Relation en parallèle... la dérive !

Bonjour !

celà fait plusieurs mois que je veux venir vous parler, mais j'hésitais, me disant que je règlerais (enfin) mon problème. Mais je vois que j'ai besoin de vos avis.

Je me nomme Nathalie et j'ai 33 ans. Je suis maman d'une grande fille de 13 ans que j'adore en tout ! Mais là n'est pas le problème. Ça risque d'être long...

Donc voilà:

Je suis en couple, depuis 4 ans, avec un mec de 36 ans qui vient d'un milieu un peu différent du mien. J'ai été élevée en petite ville avec des activités, des sorties et que mes deux parents travaillaient et s'aidaient mutuellement pour les tâches quotidiennes.

De par le passé, j'ai vécu avec des hommes (un 4 ans et l'autre 2½ ans) qui venaient des grands centres, milieu urbain. Je cite celà, car je crois que c'est le milieu et la façon dont nous avons été éduqué qui est la cause de mes problèmes actuels.

Avec mes anciens copains, nous partagions beaucoup d'activités communes : sports, hobby, les arts etc etc.. Nous avions aussi cette facilité à rêver, à idéaliser une vie, un monde, à se faire du bien à prendre du temps ensemble. Ces personnes n'avaient pas besoin de m'attendre pour la popotte ou le ménage. On s'entraidait. Après nos journées de travail, nous prenions du temps à nous et pour nous.

Mon conjoint actuel est très différent. C'est un homme d'humeur égal, sans haut et sanbs bas. Le sourire facile et qui aime profiter de la vie et a beaucoup de fun avec ses chums et sa bière. La première année, nous nous sommes cotoyé et tout allait bien. Il aimait faire de la moto-neige et j'en faisait avec lui, je le suivait et partageais ses activités.

Puis par la suite, mon proprio m'annonça que je devais déménager puisqu'il vendait son immeuble et que le nouveau propriétaire voulait mon appartement... Donc, j'ai visité des appartements, mais mopn conjoint m'a suggéré d'aller habiter avec lui dans un petit village. J'y suis allé, me disant que si tout allait bien nous pourrions amasser des sous à deux et bâtir un rêve...

Mais voilà qu'en restant avec lui dans une maison à aire ouverte, je ne pouvais plus partiquer ma relaxation, ma peinture, mon bricolage .. de 1 pcq ça ne l'intéressait pas du tout et de 2, il écoutait la tv à tous les soirs en arrivant de travailler et s'endormait...On ne devait plus faire de bruit... et comme la TV était forte, pas moyen de relaxer avec une musique douce... Quand il arrivait et que je n'avais pas eu le temps de préparer le souper, il me disait : Aille là, quand j'arrive j'ai faim !! Aussi, quand ma fille prenait son bain, il allait surveiller l'eau du bain en disant que l'ea¸u chaude ça coutait cher et qu'elle devait en mettre 4 pouces dans le fonds c'est tout... Lorsqu'il allait se coucher avant moi, j'allais à la chambre me coucher, mais parfois j'oublais mes médicaments ou j'avais envie de pipi, et là, il sacrait, bougonnait et se tournait en tirant les couvertures violemment ... Je ne pouvais plus me cacher, ni bouger, ni respirer...

Lorsqu'on écoutait la TV et que je me gratait la gorge 3 fois, il me regardait et disait : As-tu fini là ?!!

Bref, pour continuer, moi je suis une rêveuse.. et quand je parlais d'aller rester dans un village plus grand voisin du sien, avoir une maisonplus grande, il me disait :Tu es pas contentable ! t'es bien ici, contente-toi de ce que tu as !!.. Je vais vous avouer que ces gestes et phrases là je les ai entendues si souvent.. mes phrases "tue l'amour" que j'apelle....

Donc, après être demeuré 1½ an avec lui, je suis partie me louer une maison... dans un autre village. Mais nous avons continué à nous voir.

J'aime à rapeller que mon copain est pourtant un gars hyper vaillant au travail, toujours positif et généreux. Il m'apporte au restaurant.

