Je confectionne mon propre malheur,
En secret, en solitaire,
Jusqu’à rompre, m’effondrer en pleurs,
Jusqu’à perdre tout repère.
J’entends les cris de mon corps,
Qui me supplient d’y mettre fin,
Mais mes remords crient bien plus fort,
Ils me tiraillent, je n’y peux rien,
Ils me désarment de mes sens,
Ils se nourrissent de ma faiblesse,
Ils y puisent toute leur puissance,
Et jamais ne me délaissent.
C’est une partie de moi, indissociable
Mon quotidien, mon allégeance,
C’est mon ange, c’est mon diable,
Mon noir secret, ma délivrance.