sexuellement de moi lorsque j'avais de 7 à 12 ans...

Donc, une plainte à la police militaire qui finalement n'a jamais débouché.. J'avais espérance que les MP trouve des renseignements dans mon dossier médical sur la base, puisque je me suis fait violer par un infirmier lorsque je me suis blessée pendant le fameux camps... Après quasiment 8 mois on m'a dit que tout les dossiers et la paperasse qui aurait pu servir avait été détruits au bout de 10 ans... Bref j'y ai été 2 ans trop tard! L'enquêteur militaire m'a dit que si un jour je tombais face à face avec l'agresseur de les recontacter.. Donc j'attends impatiemment ce jour!! Mais je garde inconsciemment en tête que mes espoirs sont très minces!!

Puis une plainte au civil pour mon frère qui elle aussi n'a pas débouchée... Après plus d'un an de procédure, le procureur, que je n'ai jamais vu d'ailleurs, a décidé de ne jamais porter d'accusation, car il me trouvait trop fragile, donc inapte à vivre un procès (je précise que je ne l'ai jamais vu..) et parce que le jour au ma mère nous a surpris ensemble mon frère et moi, ben mon frère était agé de moins de 12 ans.. (il avait de 11 à 16 ans lors des abus) et mon frère bien sur à avouer qu'il m'a touché, mais il a dit que ça l'avais duré que moins d'un an.. Donc au yeux du procureur il ne pouvait pas apporter d'accusation vu que tout concordait que mon frère avait moins de 12 ans lors des agressions!!

Puis ce que CAVAC à fait et bien j'ai été à trois rencontres pour remplir des formulaires pour IVAC (que j'aurais pu remplir seule facilement). Par la suite on m'a dit qu'il ne pouvait plus rien pour moi et de les recontacter si les enquêtes se transformaient en procès et que je voulais de l'appui pendant ce temps. Ce qui n'est jamais arriver, donc la CAVAC à pris le bord!!

Mais IVAC par contre, un mois et demi après l'envoi des formulaires, m'a permis de voir une psychologue privée, puisqu'il défraillait 70$ par semaine pour les consultations, bref quasiment la totalité du prix pendant un an!! Mais par contre, ce que j'ai moins apprécier de leur service c'est que 6 mois après ma première rencontre avec la psy, donc à mi chemin environ, j'ai eu une rencontre avec mon intervenante de IVAC.. Elle m'a offert de payer de la massothérapie, pour réapprendre à me faire toucher selon elle, une inscription à un sport de mon choix, pour me défouler et une autre chose que je ne me rappelle plus trop c'est quoi.. Désolé pour ce petit blanc!! :) J'ai refusé ces trois offres avec explication que ce serait plus pratique pour moi, d'investir tout cette argent pour prolonger ma thérapie avec ma psy qui finissait dans 6 mois, mais n'a jamais voulu, sous prétexte qu'il avait plusieurs services offerts et qu'il ne pouvait pas investir l'un dans l'autre genre..

Donc je me suis ramassée avec une thérapie que je n'ai pas pu finir convenablement selon moi.. Je n'étais pas du tout solide lorsqu'elle s'est terminée.. J'ai trouvé que l'année c'était déroulée assez rapidement et que je n'avais pas eu le temps de travailler tout ce dont j'avais besoin! De plus la thérapie c'est terminée avant même que je reçois la nouvelle concernant le dossier pour mon frère.. Je crois que c'est inutile de dire qu'une nouvelle de ce genre quand on est pas solide sur ses pattes, c'est démoralisant et insécurisant!! Surtout quand c'est la deuxième du genre en moins d'un an..

En tout cas, tout ça pour dire que aujourd'hui, je ne me sens pas mieux qu'avant et que je n'ai plus grand service devant moi!! Bon OK je suis toujours suivit en psychiatrie, mais eux mis à part de fournir la médication, il ne font pas grand chose.. Je veux dire par la qu'il ne font pas de thérapie concrète qui va déboucher sur un mieux être un moment donné.. Oui ils sont là pour nous supporter, nous écouter et nous hospitaliser en cas de besoin, mais c'est loin d'être une thérapie! Même que c'est traumatisant la psychiatrie, en tout cas pour moi! Je ne sais pas pour les autres.. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai été piquée de force pour me tranquilliser et attachée dans un Argentino pendant des heures et ce dans une salle d'isolement bien entendu.. Ceux qui croient qu'on a pas conscience de ce qui se passe pendant ce temps, c'est faux!!

Mais bon ceci est mon histoire et toute les histoires ne sont pas comme la mienne heureusement!! :) Donc je te souhaite que tout aille pour le mieux dans tes démarches judiciaires, ainsi que tes autres démarches personnelles!!

Oh j'ai été longue!! désolé!! ce n'était pas d'en mon intention d'écrire un roman!!

a+

moonheart

Bonsoir credendosviedes,
Je ne sais quoi te dire en lisant ce qu'il t'arrive..
As-tu pensé à demander une aide juridique ? Une association d'aide aux victimes peut-être ?
Je ne sais absolument pas comment cela se passe au Québec, ici en France il est possible d'avoir une aide jurdique et il existe différentes associations d'aide (non seulement juridique mais aussi psychologique).
Bon courage et ne perds pas espoir..
Patricia.