Cependant, sa réalité est différente de la mienne, sa mère à toujours tout donné à ses 3 enfants et la mère et la fille était comme des esclaves. La femme ne travaillait pas, n'avait pas de permis et ne pouvait se déplacer sans l'approbation de son mari. Encore aujourd'hui, c'est la chicane pour changer la peinture sur els murs, ou déplacer des objets... Les gars vont souper et aide pas leur mère, mais ce n'est pas grave pour eux, elle est comme ça ils disent.. et elle ben.. elle dit qu'elle aime ça puisqu'elle s'ennuit à rien faire...

Moi j'ai vécu différemment et j'ai l'impression de retomber des années en arrière avec un homme d'une mentalité arrièrée.

Depuis que je suis partis de chez lui, le respect que j'avais pour lui est tombé à l'eau... Je suis devenue une femme maline et agressive qui a dû prendre et prend toujours une médication pour m'aider à me comprendre...

Je vois cet homme et parfois j'ai mal au coeur de moi et d'autre fois je le trouve si beau.. Car il est bel homme.

J'aurais tellement de chose à écrire...

Alors depuis que je demeure seule, je suis heureuse avec ma fille. Mais il vient nous voir, je m'occupe de sa comptabilité et nous sortons encore ensemble. Ça fait 1½ ans que c'est comme ça.

Pré.sentement je ne sais plus ce que je dois faire. Mon coeur semble ne pas vouloir oublié malgré qu'il s'est tant excusé... et lorsque je passe 3 jours d'affilés avec lui, et bien les promesses s'envoles... Le comportement arrièré revient et je me sens... comment dire, je me sens infantilisé, exploitée dans ce rôle. Je me sens comme si je ne vaudrait pas plus qu'une frotteuse de chaudron envers lui.. Alors que je suis une femme d'affaire professionnelle.

J'en suis venue à le dénigrer, à pleurer les paroles que je lui lance et de toutes les excuses que je trouve à lancer ces paroles : il ne se ramasse pas, se sauve pour le ménage, fait sem,blant de ne pas m'entendre entrer du bois, (lui et sa famille ont cassé des fenêtres en entrant du bois l'an dernier et jamais il ne s'est proposé de réparer ou de payer... il dit que c'est pas chez lui et que le bois était gratos donc de m'arranger...) Une chance que je suis bricoleuse car il ne m'aide en rien, il me punit en me disant que c'est la vie que j'ai choisi de m'arranger...

En dedans de moi, j'ai peur de le laisser.. je reste loin, perdu dans un village, je suis isolée.. depuis ma prise de médication j'ai peur de plaire à personne à cause du poids que j'ai pris... Il me dit que ça ne sera pas mieux ailleur.. et pour la 1re fois de ma vie j'hésite...

Je n'arrive pas à oublier tout ce qui nous sépare... je voulais seulement une personne qui me ressemblait un peu plus.. quelqu'un qui ai envie de faire des trucs avec moi.. avoir un complice, pas un mec parallèle... Je ne suis plus capable de le voir devant sa télévision à ne rien faire...

Il y avait tellement de richesses dans ces moments de pratage avec mes amis et amies...

Dites-moi, est-ce vrai que ce n'est pas mieux ailleur ? Pourtant j'ai déjà vécu mieux, mais ma frustration m'a fait dire des paroles si méchantes...:(( Que je crois ne pas mériter rien ni personne...

J'ai besoin de votre avis svp...

Nathalie

bonjour, coudon les femmes etes vous toutes dependantes affectives pour accepter ces traitements si longtemps.
oui je sympathise mais occupez vous ,,apres un deuil faut se relever et je ne peux te dire si tu vas etre en deuil un mois ou 10 ans c est ton choix.
TEs relations semblent toujours courtes ..as tu été consultés une personne qui pourrait t aider a voir le pourquoi du probleme car il est plus profond que tu ne le crois...est ce l exemple que tu veux donner a ta fille te laisser dire des choses inacceptables ..Y a surement quelque chose de ton enfance qui fait que tu ne peux garder tes hommes ou que tu les choisissent si peu délicat a ton égard. Pour le moment je te donne mon truc..pendant 10 jours a une heure qui te convient tous les soirs tu ecris une lettre de bétises a cette personne sans la ménager , au bout de 10 jours brule ces lettres et tu me dirais comment tu te sens

t es belle t es fine t es capable

jE VEUX TE DIRE DE NE PLUS VOIR SE MEC, TU ES BEAUCOUP TROP INTELLIGENT POUR RESTER AVEC UN MANIPULATEUR, VA CHERCHER DE L'AIDE , ET RESTE AVEC TA FILLE, TU AS LA VIE DEVANT TOI, IL Y'A PLEINS DE CENTRE DE FEMME ET AUSSI MONTRE À TA FILLE À ÊTRE FORTE A À ÊTRE DÉPENDANTE NE GASPILLE PAS TA VIE AVEC UN MOINS QUE RIEN, DEBOUT ET REGARDE EN ARRIÈRE. bARLOT.

