Un bébé à tout prix,
Depuis quelques années mon souhait le plus cher était d'avoir un enfant, mais je me suis rendue compte que plus tu avances en âge et moins les hommes sont intéressés à avoir d'autres enfants s'il en on déjà. Je me suis donc prise en main et suis allée voir les possibilités qui s'offraient à moi.
Donc, l'année dernière je me suis retrouvée en clinique de fertilité pour répondre à mon besoin criant. Mes démarches ont débutées en janvier et au mois de mars je commencais ma première insémination. Qu'elle joie, première insémination et mon test de grossesse s'est avéré positif. Ce fut la joie, les pleurs et l'euphorie et en même temps j'avais du mal à y croire malgré les symptômes qui commencaient quelques semaines après.
Je rêvais de cet enfant et je faisais tout pour que cela se passe bien; je mangeais super bien, me reposait énormément etc. et au mois de mai après 10 semaines de grossesse les saignements ont commencés ce qui fut pour moi la plus grande inquiétude. Je me suis donc rendue à l'hôpital et malheureusement quelques heures plus tard je perdais mon bébé. Ce petit être tant désiré qui était là et que je pouvais voir de mes yeux, si minuscule, mais bien présent. Les jours suivants ont été bien difficiles à vivre et un grand vide s'est installé au fond de mon coeur.
Aujourd'hui, j'ai encore beaucoup de diffiiculté à vivre avec cette perte, est-ce normal? la douleur est encore bien présente et plus le temps avance et plus ma peine grandit puisque je devais accoucher le 22 decembre.
Demain, je recommence le procédé dans un autre endroit. La peur me tenaille le ventre et je souhaite de tout mon coeur que cela fonctionne. Je sais que j'aurai toujours cette crainte au creux du ventre et j'essaie de ne pas trop y penser. Peut-on oublier l'enfant que l'on a porté même si cela n'a duré que 10 semaines???? est-ce que quelqu'un a déjà vécu quelque chose de similaire et est-ce que l'on réussit à passer à travers ce gros chagrin?
Je pense que lorsqu'il y aura un autre grossesse cela se calmera un peu, mais en attendant il fait toujours partie de moi.
Une femme qui n'attend que la vie.