je pense que cette ambiguité dans les sentiments est normale. je crois qu'il faut dans ce genre de tiraillement admettre le fait que : oui, il est probable que ce père aimait malgrè tout sa fille, et c'est d'ailleurs bien pour ça que c'est si difficile.. les deux sont vrais, ce qu'a fait cet homme est une façon d'instrumentaliser son enfant, puisque il n'a écouté que son propre désir, sans tenir compte d el adouleur de l'enfant. et à la fois, cet homme aimait sa fille, même si cette façon d'aimer est réservé à deux adultes consentants.sa mère n'était pas très gentille et il est probable aussi que cette mère aimait également sa fille. sa mère était elle au courant de ce qu'il se passait? se peut il qu'elle rejetait la faute sur sa fille pour ne pas regarder en face la situation? autant de questions à se poser chez la psy, ces questions essayer de comprendre le contexte (pas forcément pardonner, car pardonner est une décision personnelle, mais comprendre) est une voie pour aller mieux. j'espères avoir pu vous aider.
je me permets de vous répondre, et d evous répéter haut et fort : non, il ne s'agit en rien de perversion!!! je crois que vous aviez besoin de l'entendre ! au contraire, quelque part, je trouve ça sain, car c'est une façon de refuser l'intolérable! sachez que les abuseurs ont souvent des personnalités séductrices, et qu'ils jouent de ça aussi pour créer la confusion. par ailleurs, effectivement, il est naturel chez une fille de passer par un cap de sentiments "amoureux" pour son père : c'est la première référence masculine qu'on voit, non? il faut vous dire une chose, c'est que si cette thérapie a été entamé, c'est que la personne est bien consciente de l'anormal de la situation. Vous dites d'ailleurs qu'elle l'est, consciente ! cela demande du temps avant de regarder la situation en face, et il est fréquent d'ailleurs que les victimes "oublient" l'agréssion. la minimiser est une façon de se protéger, de la digérer moins violemment. enfin, sachez que le psy en question ne jugera jamais tout ce qui sera dit dans son cabinet, il pourra d'aillerus surement rassurer ces interrogations. alors, que ce soit pour vous ou pour votre amie, ne vous inquiétez pas, et le chemin de la guérison sera de ne plus avoir honte à la place de ce père, qui est seul responsable de la situation. et elle ne doit plus avoir honte d'aimer ce père, tout bourreau que soit nos agresseurs, si ils sont nos parents, nous les aimerons toujours. courage, la route est longue mais on y arrive.
Bonsoir Vlan :D
Elle n'est pas pervers du tout. Votre amie à tord de ne pas vouloir le dire à son psy car elle n'a aucune honte à avoir mais il faut savoir que c'est un élément important pour la reconstruction de sa personne et qu'il est donc trés important que son psy le sâche. Votre amie préfere penser que son pére était un amoureux caché car elle ne veut pas accepter le simple fait que c'est son père qui a abusé d'elle. Elle préfere donc mettre psychologiquement dissocié l'acte de son père pour éviter de souffrir, et de prendre conscience de l'acte qui s'est passé, de réaliser que son pére n'a pas bien agi envers elle. Son pére étant décédé, cela a provoqué chez elle un manque d'attention, d'amour paternel mais d'un autre côté ça a déclenché un début de prise de conscience sur l'abus dont elle a été victime et la souffrance qui en découle. La peur de réaliser que son père à pu abuser d'elle la pousse à penser qu'il l'aimait. C'est un rejet de la conscience, de la réalité mais s'est malheureusement trés destructeur avec le temps pour elle car c'est un peu comme si elle se donnait l'impression d'avancer dans sa vie; alors qu'en fait en étouffant sa douleur et sa souffrance elle met un bandeau sur ses yeux qui l'empêche d'avancer. Elle stagne dans sa vie et ne s'en rend pas compte puisqu'elle n'arrive pas à prendre conscience du comportement physique que son père à eu avec elle. Le problème c'est que le temps passe et qu'elle peut passer des années et des années de sa vie comme cela, et risque de réaliser tout cela dans 10,15,20 ans. J'ai eu le cas d'une personne victime d'un viol qui est resté 20 ans dans le silence, elle a commencé une psychothérapie à l'âge de 45 ans (soit 25 ans aprés).
N'hésitez pas à écrire un message, je serai là pour vous répondre et vous aider. Vous avez tout mon soutien
A bientôt
Maylisse :D
Bonjour VLAN,ce témoignage est très touchant, cette jeune fille dont vous parlez a gardé le même âge avant d'être violée par son père, car dans votre récit vous dites qu'elle parle de lui comme un amoureux alors ce phénomène apparait chez les enfants vers l'âge de trois ans, cela veut dire que cette petite fille a été touchée vers cette âge ou la petite fille commence à rivaliser sa maman et apprendre pour amoureux son papa c'est la période oeudipienne, alors cette jeune fille prèfère garder le bon souvenirs ou son papa chérie, la cajolais, la chérissais sans procéder à ces vilains attouchements.Ce que je conseille à cette jeune fille c'est de faire un travail énorme sur elle, tout d'abord elle doit en parler à un spécialiste pour pouvoir se libérer de ce lourd secret qui la titanise, après faire le deuil de ce papa convenablement pour pouvoir suivre le chemin de sa vie sinon il y aura beaucoup de difficultés dans l'avenir, et on ressent cette peur même si le père n'y est plus , elle n'arrive pas à raconter son histoire vécue par son père.Je lui souhaite bon courage et bonne continuation et si vous avez envie de m'en parler je suis à votre écoute et à bientôt.
Je pense qu'elle réagit comme cela parce qu'elle n'accepte pas qu'il l'ai abusée. Pour elle c'est inconcevable qu'un père puisse faire ça à son enfant. C'est beaucoup plus facile de penser qu'il était amoureux pour pouvoir ainsi se cacher LA vraie vérité qui est si difficile à accepter. Au fond d'elle elle doit peut-être se demander pourquoi il avait ce comportement si anormalement gentil. Elle veut donc se rassurer en se disant que c'est normal parce qu'il l'aimait. (Peut-être à relier avec le complexe d'oedipe?????) Même si une partie d'elle sait ce qui se passait réellement elle ne peut pas supporter le simple fait d'y penser ou d'y croire. Si ça la bloque dans sa vie ou l'empêche d'avancer, il faut qu'elle voit un psy car elle ne pourra pas l'accepter seule.