Bonjour chère Cabotines

Je te trouve tellemnt forte. Je t'admire vraiment beaucoup. Tu es vraiment quelqu'un de très bien... ;-)

Je comprend tellement ton questionnement... Tu sais, je me suis sentie moi-même beaucoup déprimée aussi. Je ne compare pas ma peine à la tienne, mais je crois que je peux comprendre les questions qui semblent assombrir ton coeur. Tout comme toi, je crois être quelqu'un qui aime la vie. Mais il y a plusieurs moi, j'ai sombré un peu dans une déprime de laquelle il m'est encore difficile de sortir... Je me sens encore souvent isolée, même si je ne le suis pas, comparée à ta situaton, alors j'essaie tant soit peu d'imaginer comment tu dois te sentir...

Je relis les lignes que tu as écrites, et je ressens ta peine... Il est tellement plus facile à dire qu'à faire de simplement être heureuse. Je te sens isolée. Je ne sais pas si tu as des ami (es), ou de la famille, mais je me dit que de voir des gens que tu aimes et faire des sorties entre amies, avec la famille, avec ta fille mais avec d'autre gens aussi, changent parfois les idées.. Je sais que c'est ce qui me permet de m'oublier un peu. Et j'ai rencontré une amie qui passe un peu par la même passe que moi, et ça me fait du bien de savoir que je (on) ne suis pas seule.... ;-)

J'aimerais vraiment, mais vraiment trouver les bons mots pour apaiser ta tourmente. Je crois que tu sembles savoir ce que tu dois faire.. Il est difficile de se motiver. Mais il suffit souvent de bien peu. Trouver un(e) nouvel(le) ami(e) avec qui faire des activités peut-être motivation suffisante qui permet de retrouver un peu de joie, qui permet de se reconnaître un peu. Et je sais que tu t'es beaucoup investie, mais tu as encore la vie devant toi, vraiment, et tu sembles être sincèrement intelligente et très forte. Je t'admire énormément. Tu as de quoi être fière de ce que tu as accompli. Tu es vraiment débrouillarde, ce n'est pas tout le monde qui réussirait ce que tu as été capable de faire. Tu élèves une belle grande fille de 13 ans, tu t'occupes d'une maison toute seule, que tu as trouvé toute seule dans un endroit inconnu, avec une relation compliquée.... On pourrait se sentir isolée à moins... (À part pour la fille, bien entendu, qui j'en suis certaine, est le rayon de soleil dans tout ça!)

Je te souhaite vraiment, encore une fois, bonne chance du fond du coeur. Je sais que ton nouvel air frais s'en vient bientôt, je sens déjà la brise qui sannonce... ;-)

Bon weekend!

Je te remercie énormément de m'avoir répondu... ça fait chaud au coeur de ne pas se sentir seule..

Tu sais, par ici, je n'ai pas beaucoup de loisirs... ni d'amis(es). Je ne suis pas née dans cette région et j'ai de la difficulté à me faire des amis(es) dans le secteur ou à mon âge.. ? Bref, là où je travaille, nous sommes deux personnes ! je fais de la méditation le vendredi soir et je peins le jeudis soir.

Bref, j'essais de me trouver des trucs pour me sentir bien en dedans.. car je me disais que si ça allait mieux en dedans que je réussirais à accepter plus facilement ma vie.

Je sais qu'il peut y avoir mieux tout comme il peut y avoir pire dans la vie comme relation. Reste à savoir quand j'aurais le guts de décider de tout celà.

Pourtant, à plusieurs reprises j'ai dis d'arrêter de venir me voir, que ça ne fonctionnait pas .. mais chaque fois il revient comme un cheveux sur la soupe et là je le regarde et dis: " On à paré tu sais, et tu n'es plus le bienvenu ici, tu sais ce que je ressens.." Et lui de s'approcher de moi en riant et me dire : "Tu sais que tu peux pas te passer de moi, je t'aime trop et toi aussi"... Bref j'en suis venue à trouver ça difficile de me battre et aujourd'hui, j'ai mal au coeur de moi.

Je m'écoeure tout simplement... Car malgré que je sois partie, j'ai de la difficulté à vivre seule.. serait-ce de la dépendance affective ???

Si j'hésite tant... je ne sais pas pourquoi... des jours c'est clair comme de l'eau de roche .. tout comme aujourd'hui !! Mais à chaque fois que je me demande si je "dois" m'acheter une maison avec lui, en dedans de moi ça crie : "NOOOooOoOoNnnnn!!!"

Je crois que ça dit tout... En fait j'ai l'impression que quand l'amour est présent, que bien des choses sont possible...

Avec cette relation que je vis, je dois te dire que ça m'a fair regretter de m'être séparée des mes autres conjoints... On dirait que ce que je vivais à l'époque était fort acceptable comparé à la façon dont je me sens maintenant.

Moi, je crois sincèrement que dans la vie il ne faut pas que TRAVAILLER... Il faut vivre aussi ! Je suis pour la qualité de vie plutôt que l'épaisseur de mon porte-feuille. Lorsque je n'ai rien à faire les weekends, je me trouve lâche .. Je dois toujours avoir quelque chose à faire et ne pas rester enfermée à la maison des journées longues à regarder la TV...

Nous n'écoutons pas beaucoup la télévision moi et ma fille. On se trouve tout de sorte de trucs à faire plutôt que de s'assoir à 18h00 pour écouter les nouvelles. On va dehors, on retappe un truc, on entretiens la cours, bref, ça nous fait du bien. !!

Tu sais, des jours je partirais refaire ma vie ailleur, loin de mes problèmes, loin loin loin.. à St-loin-loin comme je me plais à le dire. ;-)

En temps normal, j'adore la vie et je croque dedans à pleine dents, je veux tout voir, tout savoir et je m'intéresse à des tas de trucs. Ce que je trouve dommage c'est que mon coeur, ou ma peine plutôt, me mène et j'ai de la difficulté à me motiver quand j'éprouve de la douleur.

La douleur ne vient pas nécessairement de la perte en tant que tel, mais aussi de l'échec d'une relation dans laquelle je m'étais investie...

Merci encore une fois Menthe pour tes propos, je souhaite tellement avoir un nouvel air frais dans ma vie !

J'en suis capable ! ;-)

A bientôt !

Bonjour Nathalie,

J'ai un peu vécu une situation semblable... Sauf que moi, je me suis mariée. Il y a quelques années, j'ai marié un homme qui a été surprotégé par sa mère presque toute sa vie. Sa mère est toujours restée à la maison pour élever ses deux fils. Elle n'aavait pas la langue dans sa poche, par contre, et elle "runnait" souvent toute la maisonnée... ;-)

Étrangement, mon mari avait eu comme exemple des parents quand même qui se traitaient comme égaux. Son père, qui plutôt que de tenter de confronter ma belle-mère qui avait un caractère plutôt fort, laissait souvent aller les choses... Mais ils faisaient plusieurs sorties ensembles et tout...

Notre problème, il est certain, se situait certainement à un niveau moindre puisque mon conjoint et moi faisions quand même plusieurs sorties au restaurant. Mais le fait qu'il avait été surprotégé lui avait laissé comme mentalité on dirait que tout lui était dû, et qu'il ne devait pas se justifier.... Lui aussi, avait grandre tendance à passer de très longues heures, voir journées, devant la télévision. Plusieurs sorties qu'il faisait était avec ses amis pour aller jouer au hockey, et je n'étais pas inclue ou même consultée au préalable lors de ces décisons... Il voyageait beaucoup la semaine pour son travail, mais les weekends il revenait et avait une game de ci, ou de ça, ou s'il n'avait rien, passait son temps à regarder le football à la télé... Les fois qu'il m'emmenait au restaurant, j'avais toujurs l'impression que c'était pour me calmer jusqu'à la prochaine fois, plutôt que parce qu'il en avait vraiment envie...

Je devais m'occuper de tout le reste toute seule... Si jallais faire des emplettes, je dépensais toujours trop. Je devais souvent payer les comptes toute seule, faire les téléphones nécessaires, le lavage, ménage etc. Il essayait pourtant souvent de m'aider. Mais quelque chose clochait toujours on dirait. Moi aussi, je suis une femme de carrière...

Lorsqu'une occasion de promotion s'est présentée à son travail, j'ai insité pour qu'il applique, l'ai même coaché. Il ne voulait pas, mais l'a quand même fait. Lorsqu'il l'a obtenue, il m'a reporchée sans cesse pour les mois qui ont suivi à chaque voyage qu'il devait faire, disait que s'il partait, s'était de ma faute. Pourtant, il ne voyait pas plus qu'avant. Et tout ce que je voulais, c'était qu'il améliore son sort et qu'il acquiert de l'expérience pour changer par la suite... Mais il n'a jamais changé...

Quand j'ai eu une promotion, je crois qu'il 'est senti un peu menacé... Je faisais un meilleur salaire que lui, et je crois qu'à quelque part, il ne se sentais plus aussi sécure...

On s'est séparés il y a de cela plusieurs mois. J'ai appris qu'il a une nouvelle conjointe. J'ai un condo, j'ai tellement eu peur, mais je ne reviendrais jamais en arrière...

Ça faisait le même nombre d'années que toi que l'on était ensemble, et la situation ne faisait qu'empirer... Ma belle-mère croyait souvent que la place d'une femme était à la maison, et ce genre de commentaire pouvait m'enrager tellement... ;-)

Je crois qu'à la fin on ne s'aimait plus, mais on restait ensemble tout les deux par peur de ce que l'avenir nous réserverait... Pour nous, je crois que lorsqu'on s'est rencontrés, on aimait sortir, prendre un verre avec des amis, mais lorsqu'on s'est retrouvés les deux tous seuls, vraiment, ça ne marchait mais plus... Mais ce n'est probablement pas ton cas, puisque tu hésites tant. Et la différence c'est que je n'habite pas en campagne, mais plus près de la ville, alors je ne me sens peut-être pas si isolée... ;-)

Toutefois, je comprend ce par quoi tu passes... Des déchirements semblables à ce que tu vis, j'en ai connus, je peux comprendre. Je peux te dire que j'ai aussi rencontré d'autres personnes assez pour savoir que ça peut être plus simple. J'ai rencontré quelqu'un avec qui c'est aussi compliqué par contre (c'est une autre histoire, ce sera pour une autre fois!!! Ha! Ha!) mais, comment dire, c'est un mieux compliqué (pour moi) puisqu'à la fin, les deux sont toujours prêts à s'investir autant... ;-)

J'aimerais vraiment te donner les paroles magiques qui puissent te dire quoi faire, mais hélas, je ne les ai pas... Je sais que je me suis beaucoup reconnue dans ton récit... Je suis dans la même génération, j'ai été élevée dans une famille sembable à la tienne, ou mes parents sont "égaux" et s'entraident, ou l'homme fait autant (même parfois plus, hi! hi!) les travaux ménagers que la femme, alors je comprend d'où tu viens.

Tout viens au fait que tu dois être heureuse. Tu sembles avoir une belle grande fille... Des fois, la meilleure des choses, c'est de se faire une autre routine... De se faire des amies et de sortir de temps en temps. Tu es toute jeune...;-) Je sais que j'avais tellement peur quand je me suis séparée. Mais vraiment, je ne reviendrais pas en arrière... Tu as quand même fait un bon bout de chemin je trouve. Tu as de quoi être fière de toi! Tu sembles être quelqu'un de très forte!...

Mais ça ne veut pas dire que ton conjoint est une mauvaise personne pour autant... ;-) C'est juste que si tu restes avec lui, assures-toi que c'est pour les bonnes raisons. Il est cliché mais vrai qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée. Et tu as la vie devant toi....

Je te souhaite tellement bonne chance dans tes démarches... Je comprend ta frustration. J'espère que tu sauras appaiser ta peine... Vraiment... Je t'envoie toutes mes ondes positives... ;-)

Bonne chance